Ils manifestaient contre la loi travail en restant jour et nuit dans la salle : les jeunes occupants sont partis dans la nuit avant l'arrivée de la police et des services de la faculté ce matin vers 7h.
Le président de l'université attend un huissier et va déposer plainte contre X.
Vers 9 heures, il y avait encore quelques jeunes perchés près de la salle.
Pour les rejoindre sur la terrasse qui mène à l'amphithéâtre, il faut regarder ses pieds pour éviter les bouteilles de bières, les détritus, les palettes et les canettes vides.
Les murs sont recouverts d'affiches anti-loi travail, de panneaux en cartons et de graffitis.
Les portes de l'amphi sont juste là, mais impossible d'entrer dans la salle.
Le personnel de la faculté invite à repasser après la venue de l'huissier.
En fait, les jeunes veulent reprendre l'endroit mais les employés de la fac ne sont pas d'accord.
La police arrive de nouveau.
Les ex-occupants dévalent rapidement les escaliers en métal dans un grand bruit de tôle.
Ils commencent à s'éloigner lorsqu'une dizaine d'agents, casque, bouclier et matraque à la ceinture sortent par une porte du bâtiment droit-lettres.
Ils voient les jeunes au loin et commencent à les suivre.
L'amphithéâtre Mathiez a été déserté durant la nuit. © Radio France - Marion Bargiacchi
Dans un communiqué, les services de l'université se félicitent d'avoir constaté que la salle était dorénavant vide et souligne sa gestion exemplaire de l'occupation depuis un mois : les cours ont tous eu lieu et les examens se déroulent correctement.
Dans leur communiqué de presse, envoyé par une certaine "Ginette Mathiez", les ex-occupants de l'amphithéâtre dénoncent des violences.
Ils joignent une photographie :
Un employé de l'université aurait été bousculé par un jeune voulant accéder à la terrasse devant l'amphithéâtre.
En colère, l'un de ses collègues aurait menacé l'un des jeunes, sans le frapper.
Chaque partie raconte une version différente de cet épisode, il convient de rester prudent.
En attendant, les ex-occupants de l'amphithéâtre Mathiez comptent reprendre leurs actions, voir même faire "une action forte".
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