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dimanche 21 octobre 2018

Mélenchon rassembleur des goujats

 
 
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Depuis plusieurs jours la question des comptes de la campagne présidentielle 2017 du candidat Mélenchon alimente les interrogations des faiseurs d'opinion.


On pourrait parfaitement considérer que, de toute façon, ce douteux héros ne figure dans le paysage que pour amuser la galerie, détournant les sujets réels et sérieux de mécontentements, et que ses facéties ne valent même pas l'encre qu'elles font couler.
Il sert à l'évidence d'alibi au pouvoir qu'il prétend combattre.
Son attitude le 16 octobre face aux policiers enquêteurs, caractéristique d'un coupable, montée en épingle par lui-même, dans une procédure qui vise l'étrange gestion de sa communicante Sophia Chikirou, ne nous fera pas croire à son innocence.
Malheureusement, on ne peut pas se contenter de traiter le tour que prend cette affaire sous l’influence de son personnage central, simplement par le mépris.
Le parti qui le suit, sous ce nom, suspect par lui-même, de France insoumise pèse de plus en plus dans un état de l'opinion légitimement déconcertée par les incartades, de moins en moins supportables, d'une prétendue majorité jupitérienne.
Pour mesurer l'incompétence des professeurs de morale civique qui l'entourent on gardera en mémoire, à titre d'exemple, l'intervention sur France info du député LFI Adrien Quatennens.
Ce blanc-bec se dit scandalisé qu'on ose parler de surfacturation en donnant l'exemple de l'installation d'un enregistrement sur la plateforme Soundcloud, opération d'une simplicité pourtant déconcertante.
"Qui peut croire qu'il suffit de deux clics pour mettre en ligne un discours ? Ce n'est pas sérieux", s'est-il ainsi exclamé, au comble de l'exaspération.
Eh bien je lui réponds : non seulement je le "crois" mais je l'affirme à mon tour, et je l'ai fait suffisamment souvent, par le passé, et gratuitement, pour savoir que cela ne saurait être facturé 250 euros, sauf à pratiquer une joyeuse escroquerie.
Cet "ancien conseiller clientèle entreprises pour EDF à Lille" a certainement dû donner d'excellents avis.
Âgé de 28 ans il lui reste beaucoup à apprendre.
Ses prestations à l'Assemblée nationale ne déparent donc pas la stupidité de son parti.
Mais au-delà de la simple bêtise, et Quatennens en offre un exemple, il y a dans ce parti une méchanceté intrinsèque.
On y admire les pires dictateurs sud-américains, affameurs de leurs peuples comme Maduro au Venezuela.
On y glorifie Robespierre dont on prétend reprendre la glorieuse tradition jacobine.
On va même très loin dans le jacobinisme puisque le chef suprême du parti s'est permis de moquer l'accent méridional d'une journaliste probablement plus française que lui[1].
On ne s'attardera même pas sur la prétention de légiférer contre cette forme de discrimination qui n'existe que chez les crétins.
On peut simplement espérer, des mérites du scrutin de circonscription, que les électeurs de Marseille cessent désormais d'envoyer ce goujat représenter le département des Bouches-du-Rhône à l'Assemblée nationale.
 
À vrai dire, les jacobins comme l'ignoble Barrère considéraient déjà en 1794 que "le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque. Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous."
 
Mélenchon représente à l'évidence le retour des goujats.
C'est dans cette tribu que se recrutent les coupeurs de têtes.
 

JG Malliarakis
 
insolent.fr

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