Le 06/08/2015
Il y a des faits divers qui vous mettent mal à l’aise, car l’on décèle derrière ces faits un changement profond dans la société.
Ainsi, Fiodor Dostoïevski voyait derrière certains attentats d’anarchistes à la fin du XIXe siècle les prémices de la révolution communiste.
De même, la lecture du journal La Provence m’a fait mal démarrer la journée en début de semaine.
Il s’agissait d’une attaque, le premier août, contre des marins pompiers venus pour secourir un jeune homme poignardé dans une cité de Marseille.
Depuis quelques années, on voit ce genre d’événement dans des cités à Marseille et ailleurs en France.
Les articles de journaux ont l’air de se copier les uns les autres.
Dans le cas en question, il s’agit d’ascenseurs et d’escaliers « gardés » par des « portiers » menaçants cherchant à empêcher les pompiers d’entrer puis de sortir de l’immeuble, de telle sorte qu’il a fallu faire appel aux forces de l’ordre pour secourir le blessé.
Si j’en crois l’article, les « portiers » ont fui sans être, pour l’instant, inquiétés.
Il y a quelques décennies, l’idée de s’attaquer aux pompiers portant secours paraissait invraisemblable, tant le respect de la profession de secouriste ou médecin urgentiste s’imposait, tout un chacun se disant qu’il pourrait être un jour à son tour victime d’une agression ou d’un problème de santé.
Derrière ces événements, on découvre une violente hostilité vis-à-vis de l’État dans ce qu’il représente de meilleur : le secours aux victimes.
On retrouve cette même hostilité à l’égard de l’État et de la nation dans les actes de terrorisme et, de fait, la différence entre ces faits divers et les actes de terrorisme n’est qu’une question de degré, non de nature : dans les deux cas, les protagonistes ne se reconnaissent pas dans un État et un pays – la France.
Face à ce genre de faits divers, tous les appels à la tolérance du genre SOS Racisme ou les déclarations d’évêques sur les « migrants » représentant une chance pour la France apparaissent comme à côté de la plaque.
Il ne s’agit pas de racisme ou de tolérance, il ne s’agit pas simplement de tendre la main, d’accueillir ou d’aider comme les secouristes mais de faire face à des gens qui rejettent du fond de leur cœur la société et l’État français.
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