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mardi 3 mars 2015

Sarkozy, chantre de l’UMPS, se met à la fiction FNPS .


 
 
Le 03/03/2015
 
Qui est le seul président de l’histoire de la Ve République à avoir été élu après le vol du programme du Front national, tout en ayant commencé son mandat en pratiquant l’« ouverture » à gauche à rebours de la volonté de ses électeurs ?
« Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second tour, c’est le FNPS », a déclaré, lundi, Nicolas Sarkozy au Figaro.
 Comme il en avait pris l’habitude grâce aux conseils de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy tente de détourner une expression inventée par le Front national, car FNPS n’est que le piètre dérivé de la formulation UMPS.
Un petit retour vers le passé présidentiel de Nicolas Sarkozy nous rappellera son passif, et notamment le péché fondateur de son quinquennat.
 En effet, qui est le seul président de l’histoire de la Ve République à avoir été élu après le vol du programme du Front national, tout en ayant commencé son mandat en pratiquant l’« ouverture » à gauche à rebours de la volonté de ses électeurs ?
Nicolas Sarkozy.
C’est donc lui l’inventeur du pouvoir UMPS et de l’harmonisation doctrinale de la « gauche » et la « droite » sur le compromis dit « libéral-libertaire » (avec tout ce que cette expression peut compter d’inexactitudes, elle est néanmoins efficace pour désigner le mal)
Voter Nicolas Sarkozy a consisté à voter socialiste.
Les Français ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en choisissant Hollande en 2012 : l’original plutôt que la copie.

La seconde escroquerie de l’ex-Président consiste à faire croire aux Français que l’absence de consignes de vote du Front national en 2012 a permis l’élection de François Hollande.
Pourtant, Marine Le Pen n’avait d’autre choix que de laisser une totale liberté de vote à ses électeurs : il lui était, en effet, impossible de trancher entre deux hommes que rien ne différencie, et elle n’avait pas oublié que Nicolas Sarkozy avait dragué les électeurs patriotes pour les trahir et pratiquer la même politique que les autres, faite de soumission aux diktats bruxellois et de laxisme en matière sécuritaire et migratoire.
 Ceux qui ont fait perdre Sarkozy en 2012, ce sont les centristes.

Le marais du ni-ni originel a appelé, en la personne de François Bayrou, à voter Hollande ; quant à Morin, Lagarde et les autres, ils furent très ambigus.

 Pourtant, aujourd’hui, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à s’allier avec ceux qui ont un peu plus provoqué sa chute !

 Plus récemment encore, l’exemple de la législative partielle de la quatrième circonscription du Doubs.
 Une véritable démonstration que voter UMP au premier tour revenait à élire le socialiste au second ! Face à tous les partis, dont celui de monsieur Sarkozy, le FN a échoué de très peu.

Les voix manquantes étaient celles qui furent arrachées par l’acharnement du front anti-national dirigé par le binôme constitué de Jean-Christophe Cambadélis et… Nicolas Sarkozy !

Mais c’est bien terminé : les électeurs de l’UMP ne suivront plus les consignes du grand manitou.

Ils se détourneront même de ce parti incapable d’une ligne politique claire et bien définie.

Rendez-vous les 22 et 29 mars prochain !

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