Le 12/01/2015
Marie Delarue
Sans doute ces abrutis connaissaient-ils les frères Kouachi en compagnie desquels ils faisaient le mur de l’école...
Je n’aurais pas cru cela possible, mais si, c’est arrivé : la paix, celle que j’espère depuis vingt-cinq ans en bas de l’immeuble, dans ce quartier désormais célèbre des Buttes-Chaumont.
Depuis trois jours et trois nuits, les crétins qui 365 jours par an tiennent le mur de 3 heures de l’après-midi à 3 heures du matin, ceux qui vivent de leurs trafics minables, qui nous pourrissent la vie avec leur rap « à donf », souillent de leurs semelles merdeuses la façade fraîchement repeinte, transforment le trottoir en décharge à ciel ouvert, ceux qui ont mis le feu aux conduites de gaz pour jouer aux émeutiers en 2005, ont regardé sauter la baraque puis s’en sont tirés en rigolant devant le classement « sans suite » de la justice, ces crétins-là, disais-je, sont subitement devenus discrets.
Envolés.
Evaporés d’un coup.
Ce que toutes nos plaintes et mains courantes n’avaient pu obtenir au fil des années, les terroristes l’ont fait !
Sans doute ces abrutis connaissaient-ils les frères Kouachi en compagnie desquels ils faisaient le mur de l’école.
Assurément, je les ai croisés moi aussi, ai dû subir – déjà – leurs « incivilités ».
Quand nos enfants se faisaient salement tabasser dans la cour de l’école, la directrice, qui arborait son badge « Touche pas à mon pote » et menaçait d’un signalement à la DASS les petits dont le père osait s’afficher sur les panneaux électoraux sous l’étiquette FN, disait au retour de l’hôpital : « Portez pas plainte, faut les comprendre, c’est des cas sociaux. »
Les cas sociaux ont grandi, pris du galon dans le banditisme.
Jurent toute la journée sur le Coran qu’ils n’ont jamais lu, roulent en Smart et en BMW, changent de sapes trois fois par jour en passant d’Adidas à Ralph Lauren, touchent le RSA, la CMU et le reste avec.
Après les manifs, quand la politicaillerie aura repris le dessus, ils ressortiront de leur fond de cour.
Ils se raconteront la saga des frères Kouachi en roulant des mécaniques ; les Kouachi auxquels peut-être ils ont vendu des armes, ou bien qui leur en ont vendu.
Allez savoir.
On peut tout acheter dans ce quartier devenu bobo : le shit et les « substances » en libre-service ; il paraît que, pour les armes, il faut attendre quelques jours.
Deux ou trois, pas davantage.
Quant au dernier qui a fait de la « zonzon », c’était pour de la fausse monnaie.
Il est allé fêter sa sortie de taule à l’hôtel, avec sa copine, et en est ressorti les pieds devant : mort d’une overdose dans la baignoire.
C’est bête, hein ?
Si je vous raconte cela, c’est parce qu’il paraît que nous sommes tous Charlie et que la parole est enfin libre.
On peut tout se dire, alors profitons-en !
Envolés.
Evaporés d’un coup.
Ce que toutes nos plaintes et mains courantes n’avaient pu obtenir au fil des années, les terroristes l’ont fait !
Sans doute ces abrutis connaissaient-ils les frères Kouachi en compagnie desquels ils faisaient le mur de l’école.
Assurément, je les ai croisés moi aussi, ai dû subir – déjà – leurs « incivilités ».
Quand nos enfants se faisaient salement tabasser dans la cour de l’école, la directrice, qui arborait son badge « Touche pas à mon pote » et menaçait d’un signalement à la DASS les petits dont le père osait s’afficher sur les panneaux électoraux sous l’étiquette FN, disait au retour de l’hôpital : « Portez pas plainte, faut les comprendre, c’est des cas sociaux. »
Les cas sociaux ont grandi, pris du galon dans le banditisme.
Jurent toute la journée sur le Coran qu’ils n’ont jamais lu, roulent en Smart et en BMW, changent de sapes trois fois par jour en passant d’Adidas à Ralph Lauren, touchent le RSA, la CMU et le reste avec.
Après les manifs, quand la politicaillerie aura repris le dessus, ils ressortiront de leur fond de cour.
Ils se raconteront la saga des frères Kouachi en roulant des mécaniques ; les Kouachi auxquels peut-être ils ont vendu des armes, ou bien qui leur en ont vendu.
Allez savoir.
On peut tout acheter dans ce quartier devenu bobo : le shit et les « substances » en libre-service ; il paraît que, pour les armes, il faut attendre quelques jours.
Deux ou trois, pas davantage.
Quant au dernier qui a fait de la « zonzon », c’était pour de la fausse monnaie.
Il est allé fêter sa sortie de taule à l’hôtel, avec sa copine, et en est ressorti les pieds devant : mort d’une overdose dans la baignoire.
C’est bête, hein ?
Si je vous raconte cela, c’est parce qu’il paraît que nous sommes tous Charlie et que la parole est enfin libre.
On peut tout se dire, alors profitons-en !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.