Le 15/06/2016
J.-P. Fabre Bernadac
Une fois encore, le président de la République condamna cet attentat en parlant de terrorisme mais sans signaler le radicalisme islamique.
Il les avait épiés, il connaissait tout de la vie paisible de Jean-Baptiste et de Jessica, il savait qu’ils avaient un petit garçon, il savait que les deux parents étaient dans les forces de l’ordre, que le père était commandant de police aux Mureaux et que son épouse était secrétaire au commissariat de Mantes-la-Jolie.
Larossi Abballa, 25 ans, habite à quelques kilomètres ; ce lundi soir, il frappe mortellement de neuf coups de couteau l’officier de police devant sa porte.
Puis, calmement, il pénètre dans la maison, égorge la mère et prend le fils âgé de trois ans en otage. Il a fallu l’intervention du RAID pour arrêter les agissements de cet islamiste se réclamant de Daech et sauver l’enfant.
Quelques instants plus tard, l’État islamique revendiquait l’attaque.
Larossi n’était pas un inconnu, il était ciblé par les services de police pour des faits de vol et de radicalisation, il avait été condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, pour sa participation à une filière djihadiste.
Plus récemment, son nom avait refait surface lors d’une enquête sur un musulman parti en Syrie ; la DGSI avait découvert que Larossi Abballa faisait partie de son entourage, une « fiche S » fut émise et on le plaça sur écoute.
Hélas, les autorités n’avaient pas mis en place de surveillance rapprochée pour autant.
Suite à cette tragédie, une fois encore, le président de la République condamna ce lâche attentat en parlant de terrorisme mais sans signaler le radicalisme islamique.
Une fois encore, on fit disserter à la télévision un imam et, une fois encore, il se trouvera des médias et des hommes politiques pour nous expliquer le « padamalgam ».
Aujourd’hui, comme des millions de Français, j’en ai ras le bol. Ras le bol de la langue de bois de cette classe politique, ras le bol de ces condamnations qui ne dissuadent pas les auteurs, ras le bol de l’état d’urgence qui n’empêche pas les actions terroristes, ras le bol de ces musulmans « modérés » qui paniquent à l’idée de descendre dans la rue pour dénoncer les tueurs, ras le bol de cette partie de la population française qui ne pratique que le « peace and love » !
Il paraît que nous sommes en guerre ?
Alors prenons des dispositions en conséquence :
– création de cellules spéciales de renseignement dans les quartiers musulmans, composées d’anciens militaires (ceci après enquêtes) ;
– fermeture des mosquées qui sont, ou ont été financées, par des pays qui soutiennent, ou ont soutenu, le terrorisme ;
– expulsion des imams binationaux (ils le sont pratiquement tous) dont les prêches ne sont pas en accord avec les lois fondamentales de la République ;
– suppression des prestations sociales pour les familles qui, par leurs paroles ou leur silence, auront favorisé ou n’auront pas empêché la radicalisation.
Mesures pour les 8.500 radicalisés :
– astreinte, pour les plus radicalisés, au port du bracelet électronique ;
– pour les autres, obligation de pointer une fois par semaine au commissariat ou à la brigade de gendarmerie, et entretien impératif avec un OPJ spécialiste du fondamentalisme ;
– installation d’un camp spécial en Guyane pour gérer les « Français » islamisés de retour de Syrie, de Libye et les délinquants les plus actifs des cités, camp géré conjointement par l’armée et la gendarmerie ;
– condamnation à la perpétuité intégrale ou à la peine de mort, si celle-ci est rétablie par référendum, pour les auteurs d’attentats avec mort d’hommes ou prise d’otages.
Sans de telles mesures énergiques, les attentats continueront…
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