Après le massacre de Lola et le scandale des OQTF, l’affaire de l’Ocean Viking vient à nouveau unir les droites dans leur combat politique.
Le scandale est d’autant plus grand que, pendant que nos compatriotes subissent de plein fouet l’inflation et que certains devront choisir entre se nourrir, se chauffer ou se déplacer, BFM TV révélait que « les migrants [seraient] accueillis dans un village vacances de la presqu'île de Giens ».
Si cette information était avérée, les réfugiés seraient installés dans le club Belambra récemment rénové, aux frais du contribuable, dans des logements « nichés dans un jardin méditerranéen de 15 hectares ». Mais Nice-Matin annonce de son côté qu'ils seront accueillis au CCAS de Giens, une version sans doute plus crédible.
En acceptant pour la première fois qu’un bateau débarque des migrants dans un port français, @EmmanuelMacron lance un signal dramatique de laxisme.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) November 10, 2022
Avec cette décision, il ne peut plus faire croire à personne qu’il souhaite mettre fin à l’immigration massive et anarchique.
Quoi qu'il en soit, la droite est unanime pour dénoncer cet appel d’air. Sur Twitter, Marine Le Pen réagit : « En acceptant pour la première fois qu’un bateau débarque des migrants dans un port français, Emmanuel Macron lance un signal dramatique de laxisme. Avec cette décision, il ne peut plus faire croire à personne qu’il souhaite mettre fin à l’immigration massive et anarchique. » Le nouveau président du Rassemblement national lui emboîte le pas et rappelle que « l’ancien patron de Frontex, M. Leggeri, a été débarqué par la Commission européenne parce qu’il faisait son boulot en refoulant les migrants.
Or, envoyer un message de fermeté à ceux qui veulent tenter de traverser la Méditerranée, c’est aussi protéger la sécurité des Français. ». Pour Jordan Bardella, « l’accueil de l’Ocean Viking est un symbole de l’effondrement de l’État : la politique d’immigration de la France ne se décide plus depuis le ministère de l’Intérieur à Paris, mais depuis la mer par les ONG. Avec nous, ce bateau n’aurait pas accosté sur les côtes françaises. »L’ancien patron de Frontex, M. Leggeri, a été débarqué par la Commission européenne parce qu’il faisait son boulot en refoulant les migrants. Or, envoyer un message de fermeté à ceux qui veulent tenter de traverser la Méditerranée, c’est aussi protéger la sécurité des Français. pic.twitter.com/RXNUKzkmWN
— Jordan Bardella (@J_Bardella) November 10, 2022
Éric Zemmour, Marion Maréchal, Guillaume Peltier et Nicolas Bay ne sont pas en reste et se sont rendus à Toulon, ce vendredi matin. Pour « faire entendre la voix des Français qui refusent la submersion migratoire », témoigne le président de Reconquête. Devant les caméras de CNews, l’ex-candidat aux présidentielles a déclaré : « Il y aura un avant et un après de ce bateau, l’Océan Viking. Pour la première fois, la France ouvre ses ports à un bateau de migrants […] C’est une terrible nouvelle pour la France. »
De nombreux électeurs rêvaient de l’union des droites. Si elle n’est pas à l’ordre du jour, les voix s’élèvent pourtant à l’unisson contre le laxisme de Gérald Darmanin et Emmanuel Macron ; les LR adoptent le même ton que le RN et Reconquête. Pour Bruno Retailleau, « en acceptant que l’Ocean Viking accoste à Toulon, le gouvernement détourne le droit de sauvetage en droit de passage. La fermeté migratoire affichée par Gérald Darmanin est un leurre : on assiste en réalité à un vrai laxisme et à une fausse générosité. » Éric Ciotti estime que « les bateaux doivent être renvoyés vers la Tunisie ou vers les côtes libyennes. Il faut sauver des vies mais c’est à l’Europe de le faire, pas à des associations politisées financées par Madame Hidalgo. » Même Aurélien Pradié, que son camp soupçonne d’être trop à gauche et qui se définit comme issu de la « droite sociale » (Le Monde), met la barre à droite toute, tweetant : « La politique migratoire ne peut plus se bricoler au milieu de la Méditerranée. L’Ocean Viking dit tout de la perte de contrôle de la France et de l’Europe. Une seule solution crédible et d’urgence : la création de hotspots tampons sur plusieurs îles. Hors de nos frontières. »
Une autre « droite », en revanche, a brillé par son silence sur ce dossier : on notera l'absence de réaction (à l'heure d'écrire ces lignes) de l’ex-candidate des Républicains, qu'Éric Zemmour avait surnommée Madame 20 h 02. Face au réel, la droite, la vraie, serait-elle en train de renouer avec son identité ? Qu'à cela ne tienne, il ne faudra pas attendre longtemps avant d'entendre les accusations de récupération et les sommations au silence...
Peut être que si il n'avait pas renverser ,le régime Libyen et assassiner son leader ,qui avait dit et annoncé qu'il était et resterait le dernier rempart de L'Afrique pour L'Europe, bien entendu à tort ou à raison ?
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