Pendant que le Président français échafaude des plans avec ses chefs d’état-major en vue de déployer des troupes en Ukraine, le Wall Street Journal nous apprend que l’Europe est la cible d’une nouvelle menace terroriste émanant non seulement de l’État islamique mais aussi en lien avec le conflit au Moyen-Orient, de l’Iran et de ses mandataires palestiniens et libanais.
Un des aspects les plus inquiétants tient au fait que ces derniers profitent apparemment des filières migratoires hors de contrôle pour s’infiltrer, comme l’avait fait l’État islamique en 2015. Plusieurs attaques terroristes ont été récemment déjouées en Europe, impliquant des individus se faisant passer pour des réfugiés, ont indiqué des sources sécuritaires européennes au quotidien américain.
La menace est à la fois intérieure et extérieure dans la mesure où les groupes djihadistes prennent appui sur des organisations européennes qui leur sont proches. « Jusqu’à présent, le Hamas et le Hezbollah ont utilisé l’Europe comme plaque tournante de collecte de fonds et comme lieu sûr pour leurs militants », indique le Wall Street Journal. Plusieurs opérations policières ont cependant démontré « que ces groupes se tournent désormais vers des complots d’assassinats et de sabotages en Europe, dirigés principalement contre des cibles juives et israéliennes ».
D’après les responsables de la sécurité de plusieurs pays européens, le Hamas et le Hezbollah intensifient actuellement leur propagande afin d’obtenir des dons et de recruter, mais aussi dans le but d’encourager les manifestations contre la guerre à Gaza dans les villes européennes.
Plusieurs affaires qui alertent
En décembre dernier, des membres présumés du Hamas suspectés de préparer des attaques terroristes ont été arrêtés en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas. Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien avait alors déclaré que ces opérations mettaient « au jour l’expansion des infrastructures du Hamas en Europe ».
Lundi dernier, c’est en Italie que trois Palestiniens ont été arrêtés. Ils appartiendraient à une cellule des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un groupe terroriste lié au Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. « Les suspects se sont livrés à du prosélytisme et à de la propagande [...] et ont planifié des attaques, y compris des attentats-suicides, contre des cibles civiles et militaires en territoire étranger », a indiqué la police italienne.
La France est, elle aussi, particulièrement vulnérable, comme le notait, en décembre dernier, le même Wall Street Journal qui alertait déjà sur l’augmentation du risque terroriste en Europe. « Une préoccupation majeure des autorités concerne les centaines d'islamistes qui ont été libérés de prison, ces dernières années, après avoir été reconnus coupables de terrorisme lors de l’ascension de l'État islamique, il y a une dizaine d'années », notait le quotidien américain.
Cette semaine, cependant, c’est bien de la Russie qu'il était à nouveau question à l’Assemblée nationale, et contre elle, le Premier ministre Gabriel Attal l’a répété, la France n’exclut « par principe aucune option ». Malheureusement pour nous, contre la France et l’Europe, les terroristes djihadistes et leurs soutiens locaux n’excluent, eux non plus, aucune option.
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