le 21 septembre 2014 dans Crises/guerres
La tragédie du 11 septembre 2001 dépasse de beaucoup la mort de ceux qui périrent dans les tours et la mort des pompiers et des premiers secouristes qui succombèrent aux maladies causées par l’inhalation des poussières toxiques. Depuis treize années, une nouvelle génération d’Américains est née dans le mythe du Onze septembre lequel a été utilisé pour créer l’Etat militaro-policier américain.
Les régimes corrompus de Bush et Obama ont utilisé le Onze septembre pour tuer, mutiler, déposséder et déplacer des millions de musulmans de onze pays qui n’avaient rien à voir avec le Onze septembre.
Une nouvelle génération d’Américains est née dans le dédain et la méfiance des musulmans.
Une génération d’Américains est née dans un Etat policier où la sphère privée et les protections constitutionnelles n’existent plus.
Une génération d’Américains est née dans un environnement de guerre perpétuelle faisant fi des besoins des citoyens.
Une génération d’Américains est née dans une société où la vérité a cédé le pas à l’interminable répétition de contrevérités.
A la date du 11 septembre 2001, selon la thèse officielle, le système national de sécurité de la seule super-puissance mondiale a été mis en échec par quelques jeunes arabes saoudiens armés seulement de cisailles. Le système national de sécurité américain fut complètement pris au dépourvu ce qui valut aux Etats-Unis la plus grande humiliation jamais infligée à un pays orgueilleux de sa puissance.
Ce jour-là, aucun rouage du système national de sécurité ne fonctionna. Rien ne marcha.
Pour la première fois de son histoire, la force aérienne US Air Force ne fut pas en état de faire décoller des chasseurs intercepteurs.
Le Conseil national de sécurité échoua.
Les seize agences américaines de renseignement échouèrent, de même que celles de nos alliés de l’OTAN et d’Israël.
Le contrôle du trafic aérien échoua.
La sécurité des aéroports échoua quatre fois, au même moment, le même jour. La probabilité d’occurrence simultanée de telles erreurs est de 0%.
Si pareille affaire s’était réellement passée ainsi, la Maison Blanche, le Congrès et les media auraient exigé une enquête. Des fonctionnaires auraient été tenus responsables de leurs manquements. Des têtes seraient tombées.
Au lieu de cela, la Maison Blanche tarda un an pour donner suite aux demandes d’enquête des familles des victimes du Onze septembre. Finalement, un groupe de politiciens fut invité à entendre la version du gouvernement et à la coucher sur le papier. Le Président, le Vice-président et le conseil juridique de la Commission du Onze septembre ainsi constituée déclarèrent que cette dernière s’était heurtée à de la rétention d’information, à des mensonges et qu’elle “avait été programmée pour échouer“. La pire bérézina sécuritaire n’entraîna aucune destitution. Personne n’en fut tenu pour responsable.
Washington conclut que le Onze septembre avait été rendu possible par l’absence d’un Etat policier. La loi dite Patriot Act, qui n’attendait que çà, fut prestement adoptée par les idiots de service au Congrès. Cette loi instaurait l’indépendance de l’Exécutif à l’égard de la loi et de la Constitution. Cette loi et ses mesures d’accompagnement ont institutionnalisé un Etat policier dans ce qui fut “le pays de la liberté“.
On accusa Ossama Ben Laden, un agent de la CIA moribond ensuite d’insuffisance rénale, nonobstant son démenti explicite. Pendant les dix ans qui suivirent, Ossama Ben Laden fut le croquemitaine qui servit de prétexte à Washington pour tuer d’innombrables musulmans. Puis, soudainement, le 2 mai 2011, Obama prétendit qu’une unité des Forces spéciales de la marine américaine avait tué Ben Laden au Pakistan. Des témoins visuels de l’événement contestèrent la version de la Maison Blanche. Ossama Ben Laden devint le seul être humain à avoir survécu dix ans à une insuffisance rénale. Dans ce que l’on présenta comme la “planque“ de Ben Laden, il n’y avait pas de machine de dialyse. Les nombreux avis de décès de Ben Laden, datant de décembre 2001, disparurent dans un trou noir. Les membres de l’unité des Forces spéciales de la marine américaine périrent quelques semaines plus tard dans un mystérieux accident d’hélicoptère en Afghanistan. Et les milliers de marins présents sur le porte-avions d’où le corps de Ben Laden est censé avoir été immergé dans l’Océan indien écrivirent à leurs proches que rien de tel n’avait eu lieu.
