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mercredi 20 juillet 2016

L’Europe en 2016 : camp de la mort de la tolérance




Le 20/07/2016


Nous sommes si tolérants que nous les avons laissés rentrer partout, dans tous les corps socio-professionnels…

Le continent européen est bloqué dans une dimension alternative inspirée du dessin animé South Park.
Nous sommes les prisonniers du « camp de la mort de la tolérance », où tout est toléré à l’exception de l’intolérance.
Des « migrants » violent de jeunes Allemandes par centaines le soir du réveillon ?
 On ne peut pas les en blâmer, ils sont des « chances pour l’Europe » qui doivent apprendre nos usages.
Un « réfugié » (sic) afghan de 17 ans attaque un train à la hache ?
 Nous n’avons pas réussi à l’intégrer correctement.
 Un Tunisien au lourd passé criminel fonce dans la foule avec un camion poids lourd ?
 Il était dépressif et à peine pratiquant.

Si vous osez dire le contraire, vous serez bon pour un tabassage en règle par les gardiens du camp de la mort de la tolérance.
 On vous rééduquera pour faire de vous un Bisounours républicain drogué au Padamalgam 500.
Parce que « la haine de l’extrême droite ne doit pas passer », comme le disait encore hier le journal Libération.
Sortie de l’Histoire, l’Europe entamait une lente mue qui devait l’entraîner à devenir un gigantesque camp de vacances pour touristes.
 Le retour à la réalité est particulièrement violent.
En fait de touristes, l’Europe accueille désormais des terroristes dans un centre d’entraînement à ciel ouvert.


Tous ceux qui haïssent notre monde utilisent des chevaux de Troie modernes pour s’y infiltrer : droits de l’homme, tolérance, multiculturalisme, souci de l’autre, ouverture…
Ils ont pu constater que nous étions très coulants.
À chaque fois, ils exigent un peu plus.
D’abord de petits aménagements comme des menus de substitution à la cantine ou le port du voile sur le lieu de travail.
Ensuite, ils exigeront un président de la République pour solder l’héritage colonial.

Nous sommes si tolérants que nous les avons laissés rentrer partout, dans tous les corps socio-professionnels, à tous les niveaux de la société.
Ainsi, un homme de 23 ans, déjà condamné pour vols avec effraction et incarcéré à la prison de Fresnes, pouvait travailler dans le secteur du transport de personnes et se « radicaliser ».
Les policiers ont, ensuite, trouvé chez lui quatre bâtons de dynamite de 100 grammes parfaitement opérationnels.
Combien de profils similaires parmi les conducteurs de VTC, les chauffeurs livreurs, les cheminots, les agents au sol des aéroports, les agents de sécurité privée ?
Le calcul fait froid dans le dos.

Le général de Gaulle avait eu cette phrase très juste, trop « intolérante » pour nos contemporains : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est parce qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs. »

Les fruits de l’immigration de masse sont pourris.
Peu importe pour la classe politique, qui fait mine de ne pas s’en apercevoir.
 Il faut donc plus de « discrimination positive », plus de « diversité », plus de « migrants ».
Toujours plus.
 Dans le lot, il y aura quelques « déséquilibrés », comme l’homme de Gap qui a poignardé une mère et ses trois filles parce qu’elles auraient porté « des tenues trop légères ».

Mais tant pis, nous sommes les gentils, nous sommes moralement supérieurs, nous avons le devoir d’accueillir toute la misère du monde.

Après tout, la France et l’Europe ne sont-elles pas déjà des terres d’asile de fous dirigées par des fous furieux ?


Gabriel Robin

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