Le gouvernement britannique a refusé de divulguer tout détail sur le tout premier décès d’une personne infectée par le variant Omicron, ce qui a conduit un professeur à affirmer que la personne est probablement morte avec Omicron et non à cause de lui.
Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a révélé hier la nouvelle de ce décès, qui est apparemment le premier de ce type dans le monde, ce qui a suscité une nouvelle vague d’alarmisme médiatique sur le variant Omicron.
Cependant, lorsqu’on lui a demandé de fournir des informations essentielles sur l’âge, l’état de santé et le statut vaccinal de la victime, le gouvernement a refusé de le faire, invoquant la confidentialité des patients.
Le gouvernement a refusé de préciser si Omicron était la cause première du décès ou si une personne souffrant déjà de multiples comorbidités est simplement morte à cause d’Omicron.
Cela a incité le professeur de médecine et oncologue consultant Karol Sikora à accuser cette situation de provoquer une « alarme inutile ».
« Ont-ils été hospitalisés pour Covid ou étaient-ils là parce qu’ils avaient été écrasés par un bus ? », a-t-il demandé.
« Ont-ils eu une dose de rappel ? Sont-ils âgés ? », a-t-il ajouté, notant que l’âge moyen d’une personne qui meurt du COVID est de 82,5 ans.
« Il y a toutes sortes de nuances dans cette affaire, et on ne nous donne pas les informations appropriées. Aucun détail n’a été divulgué, je soupçonne que c’est juste un vieux garçon qui a été testé positif, il est peut-être mort dans son sommeil ou d’une crise cardiaque, qui sait ? ».
« Je soupçonne qu’il s’agit d’un décès, ce qui est malheureux, mais qui est dû à quelque chose d’autre, et il se trouve qu’il est positif au Covid ; c’est pourquoi ils ne font pas grand bruit sur le fait qu’ils soient vaccinés ou non », conclut Sikora.
Comme le rapporte le Daily Mail, les détails clés concernant le décès lié à Omicron sont remarquables par leur absence.
« (Boris) Johnson n’a pas révélé l’âge de la personne décédée, ni si elle avait des problèmes de santé sous-jacents, qui la rendaient vulnérable, ni si Omicron était la cause principale de son décès ou un facteur secondaire. »
Cependant, Boris Johnson s’est par la suite emparé de ce décès pour tenter de rejeter les rapports d’Afrique du Sud selon lesquels le variant est « bénin » et pourrait même être une bonne chose s’il déplace complètement le delta.
Il a également révélé que « la plupart » des patients des hôpitaux britanniques ayant contracté Omicron sont des double vaccinés.
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