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samedi 14 septembre 2013

La peine de probation ? Mais elle sévit déjà…

par
     
 
Le vendredi 13 septembre à minuit, la page Facebook de défense du bijoutier de Nice victime d’un braquage et placé en garde à vue pour avoir abattu l’un des deux braqueurs, avait déjà reçu 779 214 soutiens en 24 heures !
 
Cet événement montre à quel point les Français sont excédés par la montée de la criminalité dont il devient chaque jour plus évident qu’elle est encouragée par le discours laxiste de la gauche au pouvoir.
 
Christiane Taubira veut introduire – et elle y réussira si nous ne faisons rien – à éviter la prison à une majorité des délinquants condamnés à moins de 5 ans de prison et à leur appliquer sa « fameuse » peine de probation.
Mais la peine de probation, s’il s’agit de laisser une chance (ou des chances) à un détenu condamné de rentrer dans le droit chemin, tout le monde peut vérifier qu’elle existe déjà !
L’affaire du braquage de Nice en est malheureusement la terrible preuve !
Le Point, dans un article, vient de révéler le passé judiciaire du braqueur abattu à nice, pourtant âgé de seulement 20 ans !
  • Anthony A. avait déjà été condamné à… 14 reprises,
  • Dont 13 fois par le tribunal des mineurs (entre 2006 et 2011),
  • Après son dernier séjour en prison, il est placé sous bracelet électronique jusqu’en août 2013,
  • Cette surveillance avait pris fin 15 jours avant le braquage de Nice.
Cela pose énormément de questions 
  • Cet individu, n’a t-il pas eu suffisamment d’occasions de prendre conscience de ses responsabilités ? 14 condamnations, cela n’est-il pas assez pour cela ?
  • Quand on a été condamné 14 fois, n’est-ce pas suffisant pour être considéré comme dangereux ? Et peut-on être lâché dans la nature sans une surveillance étroite ?
  • En quoi la peine de probation va t-elle améliorer le traitement de ce genre de cas ?
  • Pourquoi le jeune Nicolas de la manif pour tous a t-il pu être condamné à de la prison ferme et faire 23 jours effectif en cellule alors que ce braqueur dangereux courrait toujours ?
  • Quelles seront les conséquences, pour les gens honnêtes, du maintien en liberté de tous ces condamnés à 5 ans de prison ?
  • Combien d’entre-eux « monteront au braquo » ? Combien de bijoutiers y laisseront leur vie ?
Mais, ne comptez pas sur Christiane Taubira pour se poser ce genre de question !
Ce sont des questions de gens honnêtes, ou pire, de victimes… Mais, les victimes, madame Taubira n’en a que faire, trop occupée qu’elle est, à soulager les peines des délinquants !
 
L’encre de ce billet n’est pas sèche que la sentence pour le policier impliqué dans l’accident de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), dans lequel deux adolescents avaient perdu la vie en 2007 vient de tomber : 6 mois de prison avec sursis !
 
Le tribunal reproche à ce policier d’avoir fait un excès de vitesse (64 km/h au lieu de 50).
De leur côté, les deux jeunes utilisaient une moto non destinée à la route, dépourvue de freins et d’éclairage. Ils roulaient  à une vitesse excessive, ne portaient pas de casque et n’avaient pas respecté la priorité à droite !
  »Je ne peux pas requérir en conscience la condamnation de M. Viallet » , avait expliqué lors de l’audience le procureur, Henri Génin, imputant la responsabilité de l’accident au comportement « ahurissant » des deux adolescents.
 
Et pourtant, ce policier a été condamné !
 
Quel est le message caché derrière ce jugement?
La justice a t-elle seulement voulu éviter que les émeutes qui avaient suivi la mort des deux jeunes, reprennent ?
Quand on rapproche ces 3 faits divers malheureux (le braquage de Nice, l’emprisonnement de Nicolas et l’accident de circulation de Villiers-le-Bel), on est frappé du fait que la gravité des faits passent totalement au second plan et que seuls comptent aujourd’hui, les circonstances des faits et surtout l’environnement des agresseurs.
A mon sens, les circonstances doivent moduler la sévérité du jugement mais non devenir le seul critère de celui-ci. Ce n’est pas du tout l’avis de beaucoup de juges !
Voici un extrait d’un discours de Oswald Baudot, du syndicat de la magistrature prononcé devant des jeunes recrues (voir cet ancien article : syndicat de la magistrature, lisez son crédo):
« La loi s´interprète. Elle dira ce que vous voulez qu´elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «  attendus  » du monde, donner raison à l´un ou à l´autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent , que la loi ne vous serve pas d´alibi. »
« La loi dira ce vous voulez qu’elle dise … » Mais c’est terrifiant !

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