Réflexions sur l'actualité et la politique Française. Avec quelques exceptions sur le reste du monde. Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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mercredi 20 mai 2015
Pas un mot pour les victimes oubliées des émeutes de 2005 !
Pour Jean-Jacques Le Chenadec et Jean-Claude Irvoas, ni fleurs ni couronnes ne furent déposées.
Il a fallu dix ans pour que le tribunal correctionnel de Rennes, ce 18 mai, décide de la non-culpabilité des deux policiers poursuivis après le drame de Clichy-sous-Bois pour non-assistance à personne en danger.
Rappelons les faits.
Le 27 octobre 2005, Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, avaient enjambé un grillage, pénétrant ainsi sur un site EDF interdit.
Peu de temps après, ils mouraient électrocutés sans que la police qui les avait vus se faufiler dans le transformateur n’intervienne.
Cette tragédie allait mettre le feu aux poudres dans les banlieues pendant trois semaines.
Si, à l’occasion de ce drame, on a parlé longuement des deux jeunes gens, on a peu mentionné les deux meurtres commis durant ces graves incidents par des adolescents des cités.
Il était primordial de rectifier cette erreur.
Le soir du 4 novembre 2005 à Stains, Jean-Jacques Le Chenadec, 61 ans, président du conseil syndical de son immeuble, descend avec un ami éteindre un feu mis intentionnellement aux poubelles.
Un homme, se détachant d’un petit groupe stationnant à proximité, vient à leur rencontre et leur pose une question.
Sans attendre la réponse, il les frappe violemment.
Le sexagénaire, mortellement touché, s’écroule devant son immeuble sous les yeux de sa femme Colette.
Salaheddine Alloul, reconnu par le voisin accompagnant Le Chenadec, fut jugé en 2009 aux assises de Bobigny pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Durant le procès, les témoins furent frappés d’amnésie et c’est motus et bouche cousue que se déroulèrent les audiences.
L’accusé n’en fut pas moins reconnu coupable et condamné à cinq ans.
Le 27 octobre 2005, Jean-Claude Irvoas, 56 ans, commercial dans une société de mobilier urbain, s’apprête à regagner sa voiture garée dans une rue réputée sensible du quartier d’Orgemont d’Épinay-sur-Seine.
Dans l’une de ses mains, un appareil photo avec lequel il vient de flasher les lampadaires que son entreprise a récemment installés le long de la voie.
Arrivé à quelques mètres de son véhicule, où l’attendent sa compagne Brigitte et sa fille Floriane, 16 ans, trois « jeunes » surgissant d’une allée l’apostrophent : « Fils de p… On va te niquer ! »
Pour ces petits dealers, tout étranger au quartier est un ennemi.
Le quinquagénaire reçoit neuf coups de poing et tombe frappé à mort sous les yeux de sa compagne et de sa fille.
Qui sont les coupables ?
Les bouches restent closes.
Ce jour-là, pourtant, comme tous les jours, une trentaine d’hommes trépignent dans le bar-PMU voisin en suivant le résultat des courses hippiques et des mères de famille s’approvisionnent à la supérette devant laquelle s’est déroulée l’agression. Mais, là aussi, peur et omerta sont de rigueur.
Personne n’a rien vu de l’incident qui a coûté la vie à un homme voulant simplement photographier un lampadaire.
Ce sont les caméras de vidéosurveillance balayant la rue qui ont livré leurs images : attaqué par deux jeunes gens, Jean-Claude Irvoas réussit à plaquer l’un d’eux au sol. Un troisième intervient alors, lui portant un coup fatal à la tête.
Le père de famille décède dans la nuit, victime de plusieurs fractures.
Trois suspects furent arrêtés, mais seul Benoît Kusonika a reconnu l’avoir frappé.
Samba Diallo et Icheme Brighet, eux, nièrent les faits.
Tous les trois furent condamnés en appel à 14, 10 et 11 ans de prison.
