Les faits
Toutes les manipulations auront été tentées afin de faire revenir les djihadistes en France.
Les hommes, d’abord, auxquels le gouvernement Macron promettait des peines de prison exemplaires.
Mais au second trimestre 2018, leur moyenne n’est que de 8 ans et 4 mois d’emprisonnement.
Les femmes, ensuite, présentées comme de simples « suiveuses » de leurs maris afin d’éviter les conséquences de leurs actes en Irak et en Syrie.
Mais lorsqu’elles sont interrogées sérieusement, la réalité de leur soutien à l’État islamique revient au galop : « Mon fils grandira un jour et deviendra un djihadiste » lance en turc l’une d’entre elles à l’AFP le 23 février 2019.
Désormais, les enfants djihadistes sont la dernière arme émotionnelle des partisans du retour.
Après le mythe des djihadistes « repentis », après le mensonge de la « déradicalisation » des islamistes qui a coûté plus de 100 millions d’euros aux contribuables français, la pression monte dans les médias politiquement corrects, toujours avides de victimisation de criminels.
Le gouvernement Macron, sans colonne vertébrale intellectuelle, n’agit qu’en réaction à cette pression.
Dès le mois d’octobre 2017, le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, assure à France Inter que « tous les enfants seront pris en charge ».
Des avocats-militants s’infiltrent dans la brêche et viennent à présent de porter plainte auprès du comité des droits de l’homme de l’ONU pour le rapatriement des enfants djihadistes en France.
À la tête de la démarche, se trouve une fois de plus l’avocat William Bourdon : celui qui niait le danger d’attentats islamiques en France face à David Thomson en 2014, dans l’émission Ce soir (ou jamais !) ; celui qui a soutenu Ségolène Royal, Eva Joly ou encore François Hollande ; celui qui met son Cabinet Bourdon & Associés au service des mosquées salafistes et des islamistes poursuivis par l’État…
Contre le réel, l'avocat de djihadistes William Bourdon prétend qu'il n'est pas possible d'endoctriner des enfants.— Damoclès (@Damocles_Fr) 26 février 2019
Rappel : les enfants sur place sont placés dès le plus jeune âge dans des centres d'entraînement militaire. Plusieurs ont combattu ou participé à des exécutions. pic.twitter.com/Zxv6UHR1k9
Le choix des mots médiatiques
Ces avocats-militants, comme Henri Leclerc, masquent leurs ambitions idéologiques derrière les familles de djihadistes restées en France.
C’est aussi la méthode des médias politiquement corrects : multiplier les témoignages d’oncles, de tantes ou de grand-parents n’ayant – forcément – que du bien à dire de leurs proches ou des excuses à leur trouver.
Le 24 février 2019, Le Point titre : « Dans la boue et le froid des camps, trois petits orphelins français en sursis », avant d’offrir le témoignage éploré de leur grand-mère.
Ce n’est qu’en bout d’article qu’il est précisé que cette « grand-mère » milite pour rapatrier des adultes djihadistes, quels que soient leurs crimes.
C’est aussi la méthode des médias politiquement corrects : multiplier les témoignages d’oncles, de tantes ou de grand-parents n’ayant – forcément – que du bien à dire de leurs proches ou des excuses à leur trouver.
Le 24 février 2019, Le Point titre : « Dans la boue et le froid des camps, trois petits orphelins français en sursis », avant d’offrir le témoignage éploré de leur grand-mère.
Ce n’est qu’en bout d’article qu’il est précisé que cette « grand-mère » milite pour rapatrier des adultes djihadistes, quels que soient leurs crimes.
Dans le processus de déresponsabilisation, l’âge joue un rôle clé.
Les promoteurs du retour restent le plus vague possible, n’évoquant parmi les djihadistes que des « jeunes adultes » ou des « enfants en bas âge ».
Toute une catégorie intermédiaire de mineurs commettant des crimes est effacée du langage. Aucune précaution n’est prise, malgré le fait qu’ils soient entraînés à tuer dès le plus jeune âge.
Le seul but est de trouver une faille émotionnelle chez l’auditeur ou le téléspectateur afin qu’il se fasse à l’idée du retour des djihadistes en France.
« Nos concitoyens doivent comprendre que leur retour est inéluctable » selon Marie Dosé, avocat au Barreau de Paris, qui ajoute par ailleurs que les enfants « n’ont pas demandé à être nés ou emmenés là-bas. Ce sont des innocents, ce sont des victimes ».
Les promoteurs du retour restent le plus vague possible, n’évoquant parmi les djihadistes que des « jeunes adultes » ou des « enfants en bas âge ».
Toute une catégorie intermédiaire de mineurs commettant des crimes est effacée du langage. Aucune précaution n’est prise, malgré le fait qu’ils soient entraînés à tuer dès le plus jeune âge.