Le conte de fées du meurtre de Ben Laden par l’unité des Forces spéciales 6 vint à point pour relever le défi que représentait, pour les démocrates déçus, la nomination d’Obama pour une second mandat présidentiel. Il permit également de libérer la “guerre à la terreur“ des contraintes inhérentes à la traque de Ben Laden. Washington voulait attaquer la Libye, la Syrie et l’Iran, pays dans lesquels on savait que Ben Laden n’avait pas d’organisations, mais la succession de vidéos truquées de Ben Laden qui étaient censées justifier ces diverses attaques perdit en crédibilité auprès des experts car ces vidéos présentaient un Ben Laden qui rajeunissait progressivement.
En regardant les Tours jumelles et la Tour WTC7 s’effondrer, il était évident pour moi que leur effondrement ne pouvait résulter des dommages structurels apparents. Lorsqu’il fut établi que la Maison Blanche s’était opposée à une enquête indépendante sur les seuls trois gratte-ciel dans toute l’histoire à s’être effondrés ensuite de feux de bureau de basse intensité, il était clair que l’on cherchait à étouffer la vérité.
Treize ans plus tard, la version gouvernementale de cette journée paraît moins crédible tant aux Etats-Unis qu’à l’étranger. Les arguments apportés par des experts indépendants sont tellement probants que les media grand public y font écho. Voici Richard Gage, représentant du Groupe d’architectes et d’ingénieurs pour la vérité sur le Onze septembre, s’exprimant sur la chaîne cables et satellites pour les affaires publiques C-SPAN :
Après des années d’efforts, un groupe de New-yorkais a réuni suffisamment de signatures valables pour mettre aux voix une enquête sur les causes de l’effondrement des trois bâtiments du World Trade Center. Si elle était fondée, la version officielle signifierait que les normes régissant les constructions et les incendies ne suffisent pas à protéger le public et que toutes les autres hautes structures d’acier sont sujettes aux mêmes défaillances. Ce groupe de citoyens a eu la sagesse de formuler sa proposition en se référant aux normes de sécurité publique et non point à la vérité sur le Onze septembre.
Bien entendu, les autorités de New York continuent à s’opposer à cette initiative. Son sort dépend à présent de la décision que prendra un juge. Il est difficile d’imaginer qu’un juge puisse aller à l’encontre du gouvernement sur pareille affaire, mais ce groupe aura fait ressortir que le gouvernement n’a guère confiance en la véracité de sa propre version.
Au cours des treize années écoulées, des physiciens, des chimistes, des architectes, des ingénieurs et des premiers secouristes ont fourni quantité de preuves qui s’inscrivent en faux contre la version officielle de la défaillance des trois gratte-ciel. La réponse des profanes a été de décrier les experts comme “théoriciens de la conspiration“. Autrement dit, les défenseurs de la version gouvernementale ne peuvent s’appuyer sur aucune base scientifique ou factuelle. Ils en sont réduits à décrier.
Le Onze septembre a servi à altérer fondamentalement la nature de l’Etat et de ses relations avec les citoyens américains. Un pouvoir exécutif irresponsable a remplacé les processus obligatoires ainsi que les freins et contrepoids établis par la Constitution des Etats-Unis. Au nom de la sécurité nationale, le pouvoir exécutif n’est plus assujetti à des contraintes. De nos jours, les Américains sont dépourvus de tous leurs droits si l’Etat les a dans le collimateur.
Les Américains nés après le onze septembre ont vu le jour dans un pays tout autre que celui de leurs aînés. N’ayant pas connu de régime constitutionnel, ils ne sauront même pas ce qu’ils ont perdu.
