On y approche à grand pas et on sent déjà les premières rafales et «　le vent d’Est qui a soufflé, glacial et dénaturant　» (Serge Lama) se fait balayer par un bon vieux crachin vivifiant armoricain　!
 
On arrive effectivement à ce moment critique de véritable schisme entre le pouvoir et les citoyens, un divorce que l’on peut proclamer tant les prémices étaient visibles depuis des lustres et que la classe politique n’a jamais pris à sa juste valeur.
 
En fait le seul qui avait tiré la sonnette d’alarme était le député Jean Lassalle qui dut pour cela sortir de l’hémicycle et marcher sur les routes de France, il est rentré en affirmant que 9 français sur 10 n’avaient plus confiance en leurs politiques, cette sonnette il l’avait tiré en Mai, et il y a un mois il se faisait agressé à Marseille avec son assistante pour un malheureux collier..
 
Depuis que dalle, la colère enflait et personne dans les hautes sphères ne l’a pris à sa juste température,  des français fatigués de se sentir à la merci des voyous
et désespérés de voir que les seules sollicitations de l’Etat se résumaient à une pression fiscale ce plus en plus violente.
 
De plus, alors que les français se voyaient spoliés, l’état et son armée d’idéologues tarés (au sens premier c’est-à-dire porteurs de tares) s’est dit «　maintenant que nous avons effeuillé l’arbre nous allons maintenant nous attaquer à ce qui reste des racines, et paf l’Histoire de France, et paf la famille, et paf les allocations, et paf le quotient familial　! La gauche s’en cogne, elle a du fric et n’a pas vocation à avoir famille nombreuse　!
 
Je ne raconterai pas les manifs pour tous, cela a été déjà traité sous tous les angles en revanche j’ai une ou deux observations à faire sur les bonnets rouges　!
 
Ce qui m’a le plus frappé dans ces manifs c’est l’absence total des syndicats tels la CGT ou la CFDT, habituellement les premiers à gueuler bizarrement on ne les a pas entendu et je pense savoir pourquoi　: les luttes des classes sont apparues comme elles ont toujours été　: un fantasme idéologique, la CGT n’y était pas car l’ennemi n’était plus le MEDEF mais le pouvoir qui les subventionne.

A Quimper manifestaient hétéroclitement patrons, marins, ouvriers, agriculteurs, propriétaires et petits épargnants, les trois classes mélangées　!
 J’aurais aimé développé ceci en parlant avec nostalgie des corporations abolies par la loi Le Chapelier et qui mêlaient patrons et ouvriers mais le temps manque.

Alors les roquets de l’Education Nationale peuvent aboyer mais nous savons que les plus violentes répressions populaires ont été commises par des gouvernements de gauche, je pense aux canuts, à la Commune de Paris, à l’assaut des tuileries, à la révolte des Gardes Suisses, au génocide vendéen, je me rappelle certains noms de la Gauche Française　: Darlan, Laval,  Doriot, et même Désir qui fait du racisme et de la haine son fond de commerce ou encore Gérard Filoche qui fait l’apologie de Georges Boudarel  et je me dis que votre idéologie est sclérosée et vos idéologues sont des ordures.
 
A vouloir étouffer les révolutions pacifiques on rend inévitable les révolutions violentes disait JFK et l’Etat est seul responsable, alors j’adresse aujourd’hui un message à l’opposition politique　: ressaisissez-vous et parlez à  cette foule car le temps de la langue de bois et des discours creux est révolu, les français ont besoin d’espoir et de réalisme, ils ont besoin de votre courage.
 
Au nom des Droits de l’Homme vous portez les islamistes au pouvoir, au nom de la tolérance vous avez exacerbé le racisme, au nom de l’Egalité vous détruisez la classe moyenne et au nom de la modernité vous flinguez les familles, vous voulez abolir la prostitution mais certains des vôtres militent pour légaliser la pédophilie.
 
Votre France n’est pas la mienne et la France n’est pas vôtre.
Martin Eginwald.