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jeudi 7 novembre 2019

Rubrique : no borders.

 
 


Régis de Castelnau

On sait bien que les niaiseux que l’on trouve à ce qu’on appelle « l’extrême-gauche » (coucou Besancenot, coucou Poutou), confondant internationalisme et transnationalisme, se comportent en gardes rouges scrupuleux du Capital.

Mais ils sont tellement déconsidérés et groupusculaires qu’ils en deviennent inoffensifs.

En revanche dans les couches moyennes ralliées à l’oligarchie on n’a pas d’état d’âme et on n’est pas dupe du pathos humanitaire pour justifier le trafic d’êtres humains.
C’est qu’il en faut des ramasseurs de fruits et légumes, des plongeurs dans les restos branchés, des femmes de ménage en boubou, des nounous, des caissières de Daily’Monop, des balayeurs des ramasseurs de poubelles, des manieurs de marteaux-piqueurs sur les chantiers etc. etc.
Et quoi de mieux que des précaires déracinés prêts à tout, payés au noir, sans statut, comme le reconnaît l’ignoble Plantu.
Manon Aubry elle, n’hésite pas à enfumer en proférant des énormités.
Affirmant qu’il faut régulariser tous les clandestins parce qu’ils payent des impôts.
Pardon ?
Le sans-papier contribuable, il fallait y penser.
Avec prélèvement à la source ?

 La DRH pizzaiolo a encore moins complexe.

Elle assume.

La femme avenir du Capital ?

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