© Gonzalo Fuentes Source: Reuters
Le site universitaire de Tolbiac, 20 avril, haut lieu du blocage estudiantin, illustration
18 juin 2018
- Avec AFP
Les vacances d'été approchent et les blocages universitaires prennent fin, laissant derrière eux une note salée.
Selon les informations du ministre de l'Enseignement supérieur, elle serait de plus de cinq millions d'euros.
Le 24 avril, Frédérique Vidal avait estimé que la facture des blocages s'élevait à plus d'un million d'euros.
Il semble donc qu'elle a revu cette estimation à la hausse : «On est à un peu plus de cinq millions d'euros», a-t-elle ainsi affirmé sur RTL.
Elle a affirmé n'avoir «jamais vu autant de violence et autant de volonté de casser», ajoutant : «Je ne nie pas qu’il y ait quelques étudiants au milieu mais on est face à des mouvements radicaux, très politisés, qui revendiquaient la fin de l’Etat de droit… rien à voir avec Parcoursup [la nouvelle plateforme universitaire accusée d’organiser une sélection à l’entrée de la fac].»
«Violence, drogue, sexe» : le président de #Tolbiac n'en peut plus du chaos dans sa fac (IMAGES)— RT France (@RTenfrancais) 17 avril 2018
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Cette somme de cinq millions d’euros sera «prise en charge par le ministère», a ajouté Frédérique Vidal, précisant qu'elle ne pouvait pas «demander aux établissements de supporter cela directement par eux-mêmes».
«Il y a des enquêtes qui sont en cours et bien sûr, si on retrouve les auteurs et qu’on est capable de les identifier clairement, ils seront punis», a-t-elle ajouté.
Le ministre avait jusqu’à présent évoqué 1,6 million d’euros de dégradations à Grenoble sur «2 500 m² totalement ravagés», «600 000 euros» à Montpellier ou encore de «200 000 à 300 000 euros» sur le site universitaire de Tolbiac, qui dépend de Paris-I, sans donner de chiffre global.
Au plus fort de la mobilisation ce printemps, quatre universités (sur 73) ont été bloquées en France, dont Nanterre, dernière à être évacuée dans le calme la semaine du 11 juin, et une dizaine de sites perturbés.
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