Le seul but est de trouver une faille émotionnelle chez l’auditeur ou le téléspectateur afin qu’il se fasse à l’idée du retour des djihadistes en France.
« Nos concitoyens doivent comprendre que leur retour est inéluctable » selon Marie Dosé, avocat au Barreau de Paris, qui ajoute par ailleurs que les enfants « n’ont pas demandé à être nés ou emmenés là-bas. Ce sont des innocents, ce sont des victimes ».
Une nouvelle fois, ces avocats-militants racontent, sans gêne, n’importe quoi.
Leur victimisation des enfants djihadistes profite du manque d’informations concernant leurs actes en Irak et en Syrie.
Il est grand temps de rappeler aux Français la réalité des horreurs commises chez « Daech », comme les bien-pensants aiment à dire pour éviter d’utiliser le mot « islam ».
Leur victimisation des enfants djihadistes profite du manque d’informations concernant leurs actes en Irak et en Syrie.
Il est grand temps de rappeler aux Français la réalité des horreurs commises chez « Daech », comme les bien-pensants aiment à dire pour éviter d’utiliser le mot « islam ».
L’avocate-militante Marie Dosé qui cherche à vous faire pleurer avec sa tribune dans @lemondefr pour le retour des enfants djihadistes... voulait porter plainte contre la France au nom des familles de djihadistes, ennemis de la France ! pic.twitter.com/aT7cUwY5RV— Damoclès (@Damocles_Fr) 8 mars 2019
Ce que certains médias oublient un peu vite
En février 2018, Mediapart publie une enquête au titre sans ambiguïté : « Les enfants tueurs de l’État islamique ».
Il y est révélé l’un des buts des djihadistes de l’EI : l’utilisation d’enfants afin de commettre des attentats en France et en Europe.
Plusieurs centres de formation militaire intensive les enrôlent dès le plus jeune âge en Irak et en Syrie afin d’en faire de véritables « bêtes à tuer » selon une note de la DGSI fin 2016.
Ces camps d’entraînement – « mouaskar » et « katiba » – portent les noms évocateurs d’ « Oussama Ben Laden » ou encore d’ « Abou Moussab al-Zarqaoui », du nom du fondateur d’Al-Qaïda en Irak.
Tandis qu’en apparence, le gouvernement Macron prend la défense des enfants djihadistes, les services de renseignement savent eux la gravité de la menace.
Le 14 février 2017, Patrick Calvar, patron de la DGSI, informe l’Assemblée nationale du fait que ces enfants djihadistes sont formés militairement : « Leur endoctrinement et leur entraînement en font des bombes humaines » précise-t-il.
Devant les députés, Calvar décrit des vidéos, tournées en Syrie, montrant des enfants de 5 ans « égorgeant des prisonniers ou vidant des chargeurs dans la tête de prisonniers ».
Fin 2016, la vidéo Mon père a dit montre quatre enfants de moins de dix ans, équipés de caméras GoPro et d’armes de poing, dans un immeuble truffé, à dessein, de prisonniers menottés dans le dos mais laissés libres de leurs mouvements.
Les enfants djihadistes abattent un à un les prisonniers, sans remords.
Extrait de « Mon père a dit », vidéo dans laquelle des enfants djihadistes de moins de dix ans, équipés de caméras GoPro et d’armes de poing, tuent un à un des prisonniers, mains liées dans le dos mais libres de se mouvoir, dans un immeuble de l’État islamique. pic.twitter.com/VoYSAdG1zn— Damoclès (@Damocles_Fr) 9 mars 2019
« Je peux vous dire que cela va arriver très bientôt. Là-bas, c’était une véritable usine […] Les gens se préparent » révèle le djihadiste toulousain Jonathan Geoffroy.
En février 2018, une étude sur « les enfants soldats de l’État islamique » détaille la formation suivie dans les camps d’entraînement.
Montage, démontage, maniement d’une kalachnikov dès la première semaine.
Entraînement au tir, utilisation de grenades et de ceintures explosives par la suite.
Le tout entrecoupé de tactiques de guerre sur le champ de bataille, comme l’habitude « de ne pas se nourrir pendant deux ou trois jours ».
L’apprentissage de la guerre est leur quotidien : rester à couvert, se cacher, attendre le bon moment pour viser et abattre leurs ennemis « infidèles » , c’est-à-dire nous.
Voilà ce que font les enfants djihadistes, présentés dans les médias politiquement corrects comme des « innocents » et des « victimes ».
L’univers djihadiste est un monde en soi, de la naissance à la mort et leur conditionnement démarre dès le plus jeune âge, encouragé par l’entourage familial.
Un enfant de deux ans, armé d’un poignard, s’exerce à décapiter son ours en peluche.
