Mes chères impertinentes, chers impertinents,
A la fin de la partie nous compterons les morts et les dégâts économiques et l’avenir nous dira ce qu’il en aura été.
Il n’y a que les historiens qui pourront avoir le confort de se dire « c’était évident que c’était grave », ou « c’était évident que ce n’était qu’une grippette ».
Nous sommes confrontés au monde VICA pour volatil, incertain, complexe et ambiguë.
C’est dans ce contexte, mâtiné de mensonges, de propagande, de communication faussée, que nous devons prendre des décisions.
Un des grands principes, qui doit présider à vos décisions, est de tenter de toujours décider des choses « non définitives », qui vous permettent de revenir en arrière si votre décision est eronnée.
Il faut également essayer de prendre des décisions du type face je gagne, pile, je ne perds rien.
Je vous donne un exemple.
Si vous achetez un sac de riz à un euro (je ne fais pas de fixation sur le sac de riz, c’est une métaphore, une image, les boîtes de raviolis c’est bien aussi ! ), quel risque prenez-vous ?
D’acheter maintenant un sachet de riz qui se conservera 10 ans si vous le stockez au sec ?
Côté pile vous ne perdrez rien ou si peu.
Côté face vous gagnez à manger s’il y a disette, pénurie, rationnement ou confinement.
C’est donc ce type de décisions que vous devez toujours privilégier.
Maintenant je voulais partager avec vous quelques réflexions sur ce qui allait se passer économiquement parlant.
Je laisse d’abord la parole à Nicolas Doze.
Ca vaut comme source puisqu’il est habilité et agréé par les pouvoirs mamamouchesques et dûment autorisé à délivrer la bonne parole économique.
Bon en gros, cela va être la merde pour résumer trivialement son analyse certes plus finement amenée.
Mais cela veut dire quoi ?
Voilà une liste de conséquences concrètes et non exhaustives.
Elles ne sont pas non plus certaines… mais possibles !!
Les hôtels sont vides. Les compagnies aériennes à l’arrêt.
Les salles de spectacles fermées.
Les cinémas ? Fermés aussi, et de vous à moi vous n’irez pas vous enfermer à côté d’un type qui tousse pendant une heure et demi même si c’est pour Mission impossible 27 ou James Bond 87.
Les restaurants se videront et du chef aux serveurs tout le monde se tournera les pouces.
Pour toutes ces activités il y a des salariés… qui vont aller au chômage technique et partiel.
Pour toutes ces activités il y a des crédits bancaires qui ne seront pas remboursés.
Lorsque l’épidémie atteindra son paroxysme, comme l’a déclaré la porte parole du gouvernement
« La France ne va pas s’arrêter »… mais nous on n’ira pas travailler !
De deux choses l’une.
Soit le coronavirus est une grippette, et tout cela accouchera d’une souris, la France ne s’arrêtera pas parce que jamais la France ne s’arrête pour une grippette même pas pour celle de 2009 dite du H1N1, et ce sera une excellente nouvelle.
Soit, ce n’est pas une grippette, mais un virus nettement plus grave, et quand les bobos en trottinette, ce qui n’exclut pas le vélib, verront d’autres bobos s’effondrer dans les rues comme à Wuhan depuis janvier, comme en Iran aujourd’hui et comme à New-York hier, il se pourrait qu’il se trouve nettement moins de volontaires pour aller remplir des cases de tableurs Excel à la con, et bien peu de monde pour trouver sa fonction « essentielle ».
La France ne va donc pas s’arrêter, mais elle pourrait ralentir considérablement, en dehors même des consignes de nos aimables mamamouchis, qui n’ont pas prévu de fermer toutes les écoles… A voir. L’Italie venant de fermer les siennes, il faudra à un moment avoir une politique claire de lutte contre la maladie, car le coup des masques qui ne servent à rien alors que le virus est aussi « airborne » ce qui veut dire aéroporté selon l’OMS c’est douteux.
Le coup des musées toujours ouverts c’est douteux.
Le coup des salles de spectacles fermées mais les transports en communs ouverts c’est douteux.
En Chine on arrête ceux qui ne portent pas de masques.
En France on demande à ne pas porter de masque, ce qui masque… l’absence de masque.
Bref, ce genre d’incohérence n’est en aucun cas un problème si tout cela n’est qu’une grippette faisant mourir quelques anciens.
Ce sera en revanche un sacré problème si les gens ont été carabistouillés sur la gravité de la bestiole appelée Covid19.
Si c’est grave, le ralentissement sera mondial, très prononcé.
Beaucoup de gens vont perdre leur travail ou expérimenter le chômage partiel car je pense que le dispositif de chômage technique sera étendu et facilité pour toutes les entreprises dans la mesure où il va falloir sauvegarder les capacités productives et nos possibilités de rebond pour la sortie de crise.
Ceux qui fabriquent des avions ne vont pas en fabriquer encore très longtemps.
