Crédit : Lengadoc Info
Jordi Vives 27 novembre 2018
Montpellier (Lengadoc-info.com)
Le préfet de police de Paris a trouvé la parade infaillible aux dégradations et violences qui ont émaillées la manifestation des Gilets Jaunes ce samedi à Paris, il faut dissoudre les groupes d’extrême droite !
Problème, selon les rapports de police, les casseurs interpellés samedi seraient plutôt connus pour être des militants… d’extrême gauche !
Le gouvernement incite l’extrême gauche à casser la dynamique des Gilets Jaunes
Une centaine de personnes ont été interpellées ce samedi en marge de la manifestation des Gilets Jaunes ce samedi à Paris.
Parmi ces individus on retrouve, selon les rapports de police, deux groupes : celui des « suiveurs » et celui des « leaders ».
Les premiers sont des personnes inconnues des services de police, des Gilets Jaunes « pur jus » qui manifestent (certains pour la première fois) contre la politique de Macron.
Les autres seraient, en revanche, bien connus.
Activistes d’extrême gauche, militants anarchistes, ils se sont radicalisés au cours des manifestations contre la loi travail de 2016 et les manifestations syndicales et étudiantes du printemps dernier. Rarement inquiétés par la justice, ils font preuve d’une grande violence, notamment envers les forces de l’ordre.
Pour faire face à cette violence d’extrême gauche l’Etat a trouvé une solution très originale : dissoudre les groupes « d’extrême droite » !
En effet, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a annoncé que « ces groupes d’ultra-droite font l’objet (…) de toute l’attention des services centraux et il n’est pas exclu qu’interviennent des décisions de dissolution de tel ou tel groupe ».
Une belle façon d’inciter les militants d’extrême gauche à intensifier leurs dégradations et leurs violences à Paris mais aussi en région.
En effet, à Montpellier, certains casseurs des manifestations étudiantes du printemps dernier ont été aperçus au milieu des Gilets Jaunes.
Diabolisation et division, la stratégie du gouvernement
Face à ce mouvement populaire, spontané et patriote que sont les Gilets Jaunes, le gouvernement a opté pour une stratégie de diabolisation.
Ainsi, le ministre Gérald Darmanin n’a pas hésité à qualifier les gilets jaunes de « peste brune ». Emmanuel Macron à lui même qualifié ce mouvement de « poujadisme contemporain ».
Suivant cette logique de diabolisation, on comprend pourquoi certains casseurs ont pu se déplacer librement samedi comme l’a rapporté la journaliste Charlotte d’Ornelas.
En facilitant l’action des casseurs et en pointant du doigt la mouvance patriote, le gouvernement vise à diviser le mouvement des Gilets Jaunes en fragilisant l’Union Sacrée politique qui a permis, jusqu’à présent, de rassembler à la fois des gens de droite, de gauche et des apolitiques.
Photos : Lengadoc Info
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