De nombreuses personnes en France vivent dans leur voiture, faute de logement décent. Photo d’illustration. PATRICK HERTZOG/AFP/Getty Images.
Depuis près de deux ans, Marie De Jesus Ribeiro vivait dans
sa voiture stationnée au deuxième sous-sol d’un parking de Puteaux.
Une situation dont elle avait notamment témoigné l’an dernier dans l’émission Les Terriens du dimanche.
« J’ai toujours payé mes impôts, la taxe d’habitation depuis 30 ans à Puteaux. Mon propriétaire a voulu vendre l’appartement, il a le droit, mais je me retrouve dehors. J’ai été expulsée le 24 septembre [2018] », expliquait-elle à l’époque.
« Ma fille est en Angleterre, elle sait que je n’ai pas de logement, mais elle croit que je suis chez une amie. Elle ne sait pas que je suis dehors dans ma voiture, je ne veux pas qu’elle le sache. J’ai honte. J’ai honte que mon gendre anglais sache la situation de sa belle-mère et je veux protéger ma fille. Le rôle d’une mère est de protéger ses enfants et je ne veux pas qu’elle sache la tristesse et le désarroi dans lesquels je vis », poursuivait Mme Ribeiro avec émotion.
« Je n’ai jamais imaginé en arriver là. Jamais. Je pensais que les vieux n’allaient pas dehors, surtout que j’ai été très honnête. J’ai toujours payé mes loyers, je n’ai jamais eu de crédit », ajoutait-elle sur le plateau de Thierry Ardisson.
Le mardi 19 mai, cette retraitée de 73 ans a reçu les clés d’un petit logement de 12 m2 en attendant de pouvoir bénéficier d’une HLM.
C’est grâce à l’action d’un comité de soutien putéolien que la septuagénaire a pu obtenir ce premier logement temporaire.
« Il y a des jours où je n’avais plus aucun espoir que ça arrive. Aujourd’hui, je ne peux que remercier mon comité de soutien. C’est lui qui m’a fait tenir pendant plus d’un an et demi », a confié Marie De Jesus Ribeiro aux journalistes du site actu.fr.
« Je vais enfin pouvoir me faire un café, me préparer des soupes et me laver chez moi », ajoute-t-elle.
La retraitée espère désormais que sa demande de logement social aboutira
Si la période de confinement a été particulièrement éprouvante pour Mme Ribeiro, elle a toutefois pu compter sur la générosité d’une habitante de Puteaux partie se confiner ailleurs et qui lui a « gentiment prêté son logement ».
Désormais, la retraitée espère qu’elle pourra obtenir une HLM rapidement, elle qui a fait une demande en ce sens auprès de la municipalité de Puteaux il y a déjà 16 ans.
« Je vais continuer à me battre pour obtenir une HLM. J’ai travaillé toute ma vie, j’espère que je mérite un peu mieux qu’un petit logement dans lequel j’ai à peine la place de mettre une table et un petit canapé », souligne la septuagénaire.
Un combat qu’elle dit vouloir mener « pour tous les mal logés ».
« Je ne suis pas un cas isolé. Trop de personnes vivent à la rue ou dans des logements insalubres », conclut cette ancienne employée d’une clinique privée.
theepochtimes
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