Le 23/12/2016
B.L.
Publié le 23/12/2016 à 12:01, mis à jour le 23/12/2016 à 20:00
Le tribunal administratif de Dijon lui a donné gain de cause vendredi 23 décembre 2016.
Publié le 23/12/2016 à 12:01, mis à jour le 23/12/2016 à 20:00
Une crèche avait été installée dans le hall d'accueil de la mairie de Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire. La ligue des droits de l'homme avait demandé son retrait.
Le tribunal administratif de Dijon lui a donné gain de cause vendredi 23 décembre 2016.
Le Conseil d'État a déjà tranché dans plusieurs dossiers concernant des crèches.
Le juge administratif suprême a notamment estimé mercredi 9 novembre 2016 que des crèches de Noël pouvaient être installées dans des mairies, mais à condition de respecter une série de conditions strictes, pour écarter tout prosélytisme religieux.
Le Conseil d'Etat a jugé que "dans les bâtiments publics, sièges d'une collectivité publique ou d'un service public, une crèche de Noël ne peut pas être installée, sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif".
La crèche qui est au cœur du débat en Bourgogne a été confectionnée par des personnes handicapées à Bethléem en Palestine, ville jumelée avec Paray-le-Monial.
Pour le maire, Jean-Marc Nesme (LR), qui n'était pas présent à l'audience ce matin, cette crèche a une valeur culturelle.
"Le christianisme a eu une grande influence sur la civilisation occidentale, d’un point de vue culturel, historique, juridique… ", estime-t-il.
source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.