Patrick Calvar évoque même devant l’Assemblée des enfants du même âge qui « se roulent par terre parce qu’ils n’ont pas pu regarder leurs vidéos de décapitation, qu’ils sont habitués à voir toute la journée ».
De la théorie à la pratique, cela donne des enfants qui se filment en train de « s’amuser avec la tête » d’un ennemi tué, selon une islamiste décrivant les images retrouvées sur son smartphone.
Les enfants djihadistes « sont entraînés, ils portent les armes, crient "Allak Akbar" (...). Ils veulent nous combattre, nous tuer ». pic.twitter.com/atPxQqcZHl— Damoclès (@Damocles_Fr) 26 février 2019
Ce que l’on peut en penser
Cet ennemi, pour l’enfant comme pour l’adulte djihadiste, c’est chacun d’entre nous, en tant que Français.
Le 28 février 2019, un sondage Odoxa révèle que 67% de nos compatriotes souhaitent laisser le sort des enfants djihadistes à l’Irak et à la Syrie.
Malgré le bombardement médiatique en faveur de leur retour et la pression des avocats-militants, une grande majorité de Français a senti le danger.
Des années d’attentats islamiques et de morts françaises les ont marqués au fer rouge d’une réalité : nous sommes en guerre et nos ennemis sont prêts à tout type d’action contre nous.
Le simple instinct de survie impose dès lors de s’en prémunir, en s’adaptant à la situation.
En Angleterre, le 2 mars 2017, la police annonce avoir déjoué un projet d’attentat islamique visant trente sites à Londres, conduit par 55 mineurs âgés de 11 à 14 ans.
Une véritable « armée d’enfants » selon les termes officiels.
Depuis lors, les autorités n’hésitent pas à agir contre les djihadistes, quel que soit leur sexe ou leur âge.
Shamina Begum, l’une d’entre elles, fait le tour des médias britanniques en se présentant comme « une femme au foyer, s’occupant de ses enfants ».
Cela ne l’a pas empêchée d’être déchue de sa nationalité britannique, alors qu’elle maintient son soutien à l’État islamique.
Elle ose répliquer qu’elle trouve cela « un peu injuste pour moi et mon fils ».
Très majoritairement, les Français ne veulent pas du retour d'enfants djihadistes en France. https://t.co/Sj2QdFmMG2— Damoclès (@Damocles_Fr) 10 mars 2019
Pendant ce temps, en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron devient symbole de lâcheté. L’annonce, en ce début d’année, du possible retour de 130 djihadistes sur le sol national a ravivé le gouffre immense qui le sépare de nos concitoyens.
Devant la levée de boucliers, le gouvernement Macron temporise.
La peur de perdre des voix aux élections européennes de mai prochain a fait dévier le débat sur le retour des femmes et des enfants djihadistes.
Comme un cheval de Troie ou des Poupées russes.
Faire revenir les enfants pousserait à faire revenir leurs mères, lorsque celles-ci sont toujours en vie. Et faire revenir leurs mères, femmes adultes et responsables, lèverait tout obstacle au retour des djihadistes hommes.
Il est donc plus qu’urgent de rappeler ce pourquoi les enfants djihadistes ne sont pas des êtres innocents.
Ce pourquoi ils sont dangereux.
Rappeler que Rayyân Adil, enfant de 12 ans, incarne l’idéal de l’État islamique depuis qu’il a tiré une balle dans la tête d’un otage le 10 mars 2015.
Le débat n’est pas de savoir si ces enfants se sont retrouvés là par hasard, mais bien de comprendre ce qu’ils y ont appris – la haine de l’Occident – et ce dont ils sont désormais capables – nous tuer.
Déjà filmés et documentés, les assassinats d’otages par des enfants djihadistes, de sang-froid, au cours d’un entraînement militaire, ne sont pas compatibles avec une arrivée en France.
Il est plus qu’urgent de se rappeler que les « bons sentiments » ne valent rien face aux « bombes humaines »…
Rien d’autre qu’une gerbe de fleurs au lendemain d’un attentat.
Et lui, vous voudriez le voir entrer en France ? Fréquenter la même école que votre enfant ? pic.twitter.com/aD4aDZbmWh— Damoclès (@Damocles_Fr) 9 mars 2019
Pour aller plus loin
Existe-t-il vraiment des djihadistes « repentis » ? https://damocles.co/djihadistes-repentis-mensonge/
Est-ce que la « déradicalisation » des djihadistes fonctionne ? https://damocles.co/djihadistes-deradicalisation-echec/ Les djihadistes continuent-ils de toucher des aides sociales ? https://damocles.co/djihadistes-allocations-aides-sociales/
Les djihadistes resteront-ils en prison s’ils rentrent en France ? https://damocles.co/djihadistes-prison-france/
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