Le 10/12/2015
Les « fils de la veuve » s’affolent à la perspective de voir tomber, dimanche prochain, ne serait-ce qu’une seule euro-région dans l’escarcelle de la « terrrible extrrrême droite » !
Les « fils de la veuve » s’affolent à la perspective de voir tomber, dimanche prochain, ne serait-ce qu’une seule euro-région dans l’escarcelle de la « terrrible extrrrême droite » !
« La République gouverne mal mais se défend bien » observait, en substance, le grand Anatole France.
L’état d’urgence instauré consécutivement aux attentats du 13 novembre dernier réduit sensiblement les possibilités de manifester sur la voie publique.
Encore que si l’on se ballade du côté du quartier Barbès-Rochechouart, la vision d’attroupements bigarrés sur les trottoirs jouxtant la station de métro relativise fortement cette restriction qui ne semble donc pas concerner les éléments les plus allogènes de la population.
En l’absence d’une telle interdiction, gageons que cette semaine d’entre-deux tours aurait été la réplique de l’incroyable « quinzaine de la haine » qui avait alors pétrifié la France au lendemain du du 21 avril 2002 où Jean-Marie Le Pen s’était qualifié au second tour de la présidentielle, juste derrière Chirac.
À l’époque, déjà, la franc-maçonnerie avait fait vibrer ses trémolos en exhortant à voler au secours de « la République en danger », couvrant à peine les éructations hystériques de lycéens incultes manipulés par un corps enseignant lui-même enrégimenté par les mêmes grandes consciences politico-médiatiques.
Et c’est ainsi que Daniel Keller, grand maître du Grand Orient de France (GODF), tente de mobiliser contre le FN en l’accusant, rien moins, que d’avoir commis « un hold-up électoral » (sic !).
Assurément, les électeurs apprécieront ce manifeste d’intolérance qui, par surcroît, les fait implicitement passer pour d’épais abrutis dégénérés.
De même, la Fraternelle parlementaire regroupant des députés et sénateurs maçons, surenchérit-elle dans le comique troupier en appelant à « barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire ».
Usée à force d’être abusivement convoquée pour tout et n’importe quoi, la République fait désormais partie de ces mantras idéologiques inconsistants (lire l’instructif Etre ou ne pas être Républicain de Frédéric Rouvillois, Cerfs, 2015) qui, administrés à fortes doses depuis des décennies, ont fini par enfoncer notre pays dans un état de mort cérébrale.
Depuis l’avènement de la République, une poignée d’oligarques endogames a entrepris de confisquer le bien commun (« res publica ») aux dépens du peuple, son affectataire naturel.
Aussi devient-il impérieux d’extirper l’hydre républicaine de la France, la fausse allégorie du bien et de la vertu que celle-là prétend être, occultant scandaleusement et illégitimement la réalité charnelle, historique et spirituelle de celle-ci.
Mais il est tout aussi impératif de séparer la franc-maçonnerie de l’État, le sectarisme conjugué au secret foncier des pratiques (qu’elle opacifie plus encore, depuis quelques années, sous le rideau de fumée d’une bruyante transparence médiatique) de la première, étant parfaitement incompatible avec une fonction publique.
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