Shireen Abu Akleh, 51 ans, journaliste palestinienne de la chaîne Al-Jazeera, a été tuée le 11 mai d’une balle en plein front tirée par les forces armées israéliennes lors d’une descente dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée.
Shireen Abu Akleh était parfaitement identifiable comme journaliste par l’inscription « PRESS » sur son gilet pare-balle.
Or voici ce qu’a titré la presse occidentale :
Sauf qu’il n’y avait pas d’affrontements pour justifier ce crime dans le quartier de Jénine ce jour-là. Juste une descente violente des forces armées israéliennes.
Les forces de l'ordre israéliennes chargent les funérailles de la journaliste Shireen Abu Aqla abattue mercredi. #ShireenAbuAqla #Israel #Palestine pic.twitter.com/e3MEnuAers
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) May 13, 2022
This will never be unseen. pic.twitter.com/Gtfrjqs6Q3
— Riya Al (@RiyaAlsanah) May 13, 2022
Et voici ce que titra la presse occidentale :
Sauf qu’il n’y eut aucune violence exercée au sein de l’hôpital Saint-Joseph de Jérusalem. Aucune manifestation de colère avant l’agression caractérisée des forces armées coloniales israéliennes contre les proches de la défunte.
Par contre, voici qui se passa en marge de cet enterrement et dont la presse occidentale se garda bien de parler :
Hébron, aujourd'hui. Des colons se hâtent de s'installer dans un bâtiment Palestinien de la ville en profitant de l'absence de ses habitants partis assister aux funérailles de #ShireenAbuAkleh . Toute la laideur du colonialisme, de la déshumanisation qu'il induit, résumé en image pic.twitter.com/1bmcwKXscV
— Simon Assoun (@AssounSimon) May 13, 2022
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