par 13 Mai 2024 |
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Notre ministre de l’économie est une vedette. Un as de la vision stratégique et du long terme.
Que dis-je, un Mozart de la « finansse » avec deux s à ce niveau-là de compétence c’est impressionnant.
Bruno veut donc électrifier à marche forcée notre parc de véhicules parce que vous comprenez « persister dans le véhicule thermique, comme le proposent certaines formations politiques, c’est être pieds et poings liés » avec « les pays producteurs de pétrole ».
Hahahahahahahahahaha.
Bruno Le Maire a réaffirmé lundi le «choix résolu de la voiture électrique» pour l'industrie française. «Continuer à développer le thermique, c'est la meilleure façon de prendre un train de retard et de servir les intérêts étrangers», a-t-il ajouté.
— Le Figaro (@Le_Figaro) May 6, 2024
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Mon brave Bruno, le problème pour vous paraphraser, c’est que « persister dans le véhicule électrique c’est être pieds et poings liés avec la… Chine » !
D’ailleurs les voitures chinoises s’entassent dans les ports, en Chine comme en Europe et c’est une « guerre des prix ».
Si nous n’acceptons pas les voitures chinoises, alors Pékin qui est devenue notre usine pourra choisir dans une palette immense de rétorsions. Au choix, plus d’habit ou plus de godasses ou plus d’ordinateur ou pas de puces, ou pas de batterie.
Bref, c’est la Chine qui nous tient parce que nous nous sommes nous mêmes passés la corde au cou grâce à des vedettes comme Bruno !
Les ports de Belgique débordent de voitures électriques chinoises : « On en a désormais qui stationnent ici pendant un an, un an et demi parfois » https://t.co/d1KC9xSN8u
— Dominique Seux (@dseux) April 26, 2024
Notre bon Bruno, notre lumière de Bercy, notre as du volant (pas selon les cyclistes) vient donc de tomber de Charybde en Scylla… de la dépendance au pétrole à la dépendance à la Chine sans se rendre compte qu’il était en train, avec ses collègues européens, de flinguer toute l’industrie automobile du vieux continent.
Un résultat qui sera brillant, à l’image de la réussite de la mise à genoux de l’économie russe.
Charles SANNAT
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