Les banquiers ne vont pas banquer très longtemps car quand les clients ne peuvent plus rembourser les crédits, les banques ne peuvent plus payer les salariés.
La banque centrale paiera.
Il y a peu de risque de faillite bancaire mais un fort risque de chômage technique.
La restauration sera également particulièrement touchée, car cela est un « loisir » non obligatoire.
Ce qu’il faut prendre en considération à mon sens c’est qu’il faudra que le pays ralentisse suffisamment fortement pour ralentir l’épidémie pour qu’elle ne sature pas notre système de santé et les capacités de soins intensifs. On vous dit que ce n’est rien, que dans 80 % des cas c’est bénin… il reste 20 % tout de même !
20 % de 10 millions cela fait 2 millions… et 6 % en soins intensifs de 2 millions cela fait 120 000 personnes.
C’est à ce prix que le taux de mortalité c’est « que » de 3.4 % et pas proche des 10 %.
Le problème c’est que nous n’avons qu’environ 5 000 lits de soins intensifs qui sont déjà avec un taux d’occupation de 80 à 90 % en temps normal parce que tous les jours, on fait des AVC, des infarctus, et autres embolies sans oublier les accidents de toutes sortes.
Lorsque partout on parle d’actualiser et d’activer les plans de continuité des entreprises c’est que le feu approche.
Préparez donc vos économies, faites vos comptes.
Mobilisez éventuellement votre épargne. Si vous avez beaucoup de cash et aussi des crédits, évaluer la possibilité de rembourser par anticipation pour ne pas vous retrouver dans une situation délicate.
Le Docteur Tedros l’a déclaré officiellement.
« Nous entrons en terre inconnue ».
Je n’ai aucune certitude, aucun a priori face à cette crise, qui est déjà majeure.
Nous devons tout faire pour retarder et amoindrir les effets de l’épidémie et nous pouvons réussir si nous prenons les bonnes décisions, et les bonnes décisions coûteront cher !
Encore une fois, nous devons sans hésiter sacrifier l’économie pour sauver les hommes, car il n’y a pas d’économie… sans humains vivants appelés accessoirement consommateurs !
Pour la suite, et parce qu’il faut bien avoir un peu d’humour même quand la situation est grave, « qui vivra, véran »….
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Cela fait deux mois maintenant, enfin presque, que je suis avec une attention soutenue cette crise sanitaire qui, dès le départ, avait tous les attributs d’un cygne noir, toutes les caractérisques d’une crise majeure.
A la fin de la partie nous compterons les morts et les dégâts économiques et l’avenir nous dira ce qu’il en aura été.
Il n’y a que les historiens qui pourront avoir le confort de se dire « c’était évident que c’était grave », ou « c’était évident que ce n’était qu’une grippette ».
Nous sommes confrontés au monde VICA pour volatil, incertain, complexe et ambiguë.
C’est dans ce contexte, mâtiné de mensonges, de propagande, de communication faussée, que nous devons prendre des décisions.
Un des grands principes, qui doit présider à vos décisions, est de tenter de toujours décider des choses « non définitives », qui vous permettent de revenir en arrière si votre décision est eronnée.
Il faut également essayer de prendre des décisions du type face je gagne, pile, je ne perds rien.
Je vous donne un exemple.
Si vous achetez un sac de riz à un euro (je ne fais pas de fixation sur le sac de riz, c’est une métaphore, une image, les boîtes de raviolis c’est bien aussi ! ), quel risque prenez-vous ?
D’acheter maintenant un sachet de riz qui se conservera 10 ans si vous le stockez au sec ?
Côté pile vous ne perdrez rien ou si peu.
Côté face vous gagnez à manger s’il y a disette, pénurie, rationnement ou confinement.
C’est donc ce type de décisions que vous devez toujours privilégier.
Maintenant je voulais partager avec vous quelques réflexions sur ce qui allait se passer économiquement parlant.
Je laisse d’abord la parole à Nicolas Doze.
Ca vaut comme source puisqu’il est habilité et agréé par les pouvoirs mamamouchesques et dûment autorisé à délivrer la bonne parole économique.
Bon en gros, cela va être la merde pour résumer trivialement son analyse certes plus finement amenée.
Mais cela veut dire quoi ?
Voilà une liste de conséquences concrètes et non exhaustives.
Elles ne sont pas non plus certaines… mais possibles !!
Les hôtels sont vides. Les compagnies aériennes à l’arrêt.
Les salles de spectacles fermées.
Les cinémas ? Fermés aussi, et de vous à moi vous n’irez pas vous enfermer à côté d’un type qui tousse pendant une heure et demi même si c’est pour Mission impossible 27 ou James Bond 87.
Les restaurants se videront et du chef aux serveurs tout le monde se tournera les pouces.
Pour toutes ces activités il y a des salariés… qui vont aller au chômage technique et partiel.
Pour toutes ces activités il y a des crédits bancaires qui ne seront pas remboursés.
