Le 28/06/2016
Pierre Cassen
Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe.
Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple.
Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple !
On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir.
Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen.
Pourquoi ?
La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe.
Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.
Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France.
Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon.
Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires.
Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !
Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques.
Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ».
En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer.
Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste.
Donc forcément facho !
Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France.
Viré !
Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ».
Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple.
Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.
C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne.
Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien…
Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !
Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple !
On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir.
Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen.
Pourquoi ?
La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe.
Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.
Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France.
Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon.
Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires.
Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !
Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques.
Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ».
En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer.
Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste.
Donc forcément facho !
Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France.
Viré !
Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ».
Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple.
Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.
C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne.
Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien…
Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !
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