Les attaques à l’anthrax d’octobre 2001 sont oubliées, mais le professeur Graeme MacQueen démontre dans son livre The 2001 Anthrax Deception, Clarity Press, 2014, (La tromperie de l’anthrax de 2001) que cet épisode a joué un rôle essentiel dans l’appropriation par le gouvernement d’un pouvoir policier étatique incontrôlé. Deux présidents démocrates de commissions sénatoriales s’étaient émus des prétentions exorbitantes du régime Bush en matière de pouvoir discrétionnaire ; ils étaient en mesure d’empêcher la mise en place programmée de la législation sur la police étatique et d’interdire à l’Exécutif de décider, à lui seul, l’entrée en guerre de l’Amérique.
Ces deux sénateurs reçurent des lettres contenant de l’anthrax, et il en fut de même pour de grandes organisations d’information. La chaîne de télévision News Anchors, ainsi que Dan Rather qui avait comparé l’effondrement des gratte-ciel du World Trade Center à la démolition contrôlée de bâtiments, n’avaient pas encore été évincés du débat public par les accusations piégées émanant de Républicains.
Au début, on tint les lettres à l’anthrax qui causèrent la mort de quelques employés de USPS (le Service postal des Etats-Unis) pour une deuxième phase de l’attaque du Onze septembre. La peur décupla. Les sénateurs et les media se turent. On découvrit alors que cet anthrax était d’un genre particulier et qu’il ne pouvait provenir que d’une installation militaire du gouvernement des Etats-Unis.
Cette sombre affaire, entremêlée de propagande gouvernementale, aboutit à une machination du FBI qui conduisit à la mort de Bruce Edward Ivins. Ce dernier avait travaillé au laboratoire militaire ayant fabriqué l’anthrax et il fut acculé au suicide par de fausses accusations. Les collègues du mort ne crurent pas un mot des boniments prodigués par le gouvernement. Rien dans le passé du mort n’indiquait une motivation ou une instabilité qui aurait pu le conduire à commettre pareil forfait.
Auparavant, le Gouvernement des Etats-Unis avait amorcé une machination pour impliquer un certain Jay Hatfill ; mais, en dépit des efforts du New York Times et de Nicholas Kristof (*), ces tentatives échouèrent. Hatfill reçut finalement cinq millions de dollars de dédommagement pour les accusations fallacieuses qui ruinèrent sa vie. Ayant échoué avec Hatfill, le gouvernement corrompu des Etats-Unis s’en prit à Ivins. Etant mort, ce dernier ne pouvait se défendre, mais ses collègues prirent la relève.
D’un bout à l’autre, cette histoire d’anthrax exhale une puanteur qui s’élève très haut dans le ciel. La justice est quelque chose qui existe hors des frontières des Etats-Unis. Ne vous attendez jamais à trouver de la justice à l’intérieur des Etats-Unis !
La plupart des Américains ne se doutent pas de l’emprise que le gouvernement fédéral exerce sur les experts capables de contredire ses contes de fées. Par exemple, aucun physicien compétent ne saurait souscrire à la thèse officielle de la destruction des trois bâtiments du World Trade Center. Mais les départements de physique des universités américaines dépendent lourdement des subventions fédérales. Tout physicien qui dirait ce qu’il pense mettrait en péril non seulement sa propre carrière, mais aussi celle de tous ses collègues. Le physicien Steven Jones qui, le premier, mentionna que la thermite (**) avait été utilisée pour détruire les tours jumelles, fut contraint d’abandonner la carrière académique pour éviter à son université de perdre tout financement fédéral.
Les mêmes pressions sont à l’œuvre dans le secteur privé. Les architectes et ingénieurs spécialisés en structures métalliques qui expriment des doutes sur l’effondrement des trois gratte-ciel sont regardés comme des apologistes musulmans et des fomenteurs de conspiration. Certes, leurs clients n’ont pas les compétences leur permettant de trancher la question, mais ils sont endoctrinés par la répétition constante et interminable que le Onze septembre s’identifie à l’attaque de l’Amérique par Ben Laden. Leur endoctrinement les rend insensibles aux faits.
Le mensonge du Onze septembre a duré treize ans. Il a coûté la vie à des millions de musulmans, il a détruit leurs familles et les a dispersées. La plupart des Américains acceptent que leur gouvernement ait détruit, totalement ou partiellement, sept pays, alors qu’il l’a fait en usant d’un mensonge pour masquer le complot néoconservateur visant à assurer à Washington l’empire du monde.
