Translate

mardi 9 octobre 2018

MACRON-LA-GOUGNAFE

 
 

Publié par
 
Parodiant Louis-Ferdinand Céline, on pourrait dire après la visite de Macron à Colombey-les-Deux-Églises : « On serait au Château des Windsor, on pourrait se plaindre, mais on est chez les gougnafes ! »

Car c’est bien ainsi que s’est comporté Emmanuel Macron avec une dame retraitée.

Elle lui disait qu’elle survivait avec 500 € par mois.
Réponse sur le ton de la directrice d’un EHPAD expliquant à un « vieux » se plaignant de la nourriture et du manque de soins « Fallait en prendre un plus luxueux, mais évidemment vous n’êtes qu’un pauvre ! ».

Donc, Macron répond à la vieille dame : « C’est parce que vous n’avez pas cotisé toute votre vie… »

Figurez-vous que, moins on cotise, moins on a de retraite !

Elle le sait bien, la pauvre dame.
Tous les Français (à l’exception des énarques et des hauts-fonctionnaires à l’abri de ces problèmes mesquins) le savent : moins on cotise, moins on a de retraite.
(À l’exception des immigrés d’Afrique du Nord qui la touchent entière même quand ils n’ont jamais cotisé, bien sûr.)
Alors, elle tente d’expliquer qu’elle a dû arrêter de travailler pour élever ses enfants.

Mais quelle honte !
Oser dire ça à un pauvre gamin qui couche depuis l’âge de 16 ans avec une vieille dame (elle n’a aujourd’hui que 65 ans) dont il n’a jamais pu avoir d’enfant !

Un président civilisé, cultivé et intelligent aurait répondu « Vous avez raison, Madame, ce fut une grande injustice sociale de la République. Les femmes qui s’arrêtaient de travailler parce qu’elles avaient trois enfants ou plus, et pas, comme nous, les riches, les moyens de payer des nounous et des garderies, auraient dû recevoir une compensation de l’État pour leur assurer une retraite digne alors qu’elles contribuaient à enrayer le déclin démographique de la France. Moi et mon gouvernement allons travailler à corriger cette injustice qui perdure ».

Mais non ! Dans « Le Bon, la Brute et le Truand » Macron ne tient jamais le rôle du « Bon ».

Alors, il ramène les choses à lui.
Pardon : à Lui. Après tout, si elle est dans la mouise, elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même, la vieille !

Alors il lui explique que les retraités n’ont pas cotisé, lorsqu’ils étaient actifs, pour leur retraite à eux, mais pour celle de leurs aînés, et que lui et sa génération cotisent pour que les petits-enfants de la dame aient de belles retraites (notez qu’il saute une génération : la nôtre).
Visiblement, il n’a pas mieux compris qu’Aurore Bergé comment fonctionne le système des retraites par répartition.

Macron et les quadras cotisent pour nos enfants !

Et rendez-vous compte de la chance qu’ont nos petits-enfants !
Macron et les autres quadras cotisent pour eux !
Sauf, que leur statut d’élus privilégiés leur vaut d’être exonérés en partie d’impôts et de charges sociales.

Et là, il lui porte l’estocade à la vieille dame et l’on sent qu’il pense à Jacques Attali-le-nazi qui préconise d’euthanasier les vieux : « Le petit-fils du général [de Gaulle] m’a dit tout à l’heure que la règle devant son grand-père était : “Vous pouvez parler très librement ; la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre”.
Je trouve que c’est une bonne pratique qu’avait le général.
Le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça…
On ne se rend pas compte de la chance immense qu’on a.
On vit de plus en plus vieux dans notre pays en bonne santé ».

La génération qui a redressé la France est maltraitée

C’est vrai, mais grâce à qui, gamin ?
À nous, la génération qui depuis la fin de la guerre en 1945, jusqu’à l’arrivée au pouvoir des énarques et des socialistes (pléonasme ?) avons travaillé 30% de plus que vous, reconstruit le pays, l’avons développé, doublé le niveau de vie avec une charge fiscale acceptable, un chômage proche de zéro, le tout avec des budgets qui, contrairement aux vôtres, étaient en équilibre et une dette réduite au minimum.
Ce qui a permis entre autres choses que les énarques, depuis la création de l’ENA, puissent faire des études gratuitement et de surcroit grassement payées.
Merci… qui ?

Elle a de bonnes raisons de se plaindre

Alors oui, nous nous plaignons quand nous voyons ce que toi et tes collègues énarques avaient fait de ce pays, incapable d’atteindre la moyenne européenne en termes de chômage et de croissance, avec la fiscalité la plus lourde et la plus mal conçue du monde, où, pour parodier Clémenceau, « on y plante des énarques socialistes, on récolte des pauvres, du déficit permanent et de la dette ».
Vous devriez nous choyer, nous « les vieux » qui avons permis que vous, « les jeunes », puissiez prospérer sur la richesse que nous avons créée.

Créer de la richesse ?
Une chose que vous êtes incapables de faire comme en témoignent vos résultats économiques en fin d’année 2018.


Et les promesses mirobolantes d’un « 2022 mirifique » où tout d’un coup les jeunes insolents, incompétents et égoïstes que vous êtes deviendraient généreux avec les retraités ?
Plus aucun « vieux » n’y croit, Emanuel.
Tu as perdu quelques millions d’électeurs.
Et par expérience de la gestion généralement réussie de nos vies, de nos familles, de nos communes et pour certains d’entre nous de l’État, nous t’annonçons, petit Macron, que 2022 sera pire que ce qui est annoncé pour 2019, une année à laquelle il n’est pas certain que tu survives, surtout après les Européennes qui vont laminer ton parti de clampins modèle Bergé, Darmanin et Schiappa.
Les moins stupides, Hulot et Collomb, les deux pleurnichards, ayant déjà quitté Le Titanic-Macron, vont être suivis de plusieurs autres, dont probablement Philippe qui récemment regrettait Le Havre et la mer…

Les Français n’y croient plus

Et même si tu changeais de style, toi, le théâtreux, on n’y croit plus.
Inutile de nous refaire « du grandiloquent » à Versailles, place de la Concorde ou ailleurs : nous savons que ton vrai milieu, c’est la fange.
Celle où, nous a fait savoir par une vidéo publiée sur Délit d’Images, l’un de tes anciens camarades, un noir du collège des jésuites La Provicence d’Amiens, tu te complaisais déjà, « frétillant, émoustillé » (je le cite) dès « qu’il voyait un noir comme moi torse nu », comme on te voit sur les photos de l’Élysée et de Saint-Martin.
Emoustillé, mais ne suivant pas son conseil (je le cite toujours) « je lui disais : va retrouver ta prof de français » car c’est apparemment la seule chose qui t’excite vraiment, un torse nu de noir luisant de sueur.

Alors, quand on s’est plaint un jour comme tu l’as fait de n’avoir quand tu étais ado « que » mille euros d’argent de poche, on n’envoie pas dans les orties une grand-mère qui n’en a que 500 pour vivre.

La gougnafierie envers les nôtres… ça, nous, « les vieux », on n’aime pas.

Et on s’en souvient en allant aux urnes !

L’Imprécateur

minurne.org

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.