Le 06/06/2015
Numéro 23 devait être la démonstration du multiculturalisme, et le référent du modèle de société souhaitée tant par monsieur Sarkozy que par monsieur Hollande. Pour remplir ces objectifs globalistes, l’arme audiovisuelle est parfaite.
Exemple avec la chaîne Numéro 23.
En mars 2012, le CSA attribuait gratuitement une fréquence à Pascal Houzelot pour créer une chaîne dite de la « diversité ».
Enfin, gratuitement, c’est vite dit.
L’homme avait quelques obligations politiques et idéologiques.
La chaîne de la TNT nouvellement créée devait répondre à des objectifs fixés par le CSA (et le président Sarkozy), parmi lesquels « lutter contre le repli identitaire », « être un aiguillon sur les autres chaînes et un incubateur » (sous-entendu, d’animateurs et de talents issus de la fameuse « diversité »), car selon nos doctes maîtres, « la diversité est source de richesse et de progrès pour la société française ».
Il est toujours étonnant d’entendre les super humanistes sociétalistes nous parler de « diversité », alors qu’ils sont les premiers à vouloir transformer Robert Ménard en monstre pour avoir consulté des registres scolaires.
Leur hypocrisie est sans limites, car la « diversité » ne représente pour eux qu’un juteux business communautariste, et l’assurance de se sentir moralement irréprochables vis-à-vis de l’idéologie dominante.
À l’origine, les sages du CSA voulaient une « chaîne culturelle thématique axée sur toutes les diversités ».
Qu’entendaient ces messieurs par « toutes les diversités » ?
Nous ne le saurons pas précisément, toute la malignité du procédé réside en effet dans son ambiguïté.
En revanche, on peut imaginer sans trop se tromper que le cahier des charges visait à installer dans le paysage audiovisuel français un média servant à la promotion d’un multiculturalisme à la française.
La « société du spectacle », décrite par Guy Debord, a créé une nouvelle dialectique dans laquelle ce qui est « montré » à voir devient un modèle référentiel qui inspire la réalité.
En somme, nous sommes passés d’un monde de la représentation à un monde de la démonstration reproductible.
Numéro 23 devait être la démonstration du multiculturalisme, et le référent du modèle de société souhaitée tant par monsieur Sarkozy que par monsieur Hollande.
Pour remplir ces objectifs globalistes, l’arme audiovisuelle est parfaite.
Les téléspectateurs sont entraînés à penser que la fiction montrée à l’écran est le monde réel, alors que ça n’est que le monde tel qu’ils voudraient qu’il soit.
C’est-à-dire le mythe de la mondialisation heureuse, et de son corollaire, le multiculturalisme triomphant.
Derrière ces bonnes intentions de façade se cache le plus naturellement du monde la volonté de gagner de l’argent rapidement et sans trop d’efforts, sur le dos de pouvoirs publics incompétents et soumis.
Le CSA et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour accorder, sans la moindre contrepartie financière, un canal de la TNT à Pascal Houzelot qui va s’enrichir de 88 millions d’euros suite à la revente.
Ces millions lui permettront de ne pas être trop ridicule en compagnie de ses amis Bergé, Niel et Pigasse, qu’il a mis en contact.
Salaire de son entregent ?
Une place au conseil de surveillance du journal Le Monde.
Pascal Houzelot appartient à cette caste parasite, les fameux « lobbyistes » dont le travail se résume à organiser des dîners mondains entre cadres de l’UMP et du PS, et grandes fortunes françaises ou étrangères.
Un petit peu comme pour Félix Marquardt, la seule diversité connue de monsieur Houzelot est celle de la super-classe mondiale.
Rien d’étonnant à ce que Numéro 23 se soit faite la spécialiste de la diffusion de programmes débiles de télé-réalité américaine : ça rapporte gros et ça abêtit un peu plus ce peuple français méprisé.
Il est temps de faire un grand ménage dans l’audiovisuel français.
Assez des copinages, des magouilles, de l’argent roi et de l’indigence intellectuelle.
