Le leader du M5S Luigi Di Maio (à gauche) devient ministre du Développement économique et le leader de la Ligue du Nord Matteo Salvini devient ministre de l'Intérieur, 1er juin 2018, Rome. SIPA.
Dans ce programme de sursaut populaire, anti soumission, on a déjà pointé: le rapatriement rapide des immigrés illégalement présents sur le territoire national ; le changement d’attitude à l’égard de l’islam (dont l’Italie a tant souffert du VIIe au XVIe siècle) et la lutte contre le terrorisme ; l’affirmation de la défense de l’intérêt national italien dans l’Union européenne (« difesa dell’interesse nazionale come primo punto del governo »), et la détermination à revoir les principaux traités européens, outre les règles de la monnaie unique, du budget de la dette (« rivedere i principali Trattati europei, non solo quelle che regolano la moneta unica ») ; action en faveur du système éducatif; meilleure autonomie des régions ; lutte contre la corruption y compris dans le système judiciaire et policier ; rétablissement des droits des retraités (« abolizione della Legge Fornero »); la mesure phare du M5S du revenu citoyen de 800 €, lié à la recherche de travail ; plan de réduction de simplification de la pression fiscale ; moralisation de la vie publique (« conflitto di interessi per chi intende fare politica e candidarsi alle elezioni. Il sistema dovrebbe prendere spunto dal modello in vigore negli USA”).
Enfin, tout en réaffirmant le maintien dans l’OTAN, la coalition annonce purement et simplement l’abolition unilatérale des sanctions économiques contre la Russie et l’ « ouverture d’un dialogue direct avec Moscou et le président Poutine pour dépasser les récentes tensions entre l’Occident et la Russie ».
Enfin, tout en réaffirmant le maintien dans l’OTAN, la coalition annonce purement et simplement l’abolition unilatérale des sanctions économiques contre la Russie et l’ « ouverture d’un dialogue direct avec Moscou et le président Poutine pour dépasser les récentes tensions entre l’Occident et la Russie ».
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C’est là, à l’évidence, assez dire que ce gouvernement d’union nationale sera plus attentif aux souffrances des Italiens qu’à des règles bruxelloises entraînant chaque jour des conséquences de plus en plus nocives.
Le système bruxellois, après le Brexit et l’hostilité croissante en Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Autriche, Espagne, Pays-Bas y survivra-t-il en l’état ?
C’est bien improbable.
Le système bruxellois, après le Brexit et l’hostilité croissante en Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Autriche, Espagne, Pays-Bas y survivra-t-il en l’état ?
C’est bien improbable.
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