Lorsque l’épidémie atteindra son paroxysme, comme l’a déclaré la porte parole du gouvernement
« La France ne va pas s’arrêter »… mais nous on n’ira pas travailler !
De deux choses l’une.
Soit le coronavirus est une grippette, et tout cela accouchera d’une souris, la France ne s’arrêtera pas parce que jamais la France ne s’arrête pour une grippette même pas pour celle de 2009 dite du H1N1, et ce sera une excellente nouvelle.
Soit, ce n’est pas une grippette, mais un virus nettement plus grave, et quand les bobos en trottinette, ce qui n’exclut pas le vélib, verront d’autres bobos s’effondrer dans les rues comme à Wuhan depuis janvier, comme en Iran aujourd’hui et comme à New-York hier, il se pourrait qu’il se trouve nettement moins de volontaires pour aller remplir des cases de tableurs Excel à la con, et bien peu de monde pour trouver sa fonction « essentielle ».
La France ne va donc pas s’arrêter, mais elle pourrait ralentir considérablement, en dehors même des consignes de nos aimables mamamouchis, qui n’ont pas prévu de fermer toutes les écoles… A voir. L’Italie venant de fermer les siennes, il faudra à un moment avoir une politique claire de lutte contre la maladie, car le coup des masques qui ne servent à rien alors que le virus est aussi « airborne » ce qui veut dire aéroporté selon l’OMS c’est douteux.
Le coup des musées toujours ouverts c’est douteux.
Le coup des salles de spectacles fermées mais les transports en communs ouverts c’est douteux.
Des médecins généralistes saisissent le Tribunal administratif de Paris pour exiger des masques FFP2 #CORONAVIRUSENFRANCE #Covid_19fr #Covid_19 #COVID19france https://t.co/e57p5ue7FC— Le Feuillet (@LeFeuilletdeMon) March 4, 2020
En Chine on arrête ceux qui ne portent pas de masques.
En France on demande à ne pas porter de masque, ce qui masque… l’absence de masque.
Bref, ce genre d’incohérence n’est en aucun cas un problème si tout cela n’est qu’une grippette faisant mourir quelques anciens.
Ce sera en revanche un sacré problème si les gens ont été carabistouillés sur la gravité de la bestiole appelée Covid19.
Si c’est grave, le ralentissement sera mondial, très prononcé.
Beaucoup de gens vont perdre leur travail ou expérimenter le chômage partiel car je pense que le dispositif de chômage technique sera étendu et facilité pour toutes les entreprises dans la mesure où il va falloir sauvegarder les capacités productives et nos possibilités de rebond pour la sortie de crise.
Ceux qui fabriquent des avions ne vont pas en fabriquer encore très longtemps.
Les banquiers ne vont pas banquer très longtemps car quand les clients ne peuvent plus rembourser les crédits, les banques ne peuvent plus payer les salariés.
La banque centrale paiera.
Il y a peu de risque de faillite bancaire mais un fort risque de chômage technique.
La restauration sera également particulièrement touchée, car cela est un « loisir » non obligatoire.
Ce qu’il faut prendre en considération à mon sens c’est qu’il faudra que le pays ralentisse suffisamment fortement pour ralentir l’épidémie pour qu’elle ne sature pas notre système de santé et les capacités de soins intensifs. On vous dit que ce n’est rien, que dans 80 % des cas c’est bénin… il reste 20 % tout de même !
20 % de 10 millions cela fait 2 millions… et 6 % en soins intensifs de 2 millions cela fait 120 000 personnes.
C’est à ce prix que le taux de mortalité c’est « que » de 3.4 % et pas proche des 10 %.
Le problème c’est que nous n’avons qu’environ 5 000 lits de soins intensifs qui sont déjà avec un taux d’occupation de 80 à 90 % en temps normal parce que tous les jours, on fait des AVC, des infarctus, et autres embolies sans oublier les accidents de toutes sortes.
Lorsque partout on parle d’actualiser et d’activer les plans de continuité des entreprises c’est que le feu approche.
Préparez donc vos économies, faites vos comptes.
Mobilisez éventuellement votre épargne. Si vous avez beaucoup de cash et aussi des crédits, évaluer la possibilité de rembourser par anticipation pour ne pas vous retrouver dans une situation délicate.
Le Docteur Tedros l’a déclaré officiellement.
« Nous entrons en terre inconnue ».
Je n’ai aucune certitude, aucun a priori face à cette crise, qui est déjà majeure.
Nous devons tout faire pour retarder et amoindrir les effets de l’épidémie et nous pouvons réussir si nous prenons les bonnes décisions, et les bonnes décisions coûteront cher !
Encore une fois, nous devons sans hésiter sacrifier l’économie pour sauver les hommes, car il n’y a pas d’économie… sans humains vivants appelés accessoirement consommateurs !
Pour la suite, et parce qu’il faut bien avoir un peu d’humour même quand la situation est grave, « qui vivra, véran »….
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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