Paul Craig Roberts | 11.09.2014 | http://www.paulcraigroberts.org
Traduction par Ivo Rens et Danielle Martinet
Source: https://worldpeacethreatened.wordpress.com/category/en-francais/
Les régimes corrompus de Bush et Obama ont utilisé le Onze septembre pour tuer, mutiler, déposséder et déplacer des millions de musulmans de onze pays qui n’avaient rien à voir avec le Onze septembre.
Une nouvelle génération d’Américains est née dans le dédain et la méfiance des musulmans.
Une génération d’Américains est née dans un Etat policier où la sphère privée et les protections constitutionnelles n’existent plus.
Une génération d’Américains est née dans un environnement de guerre perpétuelle faisant fi des besoins des citoyens.
Une génération d’Américains est née dans une société où la vérité a cédé le pas à l’interminable répétition de contrevérités.
A la date du 11 septembre 2001, selon la thèse officielle, le système national de sécurité de la seule super-puissance mondiale a été mis en échec par quelques jeunes arabes saoudiens armés seulement de cisailles. Le système national de sécurité américain fut complètement pris au dépourvu ce qui valut aux Etats-Unis la plus grande humiliation jamais infligée à un pays orgueilleux de sa puissance.
Ce jour-là, aucun rouage du système national de sécurité ne fonctionna. Rien ne marcha.
Pour la première fois de son histoire, la force aérienne US Air Force ne fut pas en état de faire décoller des chasseurs intercepteurs.
Le Conseil national de sécurité échoua.
Les seize agences américaines de renseignement échouèrent, de même que celles de nos alliés de l’OTAN et d’Israël.
Le contrôle du trafic aérien échoua.
La sécurité des aéroports échoua quatre fois, au même moment, le même jour. La probabilité d’occurrence simultanée de telles erreurs est de 0%.
Si pareille affaire s’était réellement passée ainsi, la Maison Blanche, le Congrès et les media auraient exigé une enquête. Des fonctionnaires auraient été tenus responsables de leurs manquements. Des têtes seraient tombées.
Au lieu de cela, la Maison Blanche tarda un an pour donner suite aux demandes d’enquête des familles des victimes du Onze septembre. Finalement, un groupe de politiciens fut invité à entendre la version du gouvernement et à la coucher sur le papier. Le Président, le Vice-président et le conseil juridique de la Commission du Onze septembre ainsi constituée déclarèrent que cette dernière s’était heurtée à de la rétention d’information, à des mensonges et qu’elle “avait été programmée pour échouer“. La pire bérézina sécuritaire n’entraîna aucune destitution. Personne n’en fut tenu pour responsable.
Washington conclut que le Onze septembre avait été rendu possible par l’absence d’un Etat policier. La loi dite Patriot Act, qui n’attendait que çà, fut prestement adoptée par les idiots de service au Congrès. Cette loi instaurait l’indépendance de l’Exécutif à l’égard de la loi et de la Constitution. Cette loi et ses mesures d’accompagnement ont institutionnalisé un Etat policier dans ce qui fut “le pays de la liberté“.
On accusa Ossama Ben Laden, un agent de la CIA moribond ensuite d’insuffisance rénale, nonobstant son démenti explicite. Pendant les dix ans qui suivirent, Ossama Ben Laden fut le croquemitaine qui servit de prétexte à Washington pour tuer d’innombrables musulmans. Puis, soudainement, le 2 mai 2011, Obama prétendit qu’une unité des Forces spéciales de la marine américaine avait tué Ben Laden au Pakistan. Des témoins visuels de l’événement contestèrent la version de la Maison Blanche. Ossama Ben Laden devint le seul être humain à avoir survécu dix ans à une insuffisance rénale. Dans ce que l’on présenta comme la “planque“ de Ben Laden, il n’y avait pas de machine de dialyse. Les nombreux avis de décès de Ben Laden, datant de décembre 2001, disparurent dans un trou noir. Les membres de l’unité des Forces spéciales de la marine américaine périrent quelques semaines plus tard dans un mystérieux accident d’hélicoptère en Afghanistan. Et les milliers de marins présents sur le porte-avions d’où le corps de Ben Laden est censé avoir été immergé dans l’Océan indien écrivirent à leurs proches que rien de tel n’avait eu lieu.
