14 novembre. Le déplacement «sur le thème de l’éducation» figurait pourtant dès la semaine dernière à l’agenda officiel de Jean-Marc Ayrault.
 Si Matignon a tardé à en dévoiler les détails, c’est qu’une quinzaine de villes socialistes de Bourgogne ont tout bonnement décliné la visite du Premier ministre et de son ministre de l’Education, Vincent Peillon.
 Dont Dijon, dirigée par le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, et Le Creusot, pilotée depuis 1995 par André Billardon.


A l’heure où la réforme des rythmes scolaires s’envenime, «les maires ne veulent voir personne avant les municipales», décrypte un dirigeant socialiste.
 Au final, c’est à Cluny en Saône-et-Loire, petite commune de 4600 habitants dotée d’un maire divers-gauche qu’Ayrault et Peillon ont rendez-vous vendredi matin pour faire «le point sur les premières avancées issues de la mise en œuvre de la refondation de l’école de la République». L. Br.