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samedi 13 septembre 2014

Les liens troubles de Nicolas Sarkozy avec les pétromonarchies.

Publié le 13 septembre 2014 - Modifié le 13 septembre 2014

 
Les liens troubles de Nicolas Sarkozy avec les pétromonarchies

13/09/2014 – PARIS (NOVOPress via le Bulletin de réinformation)


Nicolas Sarkozy a bénéficié, en 2012 des soutiens financiers du Qatar et de l’Arabie saoudite pour lancer son fonds d’investissement Columbia.
 
En 2012, l’ancien président de la République — et peut-être futur candidat de l’UMP à la magistrature suprême, en 2017 — avait envisagé de monter un fonds d’investissement, nommé Columbia, qui devait gérer entre 500 millions et 1 milliard d’euros, en usant de ses relations avec le Qatar et l’Arabie saoudite.
 Selon des documents saisis par la police au siège de la société Lov Group Industrie (LGI), la société de son ami Stéphane Courbit, l’ex-président de la République a effectué trois voyages en avion privé à New York, Doha [la capitale du Qatar, note de Novopress] (photo) et Abou Dhabi, payés 301.000 € par LGI.
 En décembre 2012, l’ancien chef de l’Etat a ainsi réussi à convaincre le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) d’investir 200 millions d’euros dans Columbia.
 Le mois suivant, le fonds souverain d’Abou Dabi s’était également engagé à financer le fonds d’investissement de Sarkozy, pour un montant inconnu.

Ces informations, qui ont déjà été révélées, en 2013, par Mediapart, refont aujourd’hui surface avec l’affaire « Air cocaïne »

En mars 2013, un Falcon rempli de 700 kg de cocaïne était saisi en République dominicaine.
 Au siège de l’affréteur de l’avion, les policiers ont découvert dix factures payées par LGI, dont trois concernant personnellement Nicolas Sarkozy.
Plombé par l’affaire Bettencourt, qui avait entrainé la mise en examen de Stéphane Courbit pour escroquerie et recel d’abus de faiblesse, le fonds d’investissement Columbia de Nicolas Sarkozy n’a finalement pas vu le jour.


Dans leur livre “Une France sous influence”, Vanessa Ratignier et Pierre Péan dévoilent d’autres liens troubles entre Nicolas Sarkozy et le Qatar

Les auteurs relatent le rapprochement en 2008 entre le Qatar et la France, effectué par le biais de Nicolas Sarkozy, et marquée par la stupéfiante montée en puissance de l’émirat dans l’économie de notre pays.
Selon eux, l’ancien chef de l’Etat aurait même financé son divorce d’avec Cécilia via un prélèvement effectué sur l’argent versé par le Qatar à la Libye contre la libération des infirmières bulgares détenues par Kadhafi. Affaire à suivre…

Crédit photo : StellarD via Wikipédia (cc).

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