Le 07/12/2016
Publié par Christian Larnet le 6 décembre 2016
Bête politique, donc manipulateur, calculateur et trompeur, Manuel Valls a toujours caché ses origines helvétiques par sa mère, Luisangela Galfetti, Tessinoise de Biasca.
Valls préfère mettre en avant ses origines catalanes qui sentent bon la révolution anti-franquiste alors que la Suisse, ça sent la banque et les paradis fiscaux.
Pour nous, cette hypocrisie sent le purin.
Fin 2015, rapporte notre confrère Richard Werly dans Le Temps «le parlement régional catalan a pour la première fois débattu d’un référendum sur l’indépendance. Le Premier ministre français évoque Barcelone, l’Espagne, la crise… Une question fuse: «Mais vous êtes aussi Suisse par votre mère, non?» Réponse souriante, mais ferme, entre deux salutations à des éditorialistes en vue: «La Suisse, c’est plutôt mon enfance. J’y ai des attaches maternelles, bien sûr, mais quand on fait le choix de la France à sa majorité, on fait aussi le tri dans ses origines.»
De son vrai nom Manuel Carlos Valls Galfetti a donc un problème d’image, qui lui fait dissimuler son passé.
Manuel Valls, «rejeton d’une dynastie bourgeoise»
Manuel Valls, «rejeton d’une dynastie bourgeoise»
La Suisse représente tout ce que déteste la gauche : la richesse, l’intelligence, la réussite économique, l’innovation, le conservatisme, la valorisation de l’effort et la célébration du travail, le refus de l’Europe, le rejet de la monnaie unique, le refus de perdre son indépendance politique, le refus d’instaurer le salaire minimum, l’équilibre des comptes de la nation, et le paradis fiscal— par opposition aux enfers fiscaux voisins.
Un autre homme de gauche a beaucoup caché ses origines : Barack Obama, qui a utilement, politiquement, mis en avant ses origines noires par son père, et préféré «oublier» que sa mère était blanche.
Pire encore, le peuple suisse fait partie des peuples les plus heureux au monde, un terreau impossible pour le socialiste Valls, dont les propositions ne peuvent prospérer qu’avec une population économiquement saignée à blanc.
Manuel Valls est «le rejeton d’une dynastie bourgeoise» conclut Le Temps, et cela ne colle pas avec l’image de défense des défavorisés qu’il veut donner de lui.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
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