Les ramifications des lobbies éoliens et photovoltaïques se propagent au sein de la société française comme des métastases assoiffées d’argent et de pouvoirs au détriment du corps social et de l’intérêt général.
Les sociétés de production d’électricité (incluant EDF) se sont engouffrées dans l’aubaine que représente la loi sur la tarification entre opérateurs.
Elle impose à EDF (Enedis) d’acheter à un prix élevé toute l’électricité produite par les éoliennes (9,2 c€/kWh), et les panneaux photovoltaïques (de 13 c€/kWh à plus de 50 c€/kWh).
Pour mémoire, le nucléaire produit aujourd’hui à environ 4 c€/kWh, et le nucléaire futur produira à environ 7c€/kWh, démantèlement et gestion des déchets inclus
Elle impose à EDF (Enedis) d’acheter à un prix élevé toute l’électricité produite par les éoliennes (9,2 c€/kWh), et les panneaux photovoltaïques (de 13 c€/kWh à plus de 50 c€/kWh).
Pour mémoire, le nucléaire produit aujourd’hui à environ 4 c€/kWh, et le nucléaire futur produira à environ 7c€/kWh, démantèlement et gestion des déchets inclus
Ces investissements « politiquement corrects » mais inutiles, et même nuisibles, pénalisent les coûts de production et renchérissent la facture d’électricité des consommateurs.
Par exemple, pour ne pas apparaître directement, la société Engie, issue de Suez, a créé une filiale, la Compagnie du Vent, qui sait habilement approcher les élus locaux à travers les activités de proximité de sa maison mère dans le domaine de l’eau.
Ces sociétés sont souvent un moyen de compromission subtile en utilisant astucieusement la loi au profit d’intérêts particuliers tout en revêtant les aspects de la légalité.
Des élus locaux, ou leurs affiliés, sont présents dans leurs conseils d’administration, ou à des postes opérationnels, pour promouvoir les énergies du vent et du soleil au détriment de l’intérêt général.
Dans les faits, les décisions à caractère technique sont prises par la Compagnie du vent, mais les autres intervenants sont rémunérés en jetons de présence, ou en salaire, ou en réseau d’influence.
Des élus locaux, ou leurs affiliés, sont présents dans leurs conseils d’administration, ou à des postes opérationnels, pour promouvoir les énergies du vent et du soleil au détriment de l’intérêt général.
Dans les faits, les décisions à caractère technique sont prises par la Compagnie du vent, mais les autres intervenants sont rémunérés en jetons de présence, ou en salaire, ou en réseau d’influence.
Certains maires ont été condamnés lorsque c’était illégal, mais ils sont de plus en plus prudents et bien conseillés.
Pour parfaire cette organisation, les marchés de construction sont conclus avec des entreprises locales.
Tout ceci permet d’impliquer (de compromettre ?) un ensemble de décideurs locaux.
Le consommateur final (qui a bon dos) paiera le coût supplémentaire d’une énergie dont il n’a pas besoin.
La France est exportatrice nette de près de 10% de sa production d’électricité.
Tout ceci permet d’impliquer (de compromettre ?) un ensemble de décideurs locaux.
Le consommateur final (qui a bon dos) paiera le coût supplémentaire d’une énergie dont il n’a pas besoin.
La France est exportatrice nette de près de 10% de sa production d’électricité.
De plus, ces investissements inutiles nécessitent un double investissement dans une capacité équivalente pilotable et souple d’emploi (généralement une centrale électrique au gaz).
Cet argent public manquera ensuite pour des développements plus utiles (santé, éducation, sécurité,…).
Le problème fondamental est que les représentants de la Nation (dont le rôle est de défendre l’intérêt général) ont autorisé légalement la spoliation de tous les Français au profit d’une minorité commerciale qui vend des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, notamment en votant la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) d’août 2015.
La Cour régionale des comptes n’y voit-elle aucun conflit d’intérêt ?
Jusqu’à quand perdurera cet aveuglement (volontaire ?) d’une majorité d’élus (et d’une partie de leurs électeurs) qui préfèrent aller dans le sens de leurs propres intérêts à court terme plutôt que de combattre le cancer éolien et photovoltaïque dans le sens de l’intérêt général ?
Michel Gay
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