C’est avec une joie sans mélange que nous dédions ce premier « Coup de griffe » de Boulevard Voltaire à cette catégorie d’intouchables qui a fait tant de mal à la France.
Les « experts » médiatiques, sociologues, psychologues, spécialistes de l’extrême droite et grands manipulateurs ont de la chance : les médias n’ont pas de mémoire.
Mais les peuples, eux, se souviennent. Combien de ces experts auto ou médiatico-proclamés, combien de politiques nous ont vendu sur les ondes, depuis trente ans, le discours obligatoire sur l’immigration « chance pour la France ». Trop d’immigration en France ? Un danger pour la cohésion du territoire et pour sa sécurité ? Voyons ! Circulez et regardez donc ailleurs ! Souvenez-vous. Persister dans le constat relevait de la maladie mentale ou d’une peur irrationnelle, comme toutes les peurs. D’une psychose réservée, celle-ci, aux pauvres d’esprit et aux pauvres tout court. À la plèbe que séduisait le discours délétère et forcément raciste de Le Pen. Car les riches, eux, pensent bien, n’est-ce pas. Par charité et par manque de place, nous ne citerons pas les noms de ces visionnaires moralisants. Ils ont joué si longtemps les gardiens d’autruches : devant le danger, un peuple tout entier était sommé d’enfoncer sa tête dans le sable et de ne plus bouger. Hélas, les faits sont têtus.
Hier, les gendarmes ont fait place nette à Grande-Synthe, dans le Nord-Pas-de-Calais, démantelant, sur ordre du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le camp de migrants « illicite » installé sur une ancienne friche industrielle.
Près de 1.500 personnes, selon le cabinet du maire socialiste de Grande-Synthe, essentiellement venues du Kurdistan, espéraient traverser la Manche pour se rendre au Royaume-Uni submergé. La Pologne affronte les arrivées en masse de migrants qui dorment et parfois meurent dans les bois. Aux États-Unis aussi, Trump a construit un mur. À Paris, la campagne présidentielle tourne autour de ce thème dramatique pour les migrants, pour leurs pays d’origine et pour les pays d’arrivée, comme jamais auparavant. Toutes les grandes villes de province affrontent l’insoluble problème des banlieues. Les candidats LR rivalisent de mesures, comme Zemmour ou Le Pen, pour tenter d’endiguer le flux. Ensemble, ces trois candidats et partis frôlent les 50 % d’intentions de vote. Plus personne ne parle d’illusions, de fantasmes ou de maladie mentale. Le livre de Jean Raspail Le Camp des saints, écrit en 1970 et vilipendé, depuis, par les grandes consciences et les mêmes experts, n’a jamais semblé aussi proche de ce que nous vivons. Il est vrai que Jean Raspail n’était pas un expert mais un romancier. Les premiers se sont trompés au-delà de l’imaginable, le second, mort en juin 2020, fera vite figure d’expert.
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