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Ajoutée le 12 mai 2018
Désunion, concurrence, corruption, bienvenue au cœur des syndicats français.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, plus d'1 Français sur 4 adhérait à un syndicat.
Aujourd’hui, c’est un peu moins de 8% des salariés, deux fois moins qu’en Allemagne et 3 fois moins qu’au Royaume-Uni.
Parmi eux, ces 8%, moins d’un tiers est véritablement actif.
La dégringolade se remarque jusque dans la rue.
Le 1er mai dernier, la CGT a réuni 20 000 personnes, soit 10 000 de moins que l'an passé.
Pourtant, la conjoncture sociale actuelle leur était largement favorable.
En effet, les grèves se multiplient avec les étudiants, les cheminots, les personnels des Ehpad (Revoir le Samedi Politique sur les Ehpad avec Nicole Delépine ici https://www.tvlibertes.com/2018/02/03... ), ou les pilotes d'Air France et fonction publique.
Malgré tout, la sauce n'a pas pris.
Comment le syndicalisme français en est-il arrivé là ?
D'où vient ce désamour ?
Jean-Luc Touly, auteur de l’Argent Noir des Syndicats, et de Syndicats, corruption, dérives et trahison chez Fayard et responsable FO chez Véolia eau, nous expliquera les faiblesses du syndicalisme français.
Entre les affaires de corruption, les arrangements politiques et les prises d'otage des Français.
Quand La Fête à Macron anéantit ce qu'il reste du syndicalisme
Le 5 mai dernier, quelques jours après la célèbre manifestation de la fête du travail, le député insoumis François Ruffin, avait appelé à un rassemblement national pour faire la fête à Macron.
Avec environ 40 000 personnes, ils étaient finalement plus nombreux que le cortège de la CGT le 1er mai, les violences de black blocs en moins.
Une nouvelle démonstration de la détresse des syndicats, qui ne mobilisent plus.
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