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Publié le - Modifié le | lepoint.fr
Alain Finkielkraut, photo d'illustration. © AFP/ JOEL SAGET
Le philosophe a voulu rencontrer les manifestants qui occupent la place depuis le 31 mars mais il a rapidement été expulsé après avoir été insulté.
Il voulait rencontrer les participants du mouvement Nuit debout afin "d'écouter" leurs revendications, pourtant sa visite n'a pas été bien accueillie et Alain Finkielkraut n'est pas resté longtemps place de la République.
À son arrivée, il a été insulté aux cris de "facho" et "casse-toi", lancés par les manifestants.
À son arrivée, il a été insulté aux cris de "facho" et "casse-toi", lancés par les manifestants.
Pourtant le philosophe a refusé de partir dans un premier temps et a continué d'essayer de se frayer un chemin parmi la foule hostile.
Excédé par les insultes qui continuaient de pleuvoir, Alain Finkielkraut a fini lui aussi par s'emporter et a lancé : "saloperies" et a accusé les manifestants d'être des "fascistes" à plusieurs reprises avant de quitter les lieux, toujours sous les insultes.
Excédé par les insultes qui continuaient de pleuvoir, Alain Finkielkraut a fini lui aussi par s'emporter et a lancé : "saloperies" et a accusé les manifestants d'être des "fascistes" à plusieurs reprises avant de quitter les lieux, toujours sous les insultes.
Regardez la vidéo :
Il n'a d'ailleurs pas hésité à répondre aux insultes en traitant une femme de "pauvre conne" alors qu'il traversait la rue place de la République.
"Je me fais insulter, je peux répondre aussi, oui ! Je suis quand même un être humain", a-t-il justifié alors qu'une personne lui faisait remarquer de "ne pas en rajouter".
"Je me fais insulter, je peux répondre aussi, oui ! Je suis quand même un être humain", a-t-il justifié alors qu'une personne lui faisait remarquer de "ne pas en rajouter".
Interrogé par des journalistes du "Cercle des volontaires", le philosophe a expliqué qu'il était venu "par curiosité, pour savoir à quoi m'en tenir sans passer par le filtre des médias".
"J'ai été expulsé d'une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie, c'est du bobard, ce pluralisme, c'est un mensonge", conclut-il.
Le lynchage évité de justesse"J'ai été expulsé d'une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie, c'est du bobard, ce pluralisme, c'est un mensonge", conclut-il.
"D'autant que je ne venais pour écouter et non pour intervenir", a insisté le philosophe.
"On a voulu purifier la place de la République. J'ai subi cette purification, avec mon épouse", a-t-il également déploré, ajoutant que s'il n'y avait pas eu un service d'ordre, il se serait "fait lyncher".
"On a voulu purifier la place de la République. J'ai subi cette purification, avec mon épouse", a-t-il également déploré, ajoutant que s'il n'y avait pas eu un service d'ordre, il se serait "fait lyncher".
Quelques heures plus tôt, l'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis avait en revanche était très bien accueilli par les manifestants.
Après avoir accusé François Hollande de "dévaloriser le travail", il a promis qu'il reviendrait place de la République "dès dimanche soir".
Après avoir accusé François Hollande de "dévaloriser le travail", il a promis qu'il reviendrait place de la République "dès dimanche soir".
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