Introduction de l’auteur
En tant qu’auteur, je me suis engagé à soutenir « la valeur de la vie humaine », dans le cadre du processus de « criminalisation de la guerre », tout en soutenant la « coexistence pacifique » entre États-nations, et de manière plus fondamentale « l’avenir de l’humanité » qui dans la conjoncture actuelle est menacé par la guerre nucléaire.
J’ai commencé ma recherche sur la guerre nucléaire il y a plus de 10 ans, en me concentrant sur ses dimensions historiques, stratégiques et géopolitiques, ainsi que sur la criminalité sous-jacente en tant qu’instrument pour la mise en œuvre de ce qu’on devrait désigner comme étant un acte de « génocide à grande échelle ».
Ce qui qui suit est l’histoire de la guerre nucléaire : une succession de plans de guerre nucléaire américains remontant au Projet Manhattan et au bombardement d’Hiroshima et Nagasaki en août 1945.
Inconnu du grand public, le premier plan américain d’attaque nucléaire contre l’Union soviétique a été formulé par le Département de la guerre (US War Department) le 15 septembre 1945, alors que les États-Unis et l’Union soviétique étaient alliés.
Il y a un élément de délire politique et de paranoïa dans la politique étrangère américaine. Le scénario de l’apocalypse fait partie des plans du Pentagone depuis plus de 70 ans.
De nombreux plans de guerre nucléaire américains ont été élaborés dès le début, à commencer par l’étude sur les besoins en armes atomiques du Strategic Air Command SAC de 1956 (« The 1956 Strategic Air Command SAC Atomic Weapons Requirements Study » déclassifié en décembre 2015) qui consistait à cibler 1200 zones urbaines en Union soviétique, en Europe de l’Est et en Chine.
Une grande partie de ce qui est présenté dans cet article fait l’objet d’une censure médiatique. Soit ces informations sont banalisées (comparées avec désinvolture aux dangers imminents du CO2), soit elles ne sont pas diffusées.
L’utilisation d’armes nucléaires dans le contexte actuel mènerait inévitablement à une escalade et à la fin de l’humanité telle que nous la connaissons.
Réfléchissez : cela n’équivaut-il pas à la planification d’un génocide d’une ampleur sans précédent, non seulement contre la Russie ou la Chine, mais aussi, inévitablement, contre l’humanité dans son ensemble ?
Chers lecteurs et lectrices, veuillez diffuser ce texte et partager cet article avec vos amis et collègues.
Ce qu’il faut, c’est briser le consensus politique sur l’utilisation des armes nucléaires.
Ce n’est pas un « mouvement de protestation » dont on a besoin, c’est un mouvement populaire de grande ampleur à l’ échelle planétaire qui remet en question la légitimité de la classe politique (décideurs de haut niveau incluant les élites financières) qui considèrent sans fondement qu’on peut « gagner une guerre nucléaire ».
Michel Chossudovsky, Global Research, Centre de recherche sur la Mondialisation, le31 janvier 2023
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« Minuit moins 90 secondes » selon l’horloge de l’apocalypse. Les lauréats du prix Nobel de la paix accusent avec désinvolture la Russie, sans rappeler l’histoire de la guerre nucléaire, sans parler du programme de 1,3 billion de dollars de Joe Biden pour développer des « armes nucléaires préventives « plus faciles à utiliser », « de faible intensité », à utiliser sur une « en première frappe » contre les États nucléaires et non nucléaires comme moyen d' »autodéfense.
Rappelons l’histoire du « scénario apocalyptique » qui faisait partie du projet américain de Manhattan lancé en 1939 avec l’appui de la Grande-Bretagne et du Canada.
Le projet Manhattan était un plan secret pour développer la bombe atomique coordonné par le département de la guerre des États-Unis, dirigée (1941) par le lieutenant-général Leslie Groves.
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