14h16
Ouest-France
Condamné à mort par contumace, Merouane Benahmed a fui l’Algérie. Emprisonné pour terrorisme en France, libéré en 2011, il doit pointer quatre fois par jour à la gendarmerie.
Sa présence pourrait passer inaperçue dans cette commune de quelques milliers d’habitants.
Mais pour ceux qui savent, le personnage, au passé sulfureux, divise.
Merouane Benahmed a débarqué dans le Maine-et-Loire à la mi-novembre.
« Escorté par deux cars de flics, avec des gilets pare-balles », raconte, encore estomaqué, le gérant de l’hôtel, où l’Algérien de 41 ans est hébergé.
Depuis quatre ans, l’ancien détenu vit en résidence surveillée. Quatre fois par jour, il saute sur son vélo pour aller pointer à la gendarmerie.
Barbe épaisse, regard noir derrière de fines lunettes, il refusera, pendant les 4h d’entretien, toute prise de notes ou enregistrement du journaliste.
Condamné à mort par contumace, Merouane Benahmed a fui l’Algérie pour la France en 1999.
Trois ans plus tard, le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière le fait arrêter pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».
Libéré en 2011, Merouane Benahmed, interdit de territoire français, a failli être expulsé pour l’Algérie.
Mais la Cour européenne a refusé l’extradition.
Depuis ce jour, il est assigné à résidence.
Par Christian Meas Mais pour ceux qui savent, le personnage, au passé sulfureux, divise.
Merouane Benahmed a débarqué dans le Maine-et-Loire à la mi-novembre.
« Escorté par deux cars de flics, avec des gilets pare-balles », raconte, encore estomaqué, le gérant de l’hôtel, où l’Algérien de 41 ans est hébergé.
Depuis quatre ans, l’ancien détenu vit en résidence surveillée. Quatre fois par jour, il saute sur son vélo pour aller pointer à la gendarmerie.
Barbe épaisse, regard noir derrière de fines lunettes, il refusera, pendant les 4h d’entretien, toute prise de notes ou enregistrement du journaliste.
Condamné à mort par contumace, Merouane Benahmed a fui l’Algérie pour la France en 1999.
Trois ans plus tard, le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière le fait arrêter pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».
Libéré en 2011, Merouane Benahmed, interdit de territoire français, a failli être expulsé pour l’Algérie.
Mais la Cour européenne a refusé l’extradition.
Depuis ce jour, il est assigné à résidence.
Lire son témoignage dans le journal Ouest-France du mercredi 11 mars et en édition numérique.
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