Assez, aussi, de ces chaînes qui ne respectent pas les lois de la République en embauchant prioritairement les profils « issus de la diversité », à compétences égales, selon les mots d’une tribune parue dans Libération en défense de la chaîne Numéro 23.
En mars 2012, le CSA attribuait gratuitement une fréquence à Pascal Houzelot pour créer une chaîne dite de la « diversité ».
Enfin, gratuitement, c’est vite dit.
L’homme avait quelques obligations politiques et idéologiques.
La chaîne de la TNT nouvellement créée devait répondre à des objectifs fixés par le CSA (et le président Sarkozy), parmi lesquels « lutter contre le repli identitaire », « être un aiguillon sur les autres chaînes et un incubateur » (sous-entendu, d’animateurs et de talents issus de la fameuse « diversité »), car selon nos doctes maîtres, « la diversité est source de richesse et de progrès pour la société française ».
Il est toujours étonnant d’entendre les super humanistes sociétalistes nous parler de « diversité », alors qu’ils sont les premiers à vouloir transformer Robert Ménard en monstre pour avoir consulté des registres scolaires.
Leur hypocrisie est sans limites, car la « diversité » ne représente pour eux qu’un juteux business communautariste, et l’assurance de se sentir moralement irréprochables vis-à-vis de l’idéologie dominante.
À l’origine, les sages du CSA voulaient une « chaîne culturelle thématique axée sur toutes les diversités ».
Qu’entendaient ces messieurs par « toutes les diversités » ?
Nous ne le saurons pas précisément, toute la malignité du procédé réside en effet dans son ambiguïté.
En revanche, on peut imaginer sans trop se tromper que le cahier des charges visait à installer dans le paysage audiovisuel français un média servant à la promotion d’un multiculturalisme à la française.
La « société du spectacle », décrite par Guy Debord, a créé une nouvelle dialectique dans laquelle ce qui est « montré » à voir devient un modèle référentiel qui inspire la réalité.
En somme, nous sommes passés d’un monde de la représentation à un monde de la démonstration reproductible.
Numéro 23 devait être la démonstration du multiculturalisme, et le référent du modèle de société souhaitée tant par monsieur Sarkozy que par monsieur Hollande.
Pour remplir ces objectifs globalistes, l’arme audiovisuelle est parfaite.
Les téléspectateurs sont entraînés à penser que la fiction montrée à l’écran est le monde réel, alors que ça n’est que le monde tel qu’ils voudraient qu’il soit.
C’est-à-dire le mythe de la mondialisation heureuse, et de son corollaire, le multiculturalisme triomphant.
Derrière ces bonnes intentions de façade se cache le plus naturellement du monde la volonté de gagner de l’argent rapidement et sans trop d’efforts, sur le dos de pouvoirs publics incompétents et soumis.
Le CSA et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour accorder, sans la moindre contrepartie financière, un canal de la TNT à Pascal Houzelot qui va s’enrichir de 88 millions d’euros suite à la revente.
Ces millions lui permettront de ne pas être trop ridicule en compagnie de ses amis Bergé, Niel et Pigasse, qu’il a mis en contact.
Salaire de son entregent ?
Une place au conseil de surveillance du journal Le Monde.
Pascal Houzelot appartient à cette caste parasite, les fameux « lobbyistes » dont le travail se résume à organiser des dîners mondains entre cadres de l’UMP et du PS, et grandes fortunes françaises ou étrangères.
Un petit peu comme pour Félix Marquardt, la seule diversité connue de monsieur Houzelot est celle de la super-classe mondiale.
Rien d’étonnant à ce que Numéro 23 se soit faite la spécialiste de la diffusion de programmes débiles de télé-réalité américaine : ça rapporte gros et ça abêtit un peu plus ce peuple français méprisé.
Il est temps de faire un grand ménage dans l’audiovisuel français.
Assez des copinages, des magouilles, de l’argent roi et de l’indigence intellectuelle.
Assez, aussi, de ces chaînes qui ne respectent pas les lois de la République en embauchant prioritairement les profils « issus de la diversité », à compétences égales, selon les mots d’une tribune parue dans Libération en défense de la chaîne Numéro 23.
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