La Pologne, dirigée par les conservateurs de Droit et Justice (PiS), adopte un bouclier anti-inflation qui consiste en une baisse de la TVA, réduite à 5 % sur l’électricité et à 0 % sur le gaz, le chauffage et certains produits alimentaires. De plus, le gouvernement négocie avec l’Union européenne une autorisation de diminuer la TVA sur le carburant.
En Hongrie, afin de protéger les familles et les personnes les plus modestes face à ce phénomène, le gouvernement conservateur du Premier ministre Fidesz Viktor Orbán décide que la farine de blé, l’huile de tournesol, le sucre, le lait de vache, le blanc de poulet et le jambon retrouveront, au tout début du mois de février 2022, leur prix du 15 octobre 2021. En novembre 2021, il a bloqué le prix de l’essence à 480 forints, soit 1,45 euro.
La forte reprise économique que connaît le pays permet au gouvernement de prendre des mesures sociales. Ainsi, en 2022, les parents avec enfant récupèrent leurs impôts sur le revenu payés en 2021. Toute personne avec enfant recevant des allocations familiales y a droit, y compris les partenaires non mariés vivant sous le même toit.
Le moratoire sur le crédit, introduit en mars 2020 afin de soutenir les particuliers et les entreprises face à la pandémie virale, voit sa validité prolongée jusqu’au 30 juin 2022.
Les jeunes de moins de 25 ans sont, à l’instar des mesures en la matière en vigueur en Pologne, dispensés, à partir du 1er janvier 2022, d’impôts sur l’argent qu’ils gagnent. Leur revenu est ainsi augmenté de 22 %, ce qui leur donne une flexibilité financière accrue et leur permet d’envisager plus sereinement de fonder une famille.
Depuis le début 2022, le salaire minimum est porté à 200.000 forints, soit 550 euros, et le salaire minimum garanti à 260.000 forints, soir 720 euros. Pour les retraités, le treizième mois voit le jour et doit être payé en février.
Alors qu’en 2021, le montant des pensions a été augmenté de 6 %, il est depuis le 1er janvier accru de 5 % supplémentaires.
De plus, une baisse d’impôts de 2,1 milliards d’euros ainsi qu’une augmentation de 10 à 30 % des salaires dans le secteur public sont appliquées.
Les élections législatives devant se tenir le dimanche 3 avril prochain, Viktor Orbán et son gouvernement se voient accusés par la presse internationale de prendre ces mesures dans le seul but d’emporter le scrutin, dont le résultat pourrait être serré.
En effet, l’opposition unie, constituée de six partis de diverses tendances – socialisme, libéralisme, écologie, ex-nationalisme radical recyclé dans le conservatisme -, dont le candidat au poste de Premier ministre est Péter Márki-Zay, maire de Hódmezővásárhely, conservateur, chrétien, européiste, père de sept enfants et favorable au mariage homosexuel, ne part pas battue d’avance et pourrait même gagner le scrutin.
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