Malgré la découverte récente de ce variant, les médias se sont empressés de parler du B.1.640.2 détecté au sud de la France par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, chez un individu revenu du Cameroun.
Les chercheurs de l’IHU ont déjà publié un article sur medRxiv, qui attend sa revue par les pairs, « mais qui a un résultat qui peut être intéressant », selon le Professeur Yap Boum.
Au Cameroun, on mobilise les moyens afin d’obtenir rapidement des séquences locales et savoir si le virus IHU circule réellement dans le pays.
Toutefois, le Pr Yap Boum, en qualité d’épidémiologiste, tient à préciser les limites d’un tel processus à un stade aussi précoce « On a encore besoin d’avoir des confirmations. On espère que dans les semaines à venir, on pourra avoir la confirmation des variants en circulation au Cameroun. C’est une question de patience, dans quelques jours, on pourra avoir plus de précisions. »
En outre, il est encore difficile de se prononcer définitivement sur les différents symptômes que le variant occasionne. En effet, on parle de “variant” lorsque le virus passe par plusieurs mutations. En ce sens, le fait de retrouver sa présence chez une seule personne ne permet pas de l’étudier ni de savoir s’il engendre une forme sévère ou non. En sens inverse, l’IHU de Marseille est l’un des lieux dans le monde où l’on a fait le plus de recherche sur le COVID-19. Et on y est en mesure de comparer ce variant à ses prédécesseurs.
L’Organisation mondiale de la santé parle d’un “variant sous surveillance”. Ses experts ont également indiqué que plusieurs souches continuent d’apparaître, mais cela ne signifie pas qu’elles seront plus dangereuses que les souches précédentes.
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