Le Dr Gregory Michael, 56 ans, un gynécologue-obstétricien du centre médical Mount Sinai à Miami Beach, est mort après avoir subi une attaque hémorragique apparemment due à un manque de plaquettes.
Les médecins légistes de Miami enquêtent sur sa mort, a déclaré le ministère de la santé de Floride dans un communiqué.
« Les CDC et la FDA sont chargés d’examiner les données de sécurité du vaccin COVID-19 et de présenter ces informations pour les recommandations fédérales sur l’administration du vaccin », a déclaré le directeur de la communication Jason Mahon dans un courriel. « L’État continuera à fournir toutes les informations disponibles aux CDC alors qu’il dirige cette enquête. »Dans un post sur Facebook, la femme de Michael, Heidi Neckelmann, a déclaré qu’il avait demandé des soins d’urgence trois jours après l’injection parce qu’il avait des points sur la peau qui indiquaient une hémorragie interne.
L’état de santé qui, selon elle, a conduit à son attaque, appelée thrombocytopénie, résulte d’un nombre de plaquettes inférieur à la normale, qui aident le sang à coaguler.
Dans des cas extrêmement rares, le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole a été associé à une thrombocytopénie chez les jeunes enfants, selon une étude de 2003. Cette maladie peut également être causée par le cancer, l’anémie, la consommation excessive d’alcool, des virus, certaines maladies génétiques, des produits chimiques toxiques et des médicaments tels que les diurétiques et le chloramphénicol, un antibiotique rarement utilisé.
Pfizer, qui, avec son partenaire BioNTech, a fabriqué le vaccin que l’homme a reçu, a déclaré dans un communiqué qu’il était conscient du décès.
« Nous enquêtons activement sur cette affaire, mais nous ne pensons pas pour l’instant qu’il y ait un lien direct avec le vaccin », indique la déclaration.
Il n’y a aucune indication – que ce soit dans le cadre de grands essais cliniques ou parmi les personnes qui ont reçu le vaccin depuis que le gouvernement a autorisé son utilisation le mois dernier – qu’il pourrait être lié à une thrombocytopénie, a déclaré la société.
Les fabricants du vaccin COVID-19 sont tenus par le gouvernement de surveiller les problèmes de santé qui surviennent peu de temps avant la vaccination et d’examiner s’ils sont susceptibles d’être liés à une injection.
« Il est important de noter que les événements indésirables graves, y compris les décès qui ne sont pas liés au vaccin, sont malheureusement susceptibles de se produire à un rythme similaire à celui de la population générale », selon la déclaration, qui s’est terminée en disant : « Nos pensées vont immédiatement à la famille endeuillée. »
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré dans une déclaration mercredi dernier qu’eux-mêmes et d’autres agences fédérales examinent régulièrement les données relatives à la sécurité des vaccins, tout comme le fait un comité indépendant d’experts en matière de sécurité des vaccins.
« L’année a été difficile, car chacun d’entre nous est confronté à une pandémie mondiale », peut-on lire dans la déclaration.
Cinq millions de personnes ont déjà été vaccinées contre le COVID-19. « L’utilisation des vaccins COVID-19 est la prochaine étape dans nos efforts pour protéger les Américains et réduire l’impact de la pandémie de COVID-19 », indique la déclaration.
Dans son post sur Facebook, Mme Neckelmann a décrit Michael comme « l’amour de sa vie » et a attribué sa mort au vaccin.
« C’était un homme de 56 ans en très bonne santé, aimé par tous les membres de la communauté, qui a donné naissance à des centaines de bébés en bonne santé et a travaillé sans relâche pendant la pandémie », a-t-elle déclaré dans le post, qui avait reçu plus de 1 400 commentaires à 20 heures mercredi.
Elle a indiqué qu’une équipe de médecins de tout le pays avait essayé pendant deux semaines d’augmenter son taux de plaquettes « en vain ». Il était conscient jusqu’à ce qu’il subisse une attaque hémorragique « qui lui a coûté la vie en quelques minutes », a-t-elle écrit.
Michael était partisan d’un vaccin, a déclaré sa femme, avant de soulever des doutes sur son innocuité.
« Je crois que les gens doivent être conscients que des effets secondaires peuvent se produire, que ce n’est pas bon pour tout le monde et que dans ce cas, cela a détruit une belle vie, une famille parfaite, et a affecté tant de personnes dans la communauté », a-t-elle écrit. « Ne laissez pas sa mort être en vain, s’il vous plaît, sauvez d’autres vies en faisant de cette information une nouvelle. »
Selon son site web professionnel, Michael était un natif de Miami qui a pratiqué à Mount Sinai pendant 12 ans.
Après l’université, il a vécu au Japon pendant plusieurs années, voyageant beaucoup et apprenant la langue. Il parlait aussi couramment l’espagnol.
Michael a fait ses études de médecine à l’université St. George de Grenade et a effectué sa résidence d’obstétricien-gynécologue au centre médical Saint Barnabas de Livingston, dans le New Jersey.
Sa femme et lui ont une fille, et il était un passionné de tournois et de pêche au gros, ainsi qu’un plongeur sous-marin certifié pour le sauvetage.
Elizabeth Weise a contribué à ce rapport.
Contactez Karen Weintraub à l’adresse kweintraub@usatoday.com
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Lire aussi : Un médecin grec placé en réanimation après s’être fait inoculer le vaccin Pfizer
Source : USA Today – traduit par Anguille sous roche
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