Le 02/02/2015
C’est en espérant de l’école qu’elle éduque nos enfants en les arrachant à ces soi-disant déterminismes que nous ratons leur éducation.
Selon Lilian Thuram, qui s’exprimait sur Europe 1 le 30 janvier dernier, les enfants seraient, dès leur plus jeune âge, dans leur famille, « conditionnés », le premier des conditionnements étant la religion.
Il reviendrait donc à l’école de les éduquer en leur apprenant à devenir des esprits libres.
Cette liberté s’acquerrait par l’arrachement à tout conditionnement religieux, historique (c’est-à-dire notre culture telle que reçue) et, bien entendu, conditionnement lié à l’appartenance à un groupe sexué…
Donc, les parents seraient ceux qui, tout naturellement, mais involontairement, ne font que conditionner leurs enfants, enferment leurs esprits dans des cases, les amènent à se comporter sans réfléchir en fonction de l’appartenance à des groupes humains différenciés par la couleur de la peau, le sexe ou la religion.
Monsieur Thuram nous explique que non seulement ces groupes créent des sentiments d’appartenance qui, tôt ou tard, seront sources de conflits, mais qu’ils créent également un sens de la hiérarchie (homme supérieurs à femmes, blancs supérieurs à noirs) qui, fatalement, amène nos enfants à se comporter, en grandissant, comme de petits sauvages violents et dominateurs.
Heureusement, l’école de la République doit guérir tous ces maux en enseignant à penser librement !
Quel contresens dans la répartition de l’éducation entre la famille et l’école.
L’enfant baigne tout naturellement dans un environnement qui lui montre que les humains sont tous différents les uns des autres : oui, il y a des hommes et des femmes, des croyants et des non-croyants, des Français de souche et d’autres qui parlent à peine la langue.
Tout cela, l’enfant le vit et le voit.
Le rôle des parents est de le faire grandir dans son appartenance, sa culture, et d’apprendre à accepter les autres, sans se soucier de leur différence.
Et qu’importe si nous ne sommes pas tous pareils !
Les groupes ne s’opposent pas, les hommes et les femmes vivent ensemble, mieux que cela : ils sont, de par leur différence, constitutifs de l’humanité (n’en déplaise aux adeptes de la théorie du genre).
Voir systématiquement un rapport dominant/dominé dans la notion de groupe, c’est avoir bien peu confiance dans ce qu’est l’homme ; j’aime ma famille, j’aime mon village, j’aime mon pays, mais mon appartenance à tous ces groupes ne fait pas de moi l’ennemi des autres.
Au contraire !
C’est en espérant de l’école qu’elle éduque nos enfants en les arrachant à ces soi-disant déterminismes que nous ratons leur éducation.
L’école devrait veiller plutôt à consolider les racines sur lesquelles grandit un enfant, quelles qu’elles soient ; et, pour que la plante pousse droit, lui fournir l’eau, l’instruction, pour lui apprendre à exercer son intelligence ; il pensera alors tout seul.
Et gageons que plus il sera instruit, mieux il remettra en question les soi-disant conditionnements de son éducation.
Il reviendrait donc à l’école de les éduquer en leur apprenant à devenir des esprits libres.
Cette liberté s’acquerrait par l’arrachement à tout conditionnement religieux, historique (c’est-à-dire notre culture telle que reçue) et, bien entendu, conditionnement lié à l’appartenance à un groupe sexué…
Donc, les parents seraient ceux qui, tout naturellement, mais involontairement, ne font que conditionner leurs enfants, enferment leurs esprits dans des cases, les amènent à se comporter sans réfléchir en fonction de l’appartenance à des groupes humains différenciés par la couleur de la peau, le sexe ou la religion.
Monsieur Thuram nous explique que non seulement ces groupes créent des sentiments d’appartenance qui, tôt ou tard, seront sources de conflits, mais qu’ils créent également un sens de la hiérarchie (homme supérieurs à femmes, blancs supérieurs à noirs) qui, fatalement, amène nos enfants à se comporter, en grandissant, comme de petits sauvages violents et dominateurs.
Heureusement, l’école de la République doit guérir tous ces maux en enseignant à penser librement !
Quel contresens dans la répartition de l’éducation entre la famille et l’école.
L’enfant baigne tout naturellement dans un environnement qui lui montre que les humains sont tous différents les uns des autres : oui, il y a des hommes et des femmes, des croyants et des non-croyants, des Français de souche et d’autres qui parlent à peine la langue.
Tout cela, l’enfant le vit et le voit.
Le rôle des parents est de le faire grandir dans son appartenance, sa culture, et d’apprendre à accepter les autres, sans se soucier de leur différence.
Et qu’importe si nous ne sommes pas tous pareils !
Les groupes ne s’opposent pas, les hommes et les femmes vivent ensemble, mieux que cela : ils sont, de par leur différence, constitutifs de l’humanité (n’en déplaise aux adeptes de la théorie du genre).
Voir systématiquement un rapport dominant/dominé dans la notion de groupe, c’est avoir bien peu confiance dans ce qu’est l’homme ; j’aime ma famille, j’aime mon village, j’aime mon pays, mais mon appartenance à tous ces groupes ne fait pas de moi l’ennemi des autres.
Au contraire !
C’est en espérant de l’école qu’elle éduque nos enfants en les arrachant à ces soi-disant déterminismes que nous ratons leur éducation.
L’école devrait veiller plutôt à consolider les racines sur lesquelles grandit un enfant, quelles qu’elles soient ; et, pour que la plante pousse droit, lui fournir l’eau, l’instruction, pour lui apprendre à exercer son intelligence ; il pensera alors tout seul.
Et gageons que plus il sera instruit, mieux il remettra en question les soi-disant conditionnements de son éducation.
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