Des malfaiteurs ont incendié un bus et ont agressé le chauffeur, jeudi soir dans l'Essonne. Selon le président de la compagnie Tice, il ne s'agit pas de violences urbaines, mais d'un règlement de compte syndical.
Un homme a-t-il failli perdre la vie parce qu’il ne voulait pas faire grève ?
Un bus du réseau Tice, qui dessert l’Essonne, a été incendié jeudi soir au terminal du Coudray-Montceaux, et son chauffeur a été agressé.
La scène a été particulièrement violente.
Vers 21 heures, quatre personnes cagoulées montent à bord du bus 402 de la société Transevry alors que celui-ci arrive au terminal.
Seul le chauffeur est présent.
Les malfaiteurs commencent par poser plusieurs bouteilles de gaz dans le bus et empêche le chauffeur de sortir, avant de le poignarder.
Selon le président de la Tice et maire (UMP) de Courcouronnes, Stéphane Beaudet, la victime ne « doit sa vie sauve qu'à ses stylos accrochés dans sa veste qui ont fait riper la lame ». Il a n’a pas été blessé mais a été hospitalisé « en état de choc ».
Sauf que cette fois, « ce ne sont pas des violences urbaines », est persuadé, Stéphane Beaudet.
La victime appartient en effet à un syndicat qui ne prend pas part à la grève à laquelle participe plusieurs salariés de la compagnie.
« Le Coudray-Montceaux ce n’est pas une commune où on a des violences urbaines, explique sur RMC Stéphane Beaudet.
Ici, il n’y a pas eu de violences crapuleuses pour voler la caisse, c’était vraiment ciblé. Ce conducteur en plus a été caillassé à plusieurs reprises. C’est un chauffeur non-gréviste. Il y a évidemment un soupçon fort qu’il y ait un lien avec ce conflit social ».
Le parquet d'Evry a ouvert une enquête pour "incendie volontaire et violences sur agent d'une entreprise de transport" confiée à la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie d'Evry.
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Un bus du réseau Tice, qui dessert l’Essonne, a été incendié jeudi soir au terminal du Coudray-Montceaux, et son chauffeur a été agressé.
La scène a été particulièrement violente.
Vers 21 heures, quatre personnes cagoulées montent à bord du bus 402 de la société Transevry alors que celui-ci arrive au terminal.
Seul le chauffeur est présent.
Les malfaiteurs commencent par poser plusieurs bouteilles de gaz dans le bus et empêche le chauffeur de sortir, avant de le poignarder.
Selon le président de la Tice et maire (UMP) de Courcouronnes, Stéphane Beaudet, la victime ne « doit sa vie sauve qu'à ses stylos accrochés dans sa veste qui ont fait riper la lame ». Il a n’a pas été blessé mais a été hospitalisé « en état de choc ».
« Fort soupçon de lien avec la grève »
Ce n’est pas la première fois qu’un bus et un chauffeur de la compagnie, qui dessert des quartiers sensibles, est pris pour cible.Sauf que cette fois, « ce ne sont pas des violences urbaines », est persuadé, Stéphane Beaudet.
La victime appartient en effet à un syndicat qui ne prend pas part à la grève à laquelle participe plusieurs salariés de la compagnie.
« Le Coudray-Montceaux ce n’est pas une commune où on a des violences urbaines, explique sur RMC Stéphane Beaudet.
Ici, il n’y a pas eu de violences crapuleuses pour voler la caisse, c’était vraiment ciblé. Ce conducteur en plus a été caillassé à plusieurs reprises. C’est un chauffeur non-gréviste. Il y a évidemment un soupçon fort qu’il y ait un lien avec ce conflit social ».
Le parquet d'Evry a ouvert une enquête pour "incendie volontaire et violences sur agent d'une entreprise de transport" confiée à la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie d'Evry.
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