Le conte de fées du meurtre de Ben Laden par l’unité des Forces spéciales 6 vint à point pour relever le défi que représentait, pour les démocrates déçus, la nomination d’Obama pour une second mandat présidentiel. Il permit également de libérer la “guerre à la terreur“ des contraintes inhérentes à la traque de Ben Laden. Washington voulait attaquer la Libye, la Syrie et l’Iran, pays dans lesquels on savait que Ben Laden n’avait pas d’organisations, mais la succession de vidéos truquées de Ben Laden qui étaient censées justifier ces diverses attaques perdit en crédibilité auprès des experts car ces vidéos présentaient un Ben Laden qui rajeunissait progressivement.
En regardant les Tours jumelles et la Tour WTC7 s’effondrer, il était évident pour moi que leur effondrement ne pouvait résulter des dommages structurels apparents. Lorsqu’il fut établi que la Maison Blanche s’était opposée à une enquête indépendante sur les seuls trois gratte-ciel dans toute l’histoire à s’être effondrés ensuite de feux de bureau de basse intensité, il était clair que l’on cherchait à étouffer la vérité.
Treize ans plus tard, la version gouvernementale de cette journée paraît moins crédible tant aux Etats-Unis qu’à l’étranger. Les arguments apportés par des experts indépendants sont tellement probants que les media grand public y font écho. Voici Richard Gage, représentant du Groupe d’architectes et d’ingénieurs pour la vérité sur le Onze septembre, s’exprimant sur la chaîne cables et satellites pour les affaires publiques C-SPAN :
Après des années d’efforts, un groupe de New-yorkais a réuni suffisamment de signatures valables pour mettre aux voix une enquête sur les causes de l’effondrement des trois bâtiments du World Trade Center. Si elle était fondée, la version officielle signifierait que les normes régissant les constructions et les incendies ne suffisent pas à protéger le public et que toutes les autres hautes structures d’acier sont sujettes aux mêmes défaillances. Ce groupe de citoyens a eu la sagesse de formuler sa proposition en se référant aux normes de sécurité publique et non point à la vérité sur le Onze septembre.
Bien entendu, les autorités de New York continuent à s’opposer à cette initiative. Son sort dépend à présent de la décision que prendra un juge. Il est difficile d’imaginer qu’un juge puisse aller à l’encontre du gouvernement sur pareille affaire, mais ce groupe aura fait ressortir que le gouvernement n’a guère confiance en la véracité de sa propre version.
Au cours des treize années écoulées, des physiciens, des chimistes, des architectes, des ingénieurs et des premiers secouristes ont fourni quantité de preuves qui s’inscrivent en faux contre la version officielle de la défaillance des trois gratte-ciel. La réponse des profanes a été de décrier les experts comme “théoriciens de la conspiration“. Autrement dit, les défenseurs de la version gouvernementale ne peuvent s’appuyer sur aucune base scientifique ou factuelle. Ils en sont réduits à décrier.
Le Onze septembre a servi à altérer fondamentalement la nature de l’Etat et de ses relations avec les citoyens américains. Un pouvoir exécutif irresponsable a remplacé les processus obligatoires ainsi que les freins et contrepoids établis par la Constitution des Etats-Unis. Au nom de la sécurité nationale, le pouvoir exécutif n’est plus assujetti à des contraintes. De nos jours, les Américains sont dépourvus de tous leurs droits si l’Etat les a dans le collimateur.
Les Américains nés après le onze septembre ont vu le jour dans un pays tout autre que celui de leurs aînés. N’ayant pas connu de régime constitutionnel, ils ne sauront même pas ce qu’ils ont perdu.
Les attaques à l’anthrax d’octobre 2001 sont oubliées, mais le professeur Graeme MacQueen démontre dans son livre The 2001 Anthrax Deception, Clarity Press, 2014, (La tromperie de l’anthrax de 2001) que cet épisode a joué un rôle essentiel dans l’appropriation par le gouvernement d’un pouvoir policier étatique incontrôlé. Deux présidents démocrates de commissions sénatoriales s’étaient émus des prétentions exorbitantes du régime Bush en matière de pouvoir discrétionnaire ; ils étaient en mesure d’empêcher la mise en place programmée de la législation sur la police étatique et d’interdire à l’Exécutif de décider, à lui seul, l’entrée en guerre de l’Amérique.
