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vendredi 17 juin 2016

Un activiste sévèrement blessé au dos : bavure de la police... ou des manifestants ?

    17 juin 2016
   

© Capture d'écran Twitter
 
Evoquant le cas du jeune manifestant blessé au dos le 14 juin à Paris, de nombreux journalistes avaient parlé d’un «tir tendu de grenade lacrymogène».

Il semblerait en fait qu’il ait reçu une fusée de détresse tirée par d’autres manifestants.
Après sa sévère blessure survenue en plein cortège le 14 juin, de nombreuses images choquantes avaient fleuri sur les réseaux sociaux, montrant l’homme, d’origine suisse, gisant à terre.
Alors que le préfet de police avait annoncé l’ouverture d’une enquête de l’IGPN (la police des polices), plusieurs journalistes, n’attendant pas les résultats de celle-ci, s’empressaient d’incriminer les forces de l’ordre en évoquant un «tir tendu» de grenade lacrymogène des forces de l’ordre.
 
Bavure de la police… ou des manifestants ?

 
Toutefois, le quotidien français Libération rapporte que selon ses informations, glanées auprès de haut-gradés de la police, la blessure aurait été causée par un «engin artisanal depuis les rangs des manifestants  et non des forces de l’ordre».
«Vu le placement de la victime, il semble tout à fait probable, voire quasiment certain, que le projectile a été tiré depuis les rangs des manifestants», rapporte une source policière haut placée, sous couvert d’anonymat.
L’engin a été récupéré par les forces de l’ordre puis placé sous scellés pour être analysés.
Et selon le journal français, il s’agirait «d’une fusée de détresse, dont la charge de dépotage (la partie servant à la propulsion) se serait logée dans le dos de la victime, 4 ou 5 centimètres sous son épaule droite.
Elle aurait été tirée en direction des forces de l’ordre par un manifestant situé en retrait».
C’est à l’hôpital que la partie métallique du projectile, «de quelques centimètres», a été extraite du dos du manifestant, a expliqué une autre source de la police.
Les résultats officiels de l'enquête, qui devra faire la lumière sur les circonstances de ce nouvel incident, n'ont pour l'heure pas été communiqués.

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