Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Les « mamamouchis », généralement, pour ne pas dire presque tout le temps, ne brillent pas par l’originalité de leurs pensées toujours convenues et nécessairement dans le spectre « moyen » de la « moyenne » souhaitée et admise par le système dont ils ne sont que des serviteurs extrêmement bien payés.
Être un « mamamouchi », c’est être un servile collaborateur.
Un « salarié » presque comme les autres.
C’est le prix de la paye et de la compromission qui change.
On est « meilleur », ce qui veut dire que l’on a nettement moins de problèmes moraux quand le chèque comporte plusieurs zéros.
Dans ce monde affligeant qu’est celui de la politique ou des « grands patrons », qui n’ont rien de grand et ne raisonnent plus qu’en management de la peur et par la peur pour l’asservissement total de tous les salariés qui leur sont confiés, une exception assez remarquable est à noter.
C’est le patron de PSA, Carlos Tavares, qui a eu le courage immense et l’honnêteté intellectuelle de tenir des propos très critiques sur la pertinence de la voiture électrique.
La transition énergétique est une vaste fumisterie.
Nos aimables politiciens se lancent dans une voie qui nous mène à un mur ou à un précipice.
Il n’est en aucun possible, ni souhaitable en termes environnementaux, d’équiper tous les possesseurs de véhicules thermiques classiques par des véhicules électriques.
Cela ne peut pas fonctionner.
Laissons la parole à Carlos Tavares, le patron de PSA.
Carlos Tavares, président de PSA, propos critiques sur la voiture électrique…
Voici comment le journaliste vient relativiser et amoindrir la portée des propos de Carlos Tavares.
N’oublions jamais que quand tout le monde pense pareil, plus personne ne pense.
« Le monde est fou.
Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge ? »
« Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?
Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?
Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?
Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. »
« […] On est en train d’évoluer d’un monde où la technologie était neutre vers un monde où on nous instruit d’aller dans la direction du véhicule électrique. […]
Simplement, si on nous donne l’instruction de faire des véhicules électriques, il faut aussi que les administrations et les autorités […] assument la responsabilité scientifique du fait qu’ils nous ont instruits de faire des véhicules électriques. »
Depuis cette intervention, Carlos Tavares a réitéré à plusieurs reprises son scepticisme, notamment le 1er septembre dernier, comme le rapportait alors Ouest-France : « L’alerte que j’ai voulu donner il y a quelques mois est qu’il n’y a pas […] d’études d’impact, ni d’études à 360 degrés de ce que signifie une mobilité 100 % électrique. Les gouvernements et les responsables politiques de l’Union européenne sont en train de prendre la responsabilité scientifique du choix de la technologie. »
Les propos hallucinants sur les autres dirigeants qui sont plus légalistes !
« Avis sincère ou effet d’annonce ? Difficile de trancher, selon Florence Lagarde : «C’est un peu inattendu, car il est le seul dirigeant de constructeur automobile à tenir ce discours anti-électrique et anti-réglementation, les autres sont plus légalistes et moins dans l’avis personnel. […]
C’est peut-être réellement ce qu’il pense, car il en est persuadé, mais ça peut aussi être une posture alarmiste pour frapper les esprits.» »
Vous rendez-vous compte du niveau d’incapacité collective de penser dans laquelle nous sommes tombés ?
Si un individu, et il s’agit tout de même du patron de l’un de nos plus gros groupes, émet des « réserves » somme toute très « polies », on indique implicitement qu’il n’est pas « légaliste ».
Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que Carlos Tavares est un révisionniste climatique. Certainement. Il doit bien être aussi un « phobe ». Oui, c’est ça , c’est un « électricophobe ».
Je pense même que pour dire des choses pareilles, il doit être un peu fasciste et raciste…
Avec un prénom comme Carlos, je suis persuadé que c’est un raciste anti-électrique.
Encenser la diversité c’est très bien, mais cela implique aussi… une diversité de pensée, et les sociétés ne se développent et ne s’épanouissent que lorsque les opinions peuvent s’exprimer.
Bravo donc au courageux Tavares pour sa liberté de ton précieuse dans ce secteur, où il n’est plus autorisé de penser.
Le réchauffement climatique ne se discute pas.
La politique écologiste ne se discute pas.
La politique nucléaire de la France ne se discute pas.
La transition énergétique ne se discute pas…
La fiscalité ne se discute pas.
Quoique pour ce dernier point, les prochaines semaines pourraient bien faire évoluer les choses.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Bravo à ce Monsieur ,il à parfaitement raison,nos véhicules (electriques) ,ressemblerons au petits véhicules radiocommandés que nous achetons pour nos enfants (et pour nous faire plaisir )ils tomberons rapidement en désuétude,car en panne de batterie,et partirons à la casse car ,"batteries trop chère !!!!
RépondreSupprimerL'electrique est une voie mais qui ne doit pas rester l'unique voie d'avenir, parce qu'inadapté pour beaucoup de concitoyens roulant beaucoup, inadapté par rapport à notre réseau électrique, polluant à cause des batteries recyclage et extraction des métaux rares !
RépondreSupprimerPourquoi ne pas favoriser l'E85 certes non neutre mais certainement pas moins que l'electrique
L'énergie idéale, celle qui ne coûterait rien aux utilisateurs, est l'énergie magnétique, elle fonctionne, déjà prête au japon, elle a pourtant été interdite en France pour ne pas contrarier les exploiteurs pétroliers et continuer à polluer en toute impunité avec des carburants pollueurs de plus en plus chers. je pense que le problème n'est pas l'absence de technologie, mais la présence d'un capitalisme destructeur qui ne vit que pour engranger de l'argent.
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