Ci-dessus logo du groupuscule Action Antifasciste Paris-Banlieue dont faisait partie Clément Méric de Bellefon.
06/09/2014 – PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois)
Une libération qui intervient deux mois et demi après celle de Samuel Dufour, un autre suspect.
Esteban Morillo, principal suspect dans la mort du gauchiste à particule Clément Méric de Bellefon, le 5 juin 2013 à Paris lors d’une rixe entre « natios » et « antifascistes », Esteban Morillo a été remis en liberté mardi par la cour d’appel de Paris.
Il reste mis en examen pour “violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner” et sera soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit notamment de quitter son département de résidence.
Depuis un an, ses avocats avaient plusieurs fois demandé, en vain, sa remise en liberté.
Impossible de résumer cette affaire dans le cadre de ce kiosque.On pourra en lire un exposé factuel et complet sur Wikipédia.
Il en ressort que les « antifas » ont délibérément provoqué les « natios », avec la claire volonté d’en découdre.
Une vidéo découverte quelques jours après les faits, mais pour l’instant non publique [pourquoi ? ], montrerait même Méric de Bellefon agressant Esteban par derrière, ce dernier ne faisant que se défendre.
Cette affaire a été l’occasion pour le pouvoir socialiste de dissoudre plusieurs mouvements de la mouvance nationaliste.
Mais naturellement, pas touche aux mouvements d’extrême gauche, que le régime socialiste utilise volontiers comme réserves de tontons macoutes…
Dès le lendemain, 6 juin, Manuel Valls, à l’époque ministre de l’intérieur, exprimait sa « totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l’extrême droite ».
Pour le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon « la violence sauvage qui a assassiné Clément Méric n’est pas fortuite » et met en cause « une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d’extrême droite » liés, selon lui, au Front national.
Quant au Premier ministre Jean-Marc Ayrault il déclarait vouloir « tailler en pièces les groupes d’extrême droite », mais, ajoutait-il, « de façon démocratique » !
Quand même, quand même…
Le Conseil des ministres du 10 juillet 2013 prononce la dissolution de Troisième Voie et des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, les JNR, ainsi que de l’association Envie de rêver, au motif que « ces trois entités propagent une idéologie incitant à la haine et à la discrimination envers les personnes à raison de leur non-appartenance à la nation française et de leur qualité d’immigrés »
Le 24 juillet 2013, à l’issue du Conseil des ministres, Valls annonce également la dissolution de L’Œuvre française.
Un an plus tard, le 30 juillet dernier, le Conseil d’État valide la dissolution des JNR et de Troisième Voie, mais ne retient pas le motif d’incitation à la haine invoqué par le décret du gouvernement.
Quant à la dissolution de l’association Envie de rêver, elle est jugée illégale et est annulée, l’État étant condamné à lui verser 2 000 euros au titre de ses frais de justice.
Superbe opération de diversion, donc, mais qui a fait flop…
A force de proclamer urbi et orbi que les méchants skinheads ou encore les Dieudonné, Soral, Varg Viekernes, mettent « la République en danger », le pouvoir socialiste a fini par se couvrir de ridicule.
Les faits sont têtus, disait Lénine.
Les Français jugent l’action du gouvernement non sur ces pitoyables moulinets, mais sur sa capacité à juguler la crise qui frappe le pays.
Or là, le constat est sans appel.
Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République, plus de 500 000 chômeurs supplémentaires ont été recensés et les Français ont fini par comprendre que le pouvoir n’était pas en mesure de faire face à la dégradation accélérée de la situation économique du pays.
Pour l’exécutif, c’est la descente aux enfers selon le dernier baromètre du Figaro Magazine — TNS Sofres, publié jeudi.
Les Français qui lui font encore « tout à fait confiance » ne sont plus que 1 % !
Record absolu d’impopularité : aucun président de la 5ème République n’était tombé aussi bas.
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