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samedi 1 juin 2019

 
 
Des membres des forces de l'ordre lors de l'acte 23 des gilets jaunes.
 
 
Voilà t’y pas que les syndicats de policiers comment qu’ils sont pas trop fâché.
 
Complètement asservis (à une exception près) au pouvoir macronien, ils ont tout justifié de la violente répression policière dont a été victime le mouvement des gilets jaunes.
 
Il fallait les entendre éructer, dénoncer, applaudir les violences policières, réclamer des sanctions contre les manifestants, applaudir à la répression judiciaire.
Applaudir Macron lorsqu’il disait que « dans une démocratie il est inacceptable de parler de violences policières », et défendre bec et ongles tous les policiers que l’on voyait sur des centaines de vidéos se comporter comme les derniers des nervis.
Il est fort probable, que le pouvoir leur avait dit : « vous pouvez y aller, la brutalité gratuite, les violences illégales, les insultes, des arrestations abusives, avec Castaner c’est open bar.
L’IGPN fera semblant, et vous ne risquez rien. »
Au point que le préfet de police de Paris a immédiatement sauté, parce que profitant du fait que Macron faisait le kéké devant les caméras aux sports d’hiver et que le ministre de l’intérieur était toujours en boîte à cuver sa vodka en galante compagnie, il avait essayé pour une fois d’y aller mollo. « Non mais qu’est-ce que c’est que cette moule, il est là pour défoncer les manifestants, et Monsieur a des états d’âme démocratiques et prend des précautions. Allez dehors ! »
Oui mais chers amis syndicalistes, le problème c’est que toute cette violence répressive ça a fini par se voir, et à ce point ça la fout mal.
Plusieurs institutions internationales, des O.N.G., et la presse étrangère ont fait état de leur stupéfaction.
On pouvait lire que comment que le pays des droits de l’homme avec son freluquet de président ils ne sont pas en train de gaiement les piétiner les droits de l’homme justement.
En faisant passer les libertés fondamentales d’expression et de manifestation à la trappe.
Et surtout en étalant sans vergogne devant les caméras une violence policière complètement débridée.
Alors, sans crainte de contradiction, Macron essaye de remettre quelques dorures à son blason en parlant de « violences policières » et en disant que les méchants policiers vont être punis.
Eh oui, amis syndicalistes, vous allez être les dindons de la farce.
Alors vous hurlez au charron genre : « non mais c’est pas ce qui était prévu ».
Et en brandissant la vieille excuse du tortionnaire : « non mais, on avait des ordres ! »
Vous pensiez pouvoir y aller franco et taper gaiement sur les crânes, tabasser, éborgner, blesser, faire amputer, gazer, nasser, rafler, séquestrer etc. etc. en oubliant qui étaient ceux qui vous donnaient les ordres.
Et pourquoi ils vous les donnaient.
Alors on va vous dire, qu’on n’est pas dupe de la petite combine à Macron pour essayer de se refaire une beauté.
Non plus de cette petite décimation judiciaire pour les brutes les plus voyantes qui se prépare.

Mais on ne va pas vous plaindre, non franchement non.

https://www.20minutes.fr-gilets-jaunes-policiers-renvoyes-correctionnelle-pourquoi-entend-jamais-donneurs-ordre?

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