Ces deux sénateurs reçurent des lettres contenant de l’anthrax, et il en fut de même pour de grandes organisations d’information. La chaîne de télévision News Anchors, ainsi que Dan Rather qui avait comparé l’effondrement des gratte-ciel du World Trade Center à la démolition contrôlée de bâtiments, n’avaient pas encore été évincés du débat public par les accusations piégées émanant de Républicains.
Au début, on tint les lettres à l’anthrax qui causèrent la mort de quelques employés de USPS (le Service postal des Etats-Unis) pour une deuxième phase de l’attaque du Onze septembre. La peur décupla. Les sénateurs et les media se turent. On découvrit alors que cet anthrax était d’un genre particulier et qu’il ne pouvait provenir que d’une installation militaire du gouvernement des Etats-Unis.
Cette sombre affaire, entremêlée de propagande gouvernementale, aboutit à une machination du FBI qui conduisit à la mort de Bruce Edward Ivins. Ce dernier avait travaillé au laboratoire militaire ayant fabriqué l’anthrax et il fut acculé au suicide par de fausses accusations. Les collègues du mort ne crurent pas un mot des boniments prodigués par le gouvernement. Rien dans le passé du mort n’indiquait une motivation ou une instabilité qui aurait pu le conduire à commettre pareil forfait.
Auparavant, le Gouvernement des Etats-Unis avait amorcé une machination pour impliquer un certain Jay Hatfill ; mais, en dépit des efforts du New York Times et de Nicholas Kristof (*), ces tentatives échouèrent. Hatfill reçut finalement cinq millions de dollars de dédommagement pour les accusations fallacieuses qui ruinèrent sa vie. Ayant échoué avec Hatfill, le gouvernement corrompu des Etats-Unis s’en prit à Ivins. Etant mort, ce dernier ne pouvait se défendre, mais ses collègues prirent la relève.
D’un bout à l’autre, cette histoire d’anthrax exhale une puanteur qui s’élève très haut dans le ciel. La justice est quelque chose qui existe hors des frontières des Etats-Unis. Ne vous attendez jamais à trouver de la justice à l’intérieur des Etats-Unis !
La plupart des Américains ne se doutent pas de l’emprise que le gouvernement fédéral exerce sur les experts capables de contredire ses contes de fées. Par exemple, aucun physicien compétent ne saurait souscrire à la thèse officielle de la destruction des trois bâtiments du World Trade Center. Mais les départements de physique des universités américaines dépendent lourdement des subventions fédérales. Tout physicien qui dirait ce qu’il pense mettrait en péril non seulement sa propre carrière, mais aussi celle de tous ses collègues. Le physicien Steven Jones qui, le premier, mentionna que la thermite (**) avait été utilisée pour détruire les tours jumelles, fut contraint d’abandonner la carrière académique pour éviter à son université de perdre tout financement fédéral.
Les mêmes pressions sont à l’œuvre dans le secteur privé. Les architectes et ingénieurs spécialisés en structures métalliques qui expriment des doutes sur l’effondrement des trois gratte-ciel sont regardés comme des apologistes musulmans et des fomenteurs de conspiration. Certes, leurs clients n’ont pas les compétences leur permettant de trancher la question, mais ils sont endoctrinés par la répétition constante et interminable que le Onze septembre s’identifie à l’attaque de l’Amérique par Ben Laden. Leur endoctrinement les rend insensibles aux faits.
Le mensonge du Onze septembre a duré treize ans. Il a coûté la vie à des millions de musulmans, il a détruit leurs familles et les a dispersées. La plupart des Américains acceptent que leur gouvernement ait détruit, totalement ou partiellement, sept pays, alors qu’il l’a fait en usant d’un mensonge pour masquer le complot néoconservateur visant à assurer à Washington l’empire du monde.
Paul Craig Roberts | 11.09.2014 | http://www.paulcraigroberts.org
Traduction par Ivo Rens et Danielle Martinet
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