Voilà donc la terrible nouvelle : les « grands électeurs » - ces traîtres - ont envoyé au sénat deux élus du Front national.
Voilà donc la terrible nouvelle : les « grands électeurs » – ces traîtres – ont envoyé au sénat deux élus du Front national, David Rachline et Stéphane Ravier, respectivement maire de Fréjus et de la plus importante mairie du secteur 7 de Marseille.
53.000 administrés pour l’un, 150.000 pour l’autre.
Et, s’invitant dans une assemblée peuplée essentiellement de crânes chauves et de cheveux blancs, David Rachline devient le plus jeune sénateur de la Ve République tout comme Marion Maréchal-Le Pen fut, en juin 2012, la benjamine de l’Assemblée nationale.
Joli pied de nez aux vieux barbons de la politique !
Invité des radios du matin, le documentariste Frédéric Biamonti raconte le tournage de son film « Ravis par Marine » qui était diffusé hier soir sur France 3.
Son interlocutrice se tortille derrière son micro.
Il est question de David Rachline, justement : « Mais en suivant la campagne en immersion, vous entrez en empathie, forcément. C’est pas un peu dangereux, ça ? »
Biamonti explique que « ces gens-là » sont propres sur eux, plutôt sympathiques, et que si Rachline a, comme 11 autres candidats FN, remporté la mairie, c’est qu’il a fait une excellente campagne.
Ah bon, reprend la dame, « mais sur les marchés ? Ça n’est plus l’hostilité ? »
Alors il le lui dit tout net, M. Biamonti, tout ça, c’est du parisianisme : « Il y a longtemps, en France, que la dédiabolisation est effective. Le FN est devenu un parti comme les autres. »
Alors « c’est grave pour la démocratie », dit cette imbécile derrière son micro, inconsciente de l’énormité qu’elle profère.
Notez bien, elle n’est pas la seule.
François de Rugy (Goullet de Rugy, de son vrai nom), figure d’EELV, s’est fendu d’un tweet qui a dû lui brûler les doigts : « Cela fait toujours mal de voir le #FN faire son entrée là où il n’était pas. Mais il est normal qu’un parti qui a des électeurs ait des élus. »
Nous voilà rassurés.
Plus profondément abruti, le sénateur PS David Assouline a déclaré sur France Info que ce moment était « triste pour la République ».
En revanche, tous ces braves gens ne semblent pas le moins du monde troublés de voir revenir sous les lambris dorés une armée de repris de justice et autres mis en examen pour s’être gobergés sur le dos du contribuable.
Ainsi l’ineffable Jean-Noël Guérini – président du conseil général des Bouches-du-Rhône, exclu du PS après des mois de tergiversations –, réélu avec deux de ses colistiers malgré ses nombreuses mises en examen pour suspicion de marchés publics frauduleux.
Ou encore Robert Navarro, le sénateur de l’Hérault, réélu lui aussi malgré son exclusion du PS et sa mise en examen pour « abus de confiance ».
Un homme qui se vante haut et fort de ses relations maçonniques très haut placées, étalées dans un petit livre distribué à l’envi où tous ses « frères » et amis, de Hollande à Moscovici en passant par Jean-Pierre Bel, le président sortant du Sénat, vantent ses mérites et ses qualités.
Interrogée au journal de 13 heures sur France 2, une élue parmi les 400 qui ont apporté leur soutien à David Rachline expliquait ainsi son choix : « On en a marre des partis qui ne roulent que pour sauvegarder leurs fauteuils ! »
Ceux du FN ne seront peut-être pas plus brillants, mais au moins ils ne sont pas usés jusqu’à la corde par les jeux d’appareil et les compromissions !
53.000 administrés pour l’un, 150.000 pour l’autre.
Et, s’invitant dans une assemblée peuplée essentiellement de crânes chauves et de cheveux blancs, David Rachline devient le plus jeune sénateur de la Ve République tout comme Marion Maréchal-Le Pen fut, en juin 2012, la benjamine de l’Assemblée nationale.
Joli pied de nez aux vieux barbons de la politique !
Invité des radios du matin, le documentariste Frédéric Biamonti raconte le tournage de son film « Ravis par Marine » qui était diffusé hier soir sur France 3.
Son interlocutrice se tortille derrière son micro.
Il est question de David Rachline, justement : « Mais en suivant la campagne en immersion, vous entrez en empathie, forcément. C’est pas un peu dangereux, ça ? »
Biamonti explique que « ces gens-là » sont propres sur eux, plutôt sympathiques, et que si Rachline a, comme 11 autres candidats FN, remporté la mairie, c’est qu’il a fait une excellente campagne.
Ah bon, reprend la dame, « mais sur les marchés ? Ça n’est plus l’hostilité ? »
Alors il le lui dit tout net, M. Biamonti, tout ça, c’est du parisianisme : « Il y a longtemps, en France, que la dédiabolisation est effective. Le FN est devenu un parti comme les autres. »
Alors « c’est grave pour la démocratie », dit cette imbécile derrière son micro, inconsciente de l’énormité qu’elle profère.
Notez bien, elle n’est pas la seule.
François de Rugy (Goullet de Rugy, de son vrai nom), figure d’EELV, s’est fendu d’un tweet qui a dû lui brûler les doigts : « Cela fait toujours mal de voir le #FN faire son entrée là où il n’était pas. Mais il est normal qu’un parti qui a des électeurs ait des élus. »
Nous voilà rassurés.
Plus profondément abruti, le sénateur PS David Assouline a déclaré sur France Info que ce moment était « triste pour la République ».
En revanche, tous ces braves gens ne semblent pas le moins du monde troublés de voir revenir sous les lambris dorés une armée de repris de justice et autres mis en examen pour s’être gobergés sur le dos du contribuable.
Ainsi l’ineffable Jean-Noël Guérini – président du conseil général des Bouches-du-Rhône, exclu du PS après des mois de tergiversations –, réélu avec deux de ses colistiers malgré ses nombreuses mises en examen pour suspicion de marchés publics frauduleux.
Ou encore Robert Navarro, le sénateur de l’Hérault, réélu lui aussi malgré son exclusion du PS et sa mise en examen pour « abus de confiance ».
Un homme qui se vante haut et fort de ses relations maçonniques très haut placées, étalées dans un petit livre distribué à l’envi où tous ses « frères » et amis, de Hollande à Moscovici en passant par Jean-Pierre Bel, le président sortant du Sénat, vantent ses mérites et ses qualités.
Interrogée au journal de 13 heures sur France 2, une élue parmi les 400 qui ont apporté leur soutien à David Rachline expliquait ainsi son choix : « On en a marre des partis qui ne roulent que pour sauvegarder leurs fauteuils ! »
Ceux du FN ne seront peut-être pas plus brillants, mais au moins ils ne sont pas usés jusqu’à la corde par les jeux d’appareil et les compromissions !
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