On n’apprit jamais qui avait porté huit des neuf coups.
Pour Jean-Jacques Le Chenadec et Jean-Claude Irvoas, ni fleurs ni couronnes ne furent déposées.
Leurs seuls souvenirs, ce sont les familles qui les détiennent !
Rappelons les faits.
Le 27 octobre 2005, Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, avaient enjambé un grillage, pénétrant ainsi sur un site EDF interdit.
Peu de temps après, ils mouraient électrocutés sans que la police qui les avait vus se faufiler dans le transformateur n’intervienne.
Cette tragédie allait mettre le feu aux poudres dans les banlieues pendant trois semaines.
Si, à l’occasion de ce drame, on a parlé longuement des deux jeunes gens, on a peu mentionné les deux meurtres commis durant ces graves incidents par des adolescents des cités.
Il était primordial de rectifier cette erreur.
Le soir du 4 novembre 2005 à Stains, Jean-Jacques Le Chenadec, 61 ans, président du conseil syndical de son immeuble, descend avec un ami éteindre un feu mis intentionnellement aux poubelles.
Un homme, se détachant d’un petit groupe stationnant à proximité, vient à leur rencontre et leur pose une question.
Sans attendre la réponse, il les frappe violemment.
Le sexagénaire, mortellement touché, s’écroule devant son immeuble sous les yeux de sa femme Colette.
Salaheddine Alloul, reconnu par le voisin accompagnant Le Chenadec, fut jugé en 2009 aux assises de Bobigny pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Durant le procès, les témoins furent frappés d’amnésie et c’est motus et bouche cousue que se déroulèrent les audiences.
L’accusé n’en fut pas moins reconnu coupable et condamné à cinq ans.
Le 27 octobre 2005, Jean-Claude Irvoas, 56 ans, commercial dans une société de mobilier urbain, s’apprête à regagner sa voiture garée dans une rue réputée sensible du quartier d’Orgemont d’Épinay-sur-Seine.
Dans l’une de ses mains, un appareil photo avec lequel il vient de flasher les lampadaires que son entreprise a récemment installés le long de la voie.
Arrivé à quelques mètres de son véhicule, où l’attendent sa compagne Brigitte et sa fille Floriane, 16 ans, trois « jeunes » surgissant d’une allée l’apostrophent : « Fils de p… On va te niquer ! »
Pour ces petits dealers, tout étranger au quartier est un ennemi.
Le quinquagénaire reçoit neuf coups de poing et tombe frappé à mort sous les yeux de sa compagne et de sa fille.
Qui sont les coupables ?
Les bouches restent closes.
Ce jour-là, pourtant, comme tous les jours, une trentaine d’hommes trépignent dans le bar-PMU voisin en suivant le résultat des courses hippiques et des mères de famille s’approvisionnent à la supérette devant laquelle s’est déroulée l’agression. Mais, là aussi, peur et omerta sont de rigueur.
Personne n’a rien vu de l’incident qui a coûté la vie à un homme voulant simplement photographier un lampadaire.
Ce sont les caméras de vidéosurveillance balayant la rue qui ont livré leurs images : attaqué par deux jeunes gens, Jean-Claude Irvoas réussit à plaquer l’un d’eux au sol. Un troisième intervient alors, lui portant un coup fatal à la tête.
Le père de famille décède dans la nuit, victime de plusieurs fractures.
Trois suspects furent arrêtés, mais seul Benoît Kusonika a reconnu l’avoir frappé.
Samba Diallo et Icheme Brighet, eux, nièrent les faits.
Tous les trois furent condamnés en appel à 14, 10 et 11 ans de prison.
On n’apprit jamais qui avait porté huit des neuf coups.
Pour Jean-Jacques Le Chenadec et Jean-Claude Irvoas, ni fleurs ni couronnes ne furent déposées.
Leurs seuls souvenirs, ce sont les familles qui les détiennent !
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