La nouvelle direction d’Air France présente ce mercredi un tour de vis social supplémentaire - AFP
La compagnie précise mercredi en Comité central d’entreprise (CCE) l’ampleur et les modalités des nouvelles réductions d’effectif. Au moins 2.500 postes sont concernés, selon les syndicats.
Depuis la mise en place du plan « Transform 2015 », en janvier 2012, plus de 5,000 postes ont déjà été supprimés à Air France.
Ce n’est pas fini. La direction présente un nouveau tour de vis social, en CCE. Plus de la moitié du sureffectif identifié l’année dernière sera concerné.
La compagnie va passer sous le seuil symbolique des 100,000 salariés. Via un plan de départs volontaires, annoncé le 31 juillet.
La compagnie perd de l’argent sur le court et le moyen-courrier. Pensée comme une riposte aux compagnies low cost, ses bases en province – Nice, Marseille, Toulouse – coûtent cher.
Air France réfléchit donc à faire marche arrière : rapatrier une partie des effectifs à Paris. Enfin, pour faire baisser la facture des escales les plus coûteuses, la compagnie pourrait recourir à la sous-traitance.
Air France réfléchit donc à faire marche arrière : rapatrier une partie des effectifs à Paris. Enfin, pour faire baisser la facture des escales les plus coûteuses, la compagnie pourrait recourir à la sous-traitance.
Objectif de la cure d’austérité : économiser 2 milliards d’euros en 3 ans. Le tout, sous le regard attentif des syndicats, et de l’Etat – actionnaire à hauteur de 15,9% de la compagnie – qui suit de près le dossier.
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