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mardi 23 juin 2015

Le bisou Sébastien-Estrosi : « Ça, c’est la politique ! »

                                                    



Le 23/06/2015

C’était dimanche, pour la fête de la Musique, du bastringue et du n’importe quoi.

On ne le leur fait pas dire, ils s’en chargent tout seuls : le mélange des genres “pipolesque” entre l’apôtre du coussin péteur et le maire de Nice, « ça, c’est la politique ! »
 La politique française, en tout cas, et on en crève.
C’était dimanche, pour la fête de la Musique, du bastringue et du n’importe quoi.
 L’ineffable Patrick Sébastien animait la soirée officielle de France 2, en direct de Nice où quelque 100.000 personnes, nous assure-t-on, s’étaient massées sur la promenade des Anglais.
« Du soleil et des tubes », que ça s’appelle, avec des vedettes en veux-tu en voilà.
Il est vrai qu’on ne résiste pas à une telle tentation.
« Nice est désormais une destination incontournable de culture et de musique », dit la pub municipale, ajoutant « À minuit, France 2 et la ville de Nice vous réservent une surprise. »
 Ah ben oui, dans le genre, on a même été gâtés.
 C’est l’histrion de service, ce monument de la culture sous la ceinture nommé Sébastien qui, tout à coup, appelle sur la scène son « très vieil ami », lequel se trouve – un hasard – être le maire de la ville Christian Estrosi.
 Mais les Niçois, gens sans doute irrespectueux, se mettent à siffler, à pousser des « Hou, hou ! » et puis à crier des choses qu’on ne saisit pas très bien, sinon qu’elles n’ont pas l’air flatteuses pour l’élu.


Virginie Guilhaume, le faire-valoir tout en seins et tout en jambes de la chaîne, proteste dans son micro : « Ah non ! »
 Sébastien enchaîne : « Je ne vous permets pas… Je vous demande de vous arrêter ! »
Ah bon, et à quel titre ?
 Devant les ricanements de la foule, il croit devoir vanter la marchandise : « Votre maire, il a quand même été champion de France de moto 250 et 500 cm3. »
 Et du lancer d’œuf dur, aussi ?
 Comme les huées se renforcent, il assène l’argument qui doit tout emporter : « Moi, j’ai envie qu’il vienne me faire un bisou. ».


Et France 2 de souligner ce grand moment culturel en passant un tweet à l’écran : « Grosse ambiance dans la maison ! »
Estrosi arrive enfin pour le baiser tant attendu, salué par cet aveu qu’on n’osait imaginer : « Allez, mon Christian, viens me faire un bisou… Ça, c’est la politique… laisse faire, laisse faire… »


 Oui, hélas, c’est ça, la politique.


 Des pantins minables, des montreurs de derrière, des champions de la fausse connivence qui racolent sur les plateaux comme les putes ne le font plus sur les trottoirs.


Entre l’ex-première dame qui court la planète avec ses minables secrets d’alcôve, le président en titre qui part tirer un coup en scooter, l’ex-président qui joue à Louis de Funès pendant ses meetings, leurs barons qui jouent au casino avec nos impôts, cette clique qui ose nous parler de « culture » me fait honte !


 Je ne peux plus les voir ni les entendre.


 Et quoi, demain, Taubira en vahiné et Balkany faisant la danse du ventre ?


 Allez, ouste, du balai !


 Dégagez-moi tout ça !

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