7 juin 2019
La Cour de cassation a rejeté, le mardi 4 juin, le pourvoi d’associations de lutte contre le racisme, après la relaxe de Robert Ménard, jugé pour avoir évoqué le nombre d’enfants musulmans dans les écoles de sa ville.
Voici les réactions du maire de Béziers dans les colonnes de Boulevard Voltaire.
C’est d’abord un immense soulagement.
Être accusé et traîné devant les tribunaux pour avoir simplement décrit ce que tout le monde voit me semble insupportable.
Être accusé de montrer du doigt des gens parce qu’ils sont originaires de tel ou tel pays, d’avoir des propos qui seraient discriminatoires ou racistes, c’est inacceptable et intolérable !
Cette nouvelle me revigore.
Cela veut dire qu’aujourd’hui, dans notre pays, on peut continuer à dire ce qui est constatable.
En regardant les photos de classe, on s’aperçoit bien qu’il y a eu un basculement de la population française.
Pardon de le dire, mais c’est l’évidence même.
Cela ne se discute même pas.
Aux yeux d’un certain nombre de bien pensants et d’organisations, prétendument antiracistes, c’est un délit.
L’omniprésence du sujet dans l’actualité a-t-elle pu servir votre cause ?
Vous êtes maire de Béziers depuis 2014. Avez-vous observé une augmentation du nombre d’enfants à prénom étranger ?
L’omniprésence du sujet dans l’actualité a-t-elle pu servir votre cause ?
Le réel a servi ma cause.
La question de l’immigration est centrale et saute aux yeux de tout le monde.
Le livre de monsieur Fourquet est essentiel sur la question de l’immigration.
Ce livre se ‘’contente’’ de prendre et d’étudier des statistiques indiscutables et d’en tirer un certaines conséquences.
Aujourd’hui, dans certains quartiers et villes, la présence de gens issus de l’immigration a atteint des niveaux que la France n’a jamais connus.
Dans le livre de monsieur Fourquet, tout un chapitre est consacré à l’Hérault où il parle de Béziers.
Tout le monde constate que cette immigration massive n’est pas sans poser de problèmes.
On ne pourra pas le nier éternellement, à part peut-être le parti médiatique.
Elle saute aux yeux!
Je ne sais plus comment faire comprendre à tout le monde qu’une forte proportion d’immigration pose des problèmes, à commencer aux immigrés eux-mêmes qui se sont battus pour s’intégrer dans ce pays.
C’est d’abord les plus pauvres et les plus marginaux socialement qui font les frais de cette politique.
Quand on vit dans certains quartiers de Paris, on peut se passer de constater ce qui est simplement la réalité.
Je n’ai pas constaté, mais il suffit de voir une sortie de classe pour remarquer que les enfants issus de l’immigration sont majoritaires.
Les parents de ces enfants-là savent qu’ils font les frais de la création de véritables ghettos dans certaines écoles.
Oser m’avoir accusé de tenir des propos discriminatoires quand toute ma politique et tous mes choix sont tournés vers le combat de ces ghettos-là est un comble.
Le jugement de la Cour de cassation me donne raison et condamne un certain nombre de ces associations antiracistes qui font un fond de commerce de leurs